Dossier d’œuvre architecture IA49010675 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Chapelle funéraire, lanterne des morts, dite chapelle Sainte-Catherine, Fontevraud-l'Abbaye
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Fontevraud-l'Abbaye - Montsoreau - Saumur-Sud
  • Commune Fontevraud-l'Abbaye
  • Adresse 14 allée Sainte-Catherine
  • Cadastre 1813 E 45  ; 2009 F 881
  • Dénominations
    chapelle funéraire, lanterne des morts
  • Vocables
    Sainte-Catherine
  • Appellations
    chapelle Sainte-Catherine
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

D'un esprit encore roman par certains aspects (volumétrie, conception architecturale, voire symbolique), cette chapelle présente l'une des voûtes les plus complexes du gothique angevin. Ce voûtement a pu être comparé (Mussat, cf. bibliographie) à ceux, contemporains, mais moins nervurés, du porche ou galilée de l'ancienne abbaye Saint-Florent de Saumur (à Saint-Hilaire-Saint-Florent, Maine-et-Loire) édifié avant 1203, de l'église de Fontaines-en-Sologne (Loire-et-Cher), de l'église de Soubise (Charente-Maritime) ou encore de l'église de Clussais-la-Pommeraie (Deux-Sèvres).

Dans une mise en œuvre différente, le système de trompes nervurées se retrouve aussi, à immédiate proximité, dans le choeur de l'église Saint-Michel de Fontevraud, quasi contemporain de cette chapelle et plusieurs autres édifices angevins l'adoptent aussi un peu plus tard au XIIIe siècle.

L'ossuaire peut être rapproché de celui, plus important, de Châteauneuf-sur-Charente (Charente) et la structure en chapelle avec ossuaire en sous-sol évoque, quant à elle, l'octogone de Montmorillon (Vienne).

Située au cœur de l'ancien cimetière et désormais dans le bourg de Fontevraud, liée par son origine à l'abbaye, la chapelle Sainte-Catherine est ainsi l'un des éléments majeurs du patrimoine fontevriste, témoin architectural régional remarquable du tournant des XIIe et XIIIe siècles.

La chapelle Sainte-Catherine est une chapelle funéraire qui fut érigée probablement au début du XIIIe siècle, dans ce qui était le cimetière paroissial de l'église Saint-Michel de Fontevraud qui comprenait également, alors encore, le cimetière des religieuses.

Alix de Bourgogne, dite aussi de Bourbon, était la fille du duc Eudes II de Bourgogne et de Marie de Champagne qui, veuve, devint 7e abbesse de Fontevraud de 1207 à 1208 avant de se démettre. Mariée très jeune, Alix épousa Archambaud le Jeune, sire de Bourbon. À la mort de celui-ci, elle épousa Eudes de Déols-Châteauroux, seigneur de Châteaumeillant. Veuve de ce dernier, elle devint religieuse à Fontevraud où elle retrouva sa mère. Après la démission de cette dernière, Alix lui succéda et fut la 8e abbesse de Fontevraud. Cependant, elle mourut peu après son entrée en charge.

A sa mort en 1209, elle légua à l'abbaye la chapelle placée sous le vocable de Sainte-Catherine qu'elle avait fait ériger au milieu du cimetière paroissial, de sa propre initiative et sans doute sur ses fonds propres (quam adstrui fecit de suo proprio). Cette donation était assortie d'une rente établie sur des biens fonciers sis aux environs (à Turquant, au Coudray-Macouard, etc.) pour la desservir et l'entretenir, ce que confirme une charte expédiée par l'abbesse Berthe en 1225. On ne sait si ce fut au cours de l'abbatiat d'Alix (de 1208 à 1209) ou durant les années antérieures que cette chapelle fut construite. Cette dernière proposition pourrait être étayée du fait de ce que la charte mentionne Alix comme moniale et non comme abbesse. Cela impliquerait donc une construction au plus tard en 1208.

