La maison de Jean Pasquier se situe légèrement en retrait par rapport à la voie. Sa façade est en gouttereau. Elle se compose d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage carré et d'un comble. Le gros œuvre est en moellons de granite, pierres de taille de granite et enduit. La façade principale est ordonnancée avec trois travées. L'ensemble est couvert d'un toit à longs pans en ardoise et ouvert par d'imposantes lucarnes de forme polygonale, issues d'un aménagement plus tardif. Côté rue, le décor est créé par l'utilisation du granite pour l'encadrement des baies, les chaînes d'angles harpées et la corniche. Coté jardin, le rez-de-chaussée est ouvert par un important bow-window (aménagement plus tardif) qui forme une terrasse à l'étage. Le décor est créé par l'utilisation de la brique pour l'encadrement des baies, les chaînes d'angles harpées et la corniche (briques posées en redents). A l'intérieur, les pièces de réception (salle à manger, salon) et le vestibule comportent un décor de moulures stuquées (angelot, guirlande de fleur) et de lambris d'appui en bois. Les sols sont traités en parquet ou en carrelage aux motifs floraux. L'étage est desservi par un escalier tournant en bois, éclairé par une verrière de style Art Déco. Un logement annexe, en rez-de-chaussée avec comble, pour les domestiques est associé à cette maison ; il reprend dans sa mise en œuvre les caractères de certains logements ouvriers de la rue Jeanne d'Arc. Le jardin accueille d'autres communs dont une buée, un hangar destiné à stocker le cuir, et les vestiges d'anciennes maisons de tisserands.