Photographe.
- inventaire topographique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Paimbœuf (commune)
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Commune
Paimbœuf
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Adresse
10, 12 rue du Général-De-Gaulle
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Cadastre
1810
195
;
1999
A 2ème feuille 945
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Dénominationsmaison
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Les deux parcelles mitoyennes comprises à l'origine entre la rive et l'actuelle rue Pierre-Jubau ont été arrentées par la duchesse de Lesdiguières, la première (n° 10) le 13 novembre 1693 à Abraham Bertrand (arquebusier) et Marie Guillot, la seconde (n° 12) le 28 juillet 1695 à Etienne Guillebaud (maître charpentier de navire) qui ont chacun fait bâtir une maison au nord et au sud de l'actuelle rue du Général-De-Gaulle à la fin du XVIIe siècle. La distribution des maisons n° 10 et n° 12, chacune actuellement composée de deux corps de bâtiments parallèles séparés par une cour commune est vraisemblablement contemporaine de la reconstruction des maisons n° 11 et n° 13 élevées de l'autre côté de la rue. Les corps de bâtiment sur la rue pourraient renvoyer à la première campagne de construction à la fin du XVIIe siècle. Le forgeron Marc Moreau commanditaire en 1752 de la reconstruction de la maison n° 11 est également le propriétaire de la maison n° 10, maison dans laquelle une forge est signalée au rez-de-chaussée du second corps de bâtiment en 1780. Depuis longtemps inhabitées, ces deux maisons ont été photographiées en cours de travaux. La maison n° 12 devrait accueillir six logements.
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Période(s)
- Principale : milieu 18e siècle
Chacune des deux maisons d'un étage carré et d'un comble ou d'un étage en surcroît est composée de deux corps de bâtiment parallèles séparés par une cour, dont le second au nord, double en profondeur, ouvre sur la Loire. Depuis la rue, un couloir central (n° 10) ou latéral (n° 12) permet l'accès à la cour commune de laquelle part actuellement un unique escalier en charpente à balustres articulant les deux corps (n° 10), le second escalier (n° 12) ayant récemment été détruit. L'unique travée du corps sur la rue de la maison n° 12 était sommée à l'origine d'une lucarne passante. On peut remarquer au rez-de-chaussée l'arrière-voussure en pierre de taille d'une ancienne baie. Au moment des travaux un escalier droit dans-œuvre desservait, à partir du premier étage, l'étage en surcroit du bâtiment aspectant la Loire.
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Murs
- gneiss
- granite
- tuffeau
- moellon enduit
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Toitstuile creuse, tuile mécanique
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étages1 étage carré, étage en surcroît, comble à surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier hors-œuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Archives communales de Paimbœuf
- (c) Archives départementales de Loire-Atlantique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Loire-Atlantique. 1 E 757. Rolle rentier de Mesdemoiselles Grou pour les rentes qui leur sont dues sur les maisons de Painbeuf. Arrentement du 13 novembre 1693 fait à Abraham Bertrand, arquebusier, et Marie Guillot, sa femme : 21 pieds de terre à prendre en largeur dans la pièces des Embrasures située en l'isle de painbeuf. [1772].
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Rolle rentier de Mesdemoiselles Grou pour les rentes qui leur sont dues sur les maisons de Painbeuf. Arrentement le 28 juillet 1695 fait à Etienne Guillebaud, maître charpentier de navire : 20 pieds de terre à prendre en largeur dans la pièces des Embrasures. [1772].
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AD Loire-Atlantique. 4 E 90/44 : Etude de Me Trastour. Aveu rendu par Anne Coisnelleau, veuve du forgeron Marc Moreau sur une maison située vis à vis de leur maison d'habitation, n° 11 de la même rue : une maison consistant en deux corps de logis d'un étage carré, le premier sur la rue consistant en deux boutiques séparées par un couloir central au-dessus d'un niveau de caves, deux pièces au dessus et deux greniers ; le second est occupé par une forge installée au rez-de-chaussée, deux pièces à l'étage et deux greniers. 6 septembre 1785 (maison n° 10).
Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.