Il se pourrait qu'au sein du cimetière paroissial, cette chapelle ait été édifiée dans ce qui pouvait être plus particulièrement un carré des religieuses, puisque Berthe la situe « au milieu de notre cimetière » (in medio cimiterii nostri).

Il est très probable que la chapelle fut dès l'origine placée sous le vocable de Sainte-Catherine d'Alexandrie, attesté dès 1225 et alors en vogue.

S'il s'agit assurément d'une chapelle funéraire, l'affirmation souvent répétée qui établirait qu'elle ait été érigée par Alix en l'honneur d'Hersende de Champagne-Montsoreau, première grande prieure (décédée en 1114), ne semble apparaître dans la bibliographie que dans seconde moitié du XIXe siècle seulement et ne paraît être étayée par aucune source ancienne. L'abbé Édouard (1874, cf. bibliographie), pense qu'il s'agit plutôt d'une chapelle destinée à la sépulture des vassaux de l'abbaye, mais là encore, l'hypothèse ne repose sur aucun élément tangible. On peut tout aussi bien envisager, plus simplement, qu'Alix ait souhaité, à l'origine, la faire édifier pour elle-même ou pour sa mère.

D'une mise en œuvre plus tardive, le fanal qui couronne la chapelle semble avoir été réalisé plutôt autour du XVe siècle. Toutefois, il put alors succéder à un premier fanal, peut-être présent dès l'origine puisque l'existence de lanternes des morts est attestée dans la région aux XIIe-XIIIe siècles. La donation d'Alix s'accompagne d'ailleurs de rentes destinées aux dépenses d'éclairage de la chapelle (ad luminare praefatae capellae faciendum), mais il peut, cependant, ne s'agir ici que du luminaire nécessaire à la liturgie.

Des documents d'archives de la fabrique paroissiale témoignent de ce que, sous l'Ancien Régime, des messes sont parfois célébrées dans cette chapelle.

Plusieurs actes notariaux attestent, en 1661, 1688 et 1751, que la couverture de la chapelle était, à cette époque, une charpente couverte d'ardoises. Datée de 1699, la vue de Fontevraud dessinée depuis le sud de la collection de François-Roger de Gaignières nous montre d'ailleurs, là, une toiture très pentue, à pans, qui monte telle une flèche jusqu'aux baies de la lanterne et qui est effectivement couverte d'ardoises, détail jusqu'ici resté inaperçu ou interprété comme une erreur du dessinateur.

C'est sans doute dans le 3e quart du XVIIIe siècle (après 1758), à la suite d'une tempête qui avait emporté le toit dans la nuit du 14 au 15 mars 1751, que la couverture de tuffeau du bâtiment fut mise en place. Il s'agissait peut-être alors restituer un état ancien qui aurait été révélé au cours des travaux de démontage de la charpente ; mais il se pourrait aussi que le souhait d'éviter un nouvel arrachement de toiture à l'avenir ait conduit à adopter une solution inspirée par exemple du couvrement des proches cuisines de l'abbaye. Seule une étude d'archéologie du bâti, peut-être lors d'une prochaine restauration de la couverture, pourrait permettre d'établir qu'elle était la nature de la couverture d'origine.

Le 2 novembre 1789, durant la Révolution française, les biens du clergé sont déclarés propriétés nationales. La chapelle connaît alors de nouveaux usages. Placée au centre du cimetière et considérée comme bien commun, elle n'est pas aliénée au titre des biens nationaux et le 20 décembre 1789, une délibération municipale la désigne comme hôtel de ville pour abriter les séances du Conseil municipal, la salle basse devenant alors un bûcher. C'est sans doute dans les dernières décennies du XVIIIe siècle ou au tout début du XIXe siècle (avant 1814) qu'une cave est aménagée immédiatement à l'ouest de la chapelle, indépendante de celle-ci.

Afin de faire face aux coûts d'entretien de l'église et pour financer le loyer du logement occupé par le prêtre de la commune, le conseil municipal décida en 1803 de bailler la chapelle à ferme (avec les halles et les parties en herbe du cimetière) ; elle servit alors de lieu de stockage.

