Dossier d’œuvre architecture IA44004890 | Réalisé par ;
Aoustin Agathe (Contributeur)
Aoustin Agathe

Chercheuse, Inventaire du Patrimoine, Service du Patrimoine, Région des Pays de la Loire.

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  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison de villégiature balnéaire dite Villa Marguerite puis Roche Gann
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - Pornic
  • Commune Pornic
  • Lieu-dit Gourmalon
  • Adresse 2 rue Alfred-Benoist
  • Cadastre 2011 DH 548
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature balnéaire
  • Appellations
    dite Villa Marguerite puis Roche Gann
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin

Le chalet Marguerite est construit en 1884 pour Eugène Rochereau, préposé à Pornic, à l'emplacement de la ferme Marguerite. Joseph Allegret, assureur maritime à Nantes, acquiert le terrain voisin la même année avec obligation de choisir François Aubry, architecte-paysagiste à Nantes pour faire construire son chalet, le Petit Gringalet. En 1905, les deux chalets sont vendus meublés (sauf linge et argenterie) à la famille Jules Poullain, propriétaire à Nemours. En 1918, les deux maisons sont acquises par M. et Mme Hector Sudry. La villa Marguerite devient alors Roj'Gann (initiales des prénoms de leurs 4 enfants : Roger, Jean, Guy, Annie), puis Roche Gann en 1964. Elle est réquisitionnée et transformée en maison close pendant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1884, daté par source

La villa, implantée en milieu de parcelle, avec vue sur mer, à l'entrée du port, présente des ouvertures et angles appareillés en brique et des façades à décrochement. Les élévations nord-ouest et sud-ouest sont décorées et rythmées par des balcons et galerie en bois avec garde-corps en croix de Saint-André et motif ajouré, surmonté de petits balustres. Le toit, aujourd'hui en ardoise, était à l'origine en tuile mécanique ; un épi de faîtage vient orner le pignon de la façade sud-ouest.

  • Murs
    • brique
    • enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • noue
    • pignon couvert
  • Typologies
    pittoresque
  • Techniques
    • menuiserie
  • Précision représentations

    Garde-corps à croix de Saint-André ajouré et surmonté de balustres.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 4 E 35/172. Me Guitton, 22 octobre 1884.

Date(s) d'enquête : 1994; Date(s) de rédaction : 1997
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Aoustin Agathe
Aoustin Agathe

Chercheuse, Inventaire du Patrimoine, Service du Patrimoine, Région des Pays de la Loire.

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