Les travaux de la première moitié du XIXe siècle ont gommé les traces architecturales des époques antérieures. Le cadastre napoléonien indique néanmoins que la nef et le bras sud du transept pourraient conserver des murs antérieurs à cette période. De fait, le Dictionnaire de l'abbé Angot rapporte que le mur gouttereau nord était percée d'une baie romane, par la suite remplacée par une ouverture en plein cintre plus large.

En 1840, lors d'une délibération municipale, l'édifice est décrit comme "irrégulier en tout, trop petit pour ses assistants et en très mauvais état". Des réparations d'urgence sont réalisées par l'entrepreneur Jarry de Lassay, avant que des travaux de plus grande ampleur ne soient décidés : reconstruction complète d'une partie de l'église et de la sacristie. Grâce au don fait par Catherine Triveau, veuve de Jean Fouquet, propriétaire de terres dans la commune, une chapelle est élevée au nord du choeur, égalisant ainsi le plan.

Le projet d'accoler une tour-clocher formant porche à l'ouest de la nef est né en 1851, pour remplacer un précédent clocher qui reposait de manière disgracieuse sur un plancher encombrant au milieu de la nef. Alexandre Godin, architecte à Lassay, en dessina le plan. Les murs de la nef sont exhaussés pour atteindre la hauteur de ceux des chapelles latérales. C'est sans doute à l'occasion de ces travaux que les baies de la nef ont été élargies. Ces ouvrages ont été réalisés par Jean le Comte, maçon de Sainte-Marie-du-Bois.

Des restaurations urgentes sont nécessaires en 1886 : la voûte de l'église, construite en terre blanchie, s'est effondrée, et ce malgré plusieurs réparations successives. Les ressources de la fabrique étant insuffisantes pour commander une voûte de pierre, elle est faite en plâtre. Le clocher est réparé en 1888, 1898 et 1922.