Cet ensemble de maisons ouvrières toutes identiques est issu de deux campagnes de construction. Seule l'incrustation de losanges en brique distingue les maisons les plus anciennes. Les neuf premières maisons ont été construites en 1914 pour Théodore Bouyer. En 1921, Victor Ripoche rachète ce premier ensemble, auquel il fait ajouter trois maisons. Chaque logement était constitué de deux pièces, une cuisine et une chambre, ainsi qu'un grenier accessible par un escalier intérieur. À cela s'ajoutent trois sanitaires situés à l'extérieur pour les douze logements et des jardins, situés à l'arrière de la barre. En 1993, l'ensemble est rénové et modifié, avec l'ajout de salles de bain, de sanitaires et l'aménagement des combles.
- patrimoine industriel
- enquête thématique régionale
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de Communes Moine et Sèvre - Montfaucon-Montigné
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Commune
Saint-André-de-la-Marche
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Adresse
39, 40, 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60 rue Jeanne-d'Arc
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Cadastre
2009
AC 203, 206
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Dénominationslogement d'ouvriers
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Précision dénominationLotissement de 12 maisons ouvrières
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AppellationsLogements ouvriers de l'usine de chaussures Ripoche
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Parties constituantes non étudiéesjardin ouvrier, garage
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Période(s)
- Principale : 20e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1914, daté par source
- 1921, daté par source
L'ensemble forme une barre de 12 maisons en alignement sur la voie. Chacun des logements est en rez-de-chaussée avec un comble en surcroît. Les logements sont construits en moellon de granite et enduit avec utilisation de la brique en second œuvre pour les encadrements de baies, les chaînes d'angles harpées, les montants des lucarnes et les décors géométriques sur les façades. L'ensemble est couvert de toitures à longs pans, en ardoise.
Chaque logement était à l'origine constitué de deux pièces, une cuisine et une chambre, ainsi que d'un comble accessible par un escalier intérieur ; les sanitaires se trouvaient dans les jardins, à l'arrière de la barre.
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Murs
- brique
- granite
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Étagesrez-de-chaussée, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
Ensemble caractéristique de logements ouvriers construits en barre continue. Il s'agit d'un cas unique sur la commune de Saint-André-de-la-Marche.
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Documents d'archives
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Archives départementales de Maine-et-Loire ; 3 P4/277/2. Cadastre du bourg de Saint-André-de-la-Marche, section A, feuille 2, 1834.
Bibliographie
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COMMUNAUTE DE COMMUNES MOINE ET SEVRE, dir. EGONNEAU Maryline. Patrimoine industriel bâti "Etat des lieux XIXe - XXe siècles", printemps 2008.
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LUNEAU, Caroline. Etat des lieux du patrimoine industriel bâti, 2008.
Photographe auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine jusqu'en 2018.