Lorsqu'en 1814 le cimetière est divisé en lot et vendu, la chapelle demeure propriété communale, mais progressivement, plusieurs maisons sont construites au voisinage.

La chapelle était en mauvais état lorsqu'en 1822 il est décidé de la vendre pour couvrir en partie les frais d'acquisition d'un bâtiment devant faire office de presbytère pour la commune. Estimée 1000 F, elle est mise aux enchères le 17 août 1823 et adjugée pour 1540 F à Joseph Mérigon, couvreur à Fontevraud.

Devenue propriété privée, elle est transformée en habitation. L'espace intérieur de la chapelle est divisé en hauteur par deux planchers : elle accueille désormais un rez-de-chaussée divisé par une cloison en deux salles, avec construction d'une cheminée contre le mur nord, ainsi que deux étages. Des baies (portes ou fenêtres) sont ouvertes dans plusieurs murs. L'ancienne porte, dans le mur ouest, est totalement remaniée et deux bâtiments en appentis viennent se greffer contre la chapelle, un hangar au nord et une extension de la maison à l'ouest. Des portes de communication intérieure vers ces flanquements sont percées dans les murs de la chapelle.

Ainsi transformé, cet édifice connaît diverses autres affectations dans la première moitié du XXe siècle (grenier à foin, atelier de réparation de bicyclettes), tout en étant progressivement reconnu comme un élément notable du patrimoine fontevriste, au point d'être inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 16 janvier 1926.

Très dégradée, la chapelle est classée monument historique par arrêté du 22 mars 1957 à la demande de nouveaux propriétaires qui entreprennent sa restauration. Toujours intégrée à l'habitation qui la flanque, à l'ouest, elle retrouve dès lors une grande partie de son allure originelle : les planchers sont démolis, les baies modernes et la cheminée sont supprimées et nombre de maçonneries sont restituées.

La chapelle est par la suite prêtée à la commune de Fontevraud-l'Abbaye, de 1987 à 2003, afin d'y accueillir l'Office de tourisme et le Syndicat d'initiative. Elle fait l'objet, en 2002 d'une proposition de donation à la municipalité ou à l'État, qui la refusent, et demeure donc en mains privées.

La chapelle Sainte-Catherine connaît de nouvelles campagnes de restauration au début du XXIe siècle : travaux de ventilation et d'étanchéité des couvertures en pierre (2002), d'entretien du couvrement (2006), de restauration des sols (2008) et des vitrages (2009-2010). Les problèmes d'infiltration que connaît la couverture de tuffeau, récurrents depuis plusieurs siècles, conduisent en 2010 au choix d'une mise hors d'eau provisoire par une couverture en bac acier prélaqué.

Aujourd'hui située dans le bourg de Fontevraud-l'Abbaye le long de l'allée Sainte-Catherine, cette chapelle funéraire occupe un emplacement qui était à l'origine au cœur du cimetière paroissial.

Construit en moyen appareil de tuffeau, y compris en couverture, ce bâtiment est constitué d'une salle voûtée (la chapelle à strictement parler) et de son sous-sol (sans doute à vocation d'ossuaire). L'édifice présente une structure presque cubique (près de 9 m de côté, par 7 m de haut à l'égout) dotée d'une couverture en pyramide à pans coupés (de 4 m de haut) elle-même surmontée d'un fanal élancé de section octogonale (de 5,50 m de haut par 1,3 m de large). Le bâtiment est cantonné de quatre contreforts corniers légèrement saillants, amortis d'un pyramidion.

En contexte funéraire et dans le cadre de Fontevraud, la forme pyramidale employée ici à plusieurs reprises est peut-être à rapprocher de la petite pyramide de pierre érigée dans l'église Notre-Dame du prieuré d'Orsan (à Maisonnais, Cher) pour contenir le cœur de Robert d'Arbrissel, décédé là en 1116.

