Dossier d’œuvre architecture IA44003882 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Chapelle Sainte-Barbe
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guérande - Guérande
  • Commune Guérande
  • Lieu-dit Miroux
  • Cadastre 1819 A2 821

La chapelle Sainte-Barbe est signalée en 1604 dans un aveu rendu au Roi par Jacques et Marc Garenne pour leur seigneurie de Cardinal. Avant cette date, elle n'apparaît dans aucun autre document, ce qui pourrait suggérer une construction aux alentours des années 1600, plus précisément entre 1587 et 1604 (?). Bien que dépendant des seigneurs de Cardinal, qui en possédaient peut-être le patronage et la présentation, la chapelle Sainte-Barbe était la chapelle "frairienne" de la frairie de Miroux, comme le rappelle une lettre adressée par Rolland, curé de la paroisse Saint-Aubin, à l'évêque de Nantes, le 13 avril 1835. En 1789, Jean Radal de Poissevin est mentionné comme chapelain de Sainte-Barbe et de Saint-Armel. Abandonné après la Révolution, le culte dans la chapelle est rétabli peu avant 1835. Des travaux y sont alors effectués (portes, fenêtres). L'autel, le tabernacle et la statue de Sainte-Barbe sont réparés. À cette date, la chapelle possède encore un calice et quelques ornements. Progressivement délaissée, la chapelle tombe en ruine jusque dans les années 1950 où il est question de la restaurer. Le projet abandonné, la chapelle sera finalement rasée en 1979.

  • Période(s)
    • Principale : limite 16e siècle 17e siècle

La chapelle, orientée est-ouest, prenait un plan rectangulaire régulier d'environ 17 m de long sur 5,50 m de large. Construite en moellons de granite avec chaînage en pierre de taille, elle était couverte d'un toit en bâtière en ardoise. On y accédait par l'ouest par une porte couverte en anse-de-panier surmontée d'un écu ou par le nord par une porte secondaire couverte d'un arc légèrement brisé. Une fenêtre haute à réseau trilobé percée dans le chevet, complétée par un jour sur le mur nord, permettait l'éclairage du chœur et du vaisseau unique de la chapelle. Ce dernier était couvert d'une charpente apparente, sans doute lambrissée, à fermes et à pannes dont les entraits étaient sculptés d'engoulants.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvertures
    • toit en bâtière
    • pignon découvert
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • écu
    • engoulant
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • MAURICE, Yves. La chapelle Sainte-Barbe de Guérande. Histoire et légende. Guérande, 1986.

  • SÉBILO, Aurélia. L'habitat d'une élite à Guérande durant la période moderne : étude de 7 manoirs. Mémoire de maîtrise d'histoire, Université de Nantes, 2000, 2 vol.

    t. 1, p. 56-57.

Documents figurés

  • Cadastre ancien, 1818-1820 (Archives départementales de Loire-Atlantique ; 7 P 2492).

Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2008
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville de Guérande