Dossier d’œuvre architecture IA49010805 | Réalisé par
Durandière Ronan (Contributeur)
Durandière Ronan

Chercheur auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire.

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Le Corre Chloé (Rédacteur)
Le Corre Chloé

Stagiaire Conservation départementale du patrimoine (1/03/2022 à 29/07/2022).

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  • enquête thématique départementale, Confluence Maine-Loire
Château de la Piverdière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Confluence Maine-Loire
  • Commune Bouchemaine
  • Lieu-dit la Piverdière
  • Cadastre 1810 A4 895  ; 2014 AM 0001
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, jardin d'agrément, pièce d'eau, belvédère de jardin

Le château de la Piverdière fut construit en 1865, non loin de l'ancienne closerie du même nom, par Charles Huard, propriétaire-rentier, dont la résidence principale se situait place des Halles à Angers. À la mort de Charles Huard, le 25 octobre 1884, la propriété est léguée à sa nièce Hélène Goumenault, épouse de Raoul Maximilien François Buirette de la Verrière. C'est vraisemblablement à ces derniers qu'il faut attribuer, vers 1894, l'augmentation du logis vers le nord, la construction d'une serre en 1896, ainsi que l'aménagement spectaculaire du parc, mettant en valeur un belvédère naturel sur la Maine. La propriété est alors portée à 94 ha. En 1927, elle est vendue à Marcel Gay. A cette date, une dernière campagne de transformation semble avoir été réalisée par l'architecte Pierre Macaux. Le domaine appartient ensuite à la famille d'Espeuilles de 1946 à 1960 avant d'être acquise par les établissements Camus en 1961. L'installation de pépinières par ces derniers engendre de profondes modifications du relief et du paysage, ainsi que la construction de bâtiments d'exploitation et de serres. Le réaménagement du parc est confié à Dandalle, architecte-paysagiste de la ville d'Angers. Celui-ci trace notamment un sentier courbe à travers la prairie est pour descendre du château vers les serres. Afin d'irriguer les cultures, les établissements Camus font aussi installer une station de pompage au pied du rocher. L'eau puisée dans la Maine est stockée dans un bassin creusé au sud-est du site. A la mort de Mme Camus, le château abrite une maison de repos. En 1978, une partie du domaine est transformé en école floral. Le château, dissocié, est actuellement au main d'un propriétaire privé.

La divergence de style entre la partie sud et la partie nord du bâtiment témoigne de deux périodes de construction bien distinctes. À l'origine, la demeure consistait en un simple corps de bâtiment de plan rectangulaire, à trois travées en façade, couvert d'un toit à longs pans brisés. La richesse du décor, créée notamment par l'utilisation du bossage en encadrement des baies et pour les chaînes d'angle, les médaillons sculptés dans les vides, le large fronton segmentaire interrompu par une lucarne soulignée par une guirlande, rappelle certains châteaux de l'architecte Auguste Bibard (Les Douves à Bourg-d'Iré, Saint-Julien à Châtelais ou encore à la Grifferaie à Échemiré).

  • Murs
    • tuffeau pierre de taille
    • schiste moellon enduit
    • grès moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier, plan régulier en L
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
    • escalier de distribution
  • Jardins
    massif d'arbres, bosquet, massif de fleurs
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • panier, lapin, poisson, nature morte, blé, fleur, raisin, oiseau, ruban
  • Précision représentations

    Les tables sont sculptées de médaillons représentant des natures mortes.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    site classé, site patrimonial remarquable
  • Précisions sur la protection

    Angers, Béhuard, Bouchemaine, Denée, Mûrs-Erigné, Possonnière (la), Rochefort-sur-Loire, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Saint-Jean-de-la-Croix, Savennières : "Site formé par la Confluence et les coteaux Angevins" (site classé par arrêté du 23 février 2010) ; L'Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP) sur les communes de Béhuard, Bouchemaine et Savennières a été approuvée le 10 avril 2017 et est devenue un Site Patrimonial Remarquable (SPR) de pleindroit en application de la loi LCAP (loi relative à la Liberté de la Création, de l’Architecture et du Patrimoine) du 7 Juillet 2016.

L'intérêt du site réside notamment dans sa position sur un éperon rocheux dominant la Maine avec un dénivelé de l'ordre de 40 m. Deux belvédères ont été aménagés sur celui-ci dominant la Maine et sa vallée, ouvrant vers Angers, d'un côté, et sur la confluence, de l'autre.

Documents d'archives

  • Archives départementales de Maine-et-Loire ; 4 N 364. Service départemental de l'architecture. Gestion du personnel. Architectes départementaux. Dossier de candidature de Pierre Macaux au poste d'architecte départemental du Maine-et-Loire.

  • Archives départementales de Maine-et-Loire ; 3 P 5 / 37. Matrices cadastrales, Bouchemaine.

Bibliographie

  • DURANDIÈRE, Ronan. Confluence Maine-Loire. Diagnostic du patrimoine. Département de Maine-et-Loire, 2016, 65 p.

  • DURANDIÈRE, Ronan. La confluence Maine-Loire. Territoire de villégiature. Images Patrimoines en région, Nantes, Éditions 303, 2021, 136 p.

  • LEVEQUE, Isabelle, BUREL, Noémie, GRANGE, Antoine, VENEL, Antoine. Le site de la Piverdière. Projet de réhabilitation. Septembre 2010, 71 p.

  • PORT, Célestin. Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, 3 vol., Paris-Angers, 1874-1878 ; réédition, mise à jour et augmentée (coll.), 4 vol., Angers : 1965-1989 ; supplément (Sarazin, André), 2 vol. Angers : 2004.

Périodiques

  • LAPART, Henri. La Piverdière. Bulletin de l'Association Histoire des Coteaux de Loire et de Maine, n° 33, 2001.

    p. 1
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Durandière Ronan
Durandière Ronan

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Stagiaire Conservation départementale du patrimoine (1/03/2022 à 29/07/2022).

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