Dossier d’œuvre architecture IA49010588 | Réalisé par ;
  • patrimoine industriel
  • enquête thématique régionale
Maison de l'industriel Elie Durand, fondateur de l'Usine Durand-Chéné et de M. Aigrault, directeur de l'Usine Morinière, 11 place de l' Aire-du-Four, Saint-André-de-la-Marche
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de Communes Moine et Sèvre - Montfaucon-Montigné
  • Commune Saint-André-de-la-Marche
  • Adresse 11 place de l' Aire-du-Four
  • Cadastre 2009 AA 149
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison d'industriel
  • Appellations
    Maison de l'industriel Elie Durand, fondateur de l'Usine Durand-Chéné et de la M. Aigrault, directeur de l'Usine Morinière.

Les maisons des différents directeurs de l'entreprise Durand-Chéné se situent toutes dans le centre bourg, à proximité du premier atelier et de l'usine (étudiée) construits en 1912, au 9 rue Augustin-Vincent. Les habitations des trois fondateurs sont des propriétés familiales construites avant la création de l'entreprise. Ainsi, la maison d'Élie Durand (11 place de l'Aire-du-Four) daterait d'après la matrice cadastrale, de 1870. Cette dernière est partagée avec la famille Aigrault, directeur de l'usine de chaussures Morinière.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1870, daté par source

La maison d'Elie Durand, au numéro 11 place de l'Aire du Four, regroupait autrefois deux habitations (famille Aigrault). Le gros œuvre de la construction est en moellons de calcaire et enduit ; la toiture est à longs pans en ardoises. La façade principale, élevée en alignement, sur la place principale du centre-bourg, est organisée en six travées. La variété du traitement des baies (larmiers droits, arcs en anse-de-panier, chambranles à crossettes) et des allèges (volutes et décors en table) et la richesse de la modénature (mouluration du sous-bassement, bandeaux, jambes de bossages) témoignent d'un traitement décoratif et plastique soigné, que l'on retrouve également sur les battants de la porte cochère.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Par ses caractéristiques, cette maison s'inscrit dans la tradition des maisons de bourg du XIXe siècle et présente un traitement décoratif et plastique soigné.

Documents d'archives

  • Archives départementales de Maine-et-Loire ; 3 P4/277/2. Cadastre du bourg de Saint-André-de-la-Marche, section A, feuille 2, 1834.

  • Entretien avec Christian Chéné, le 28 octobre 2010, à Saint-André-de-la-Marche.

Bibliographie

  • COMMUNAUTE DE COMMUNES MOINE ET SEVRE, dir. EGONNEAU Maryline. Patrimoine industriel bâti "Etat des lieux XIXe - XXe siècles", printemps 2008.

  • LUNEAU, Caroline. Etat des lieux du patrimoine industriel bâti, 2008.

Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Communauté de Communes Moine et Sèvre
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Ehlinger Maïté
Ehlinger Maïté

Contractuelle de mai à août 2017.

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