Vers 1835, le fonds, divisé en cinq parcelles appartenant à des propriétaires distincts, comprend d'une part une maison et une boutique de maréchal, occupant une partie d'un bâtiment attesté en 1747-1748 à l'angle de la route et du chemin vers Courcival (l'autre partie est sur le fond voisin), et de l'autre deux maisons mitoyennes avec jardin construites après cette date. La boutique ou atelier de maréchal et les deux maisons mitoyennes sont alors en rez-de-chaussée et en moellons. Les maison et boutique sont augmentées une première fois vers 1853 pour Jean Picquet. En 1875, la maison est en bois et la boutique en briques, les deux sont en avancée sur la route vers Courcival. Leur reconstruction est déclarée en 1896 pour Jean Picquet fils, marchand de mercerie. La boutique de maréchal est encore mentionnée en 1911. Les deux maisons mitoyennes, réparées vers 1860, existent encore dans le 1er quart du XXe siècle.
Synthèse :
Le rez-de-chaussée au moins partiellement en briques de la maison date probablement des travaux, reconstruction ou remaniement important, de 1853. La maison ouvrait sur la route de Courcival (porte et fenêtre à chambranles en pierre de taille), la forge de maréchal-ferrant ouvrait sur les deux routes (vestiges des baies partiellement visibles sous l'enduit). L'étage est ajouté vers 1896. Dans la première moitié du XXe siècle (après 1911), l'édifice est réorienté sur la rue principale : la cour, les communs et le garage sont construits à l'emplacement des deux maisons mitoyennes, annexées, l'élévation sur la rue principale de la maison devient une façade latérale à deux travées avec la création deux fenêtres couvertes d'un arc segmentaire en lieu et place des baies de la forge réaffectée en pièce d'habitation.
Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.