La seigneurie de Kerpondarm relevait des Réguaires de Guérande. Jouhan de Pontdarme, mentionné dans les années 1380 dans le cartulaire de la confrérie Saint-Nicolas de Guérande, pourrait en être le constructeur. Il est signalé dans un acte en mars 1402, comme ancien propriétaire d'une maison près de l'église Notre-Dame-la-Blanche.
À la fin du XVe siècle, la seigneurie appartient à Jean Meschinot (1420-1491), seigneur des Mortiers (paroisse de Monnières) et de Kerpondarm. Écuyer du duc de Bretagne, maître d'hôtel des ducs Pierre II, Arthur III, François II et de la duchesse Anne, Jean Meschinot est aussi célèbre pour son œuvre littéraire Les Lunettes des princes. A sa mort, la terre échoit par mariage à la famille Saint-Martin avant de devenir au XVIIe siècle propriété successive de René Couturié, conseiller au Parlement de Bretagne, puis de François Champion, chevalier, baron de Cicé (?) en Anjou. Au début du XVIIIe siècle, Charles Morvan est qualifié de sieur de Kerpondarm.
Le manoir, dont la charpente a été datée en 2010 par dendrochronologie des années 1403-1419 a été augmenté vers l'ouest à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle. Déclassée en métairie dès cette époque, la terre comprend alors, outre les maisons et logements, les rues qui s'étendent jusqu'au devant et pres la chapelle dudit Clys et plus de mille cent soixante dix-sept sillons de terre, tant en jardins que labours et pâtures situés dans le voisinage immédiat de la métairie ainsi qu'une quarantaine de journaux distribués sur le coteau.
Photographe.