La tour Sainte-Catherine est mentionnée dès 1465 dans les textes.

Un procès-verbal du 13 août 1778 évoque, entre la porte de Saillé et celle de Bizienne, la tour Sainte-Catherine qui est alors dans un état de « grand dépérissement tant au dehors qu'au-dedans » . Le 6 février 1810, un rapport révèle l'existence sur la tour d'une « lézarde de près de deux mètres au-dessus de la base jusqu'à sa sommité », état qui ne peut annoncer qu'un « écroulement proche » et exige une « proche démolition ». Les travaux de démolition sont engagés en 1818. L'enceinte est fermée par un mur dans lequel le conseil municipal autorise M. de Mascarène de Rivière à ouvrir une porte afin de lui assurer un accès direct sur les boulevards de la ville. Le riverain s'engage toutefois à faire murer cette porte « si des circonstances imprévues venaient à rendre cette précaution nécessaire ».