La chapelle accueille, en rez-de-chaussée très légèrement surélevé, une salle de plan carré (d'environ 6,20 m de côté), couverte d'une voûte bombée à quartiers rayonnants et nervures multiples ; dans sa plus grande hauteur intérieure, elle atteint 8,70 m. La configuration en voûte à extrados en couverture, adoptée vraisemblablement au XVIIIe siècle dans sa forme actuelle, n'est peut-être pas le parti originel.

Initialement, l'accès à la chapelle se faisait à l'ouest par une porte qui fut très remaniée au XIXe siècle et dont aujourd'hui on ne perçoit plus, à l'extérieur, qu'un seul claveau de ce qui devait être un arc plein-cintre.

La salle était éclairée de quatre grandes fenêtres hautes en plein-cintre, mais la fenêtre ouest, en partie obturée, forme désormais une communication intérieure vers l'extension habitée qui flanque la chapelle.

Le mur oriental présente deux petites niches placées de part et d'autre de l'endroit où s'élevait un autel orienté (disparu, mais figuré sur le plan de l'abbaye dit de 1762) ; celle située du côté sud conserve les traces d'un lavabo liturgique, l'autre, du côté nord, semble de facture plus récente.

La voûte est l'élément le plus spectaculaire d'un édifice aux lignes par ailleurs très sobres.

Il s'agit d'une voûte d'ogives bombées à huit quartiers rayonnants. Chacun d'entre eux étant divisé d'une lierne médiane qui retombe alternativement sur la clef d'un formeret ou d'un doubleau, ce sont donc seize nervures qui rayonnent autour de la clef annulaire.

Quatre des quartiers, droits, sont dans l'axe des fenêtres et les encadrent alors en partie haute de leur arc formeret. Les quatre autres quartiers, angulaires, reposent sur des trompes en demi-voûte bombée dont l'ogive forme doubleau, une branche d'ogive retombant dans l'angle.

Cette composition permet un passage ascendant du plan carré à l'octogone, le choix du point de retombée des arcs traduisant la volonté de constituer, d'ailleurs, un octogone parfait.

Toutes les nervures sont ici de simples tores outrepassés. Le profil de la clef de voûte annulaire, plus irrégulier, laisse à penser que celle-ci fut refaite, sur un plan octogonal, probablement lorsque le fanal est réédifié au XVe siècle.

Les clefs des formerets des trompes, toutes ornées à l'exception semblerait-il de celle du formeret sud de la trompe sud-est, n'ont reçu qu'un décor sommaire, composé, là où il est encore visible, de feuilles grasses.

Les clefs des formerets qui encadrent les baies ont un décor plus riche. On reconnaît là à l'ouest un ange, au sud un couple d'oiseaux (colombes ?).Très érodées, les clefs nord et est sont illisibles.

Le décor des clefs des doubleaux des trompes est plus important encore. Toutes figurent ici un personnage : deux sont assis, l'un tenant un livre (au sud-ouest), un autre, très érodé, est debout (au nord-est), un dernier figuré à mi-corps semble tenir un calice et un phylactère (au sud-est). Une telle hiérarchie dans l'ornementation des clefs placerait ainsi ce que l'on peut reconnaître comme une représentation des évangélistes aux points de transition entre le carré et l'octogone, dans une symbolique qui en fait les intermédiaires entre un monde terrestre et un monde céleste.

Aux retombées des arcs, les culots ont été presque tous refaits et offrent des lignes géométriques simples. Il est probable qu'à l'origine ils devaient porter un décor sculpté, sans doute anciennement érodé, voire détruit pour dégager un plus important espace mural lorsqu'au XIXe siècle la chapelle fut divisée par des planchers et qu'à ce niveau l'on se trouvait au premier étage. Il est à noter que rien ne vient contrebuter les retombées de ces arcs si ce n'est la massivité des murs de la chapelle elles-mêmes, épais de 1 m à 1,20 m, les contreforts corniers jouant davantage un rôle de raidisseur de l'ensemble.

La clef de voûte annulaire forme la base du fanal creux qui domine l'édifice. Plus tardif, ce haut et étroit fanal à section octogonale est édifié en un appareil de tuffeau de module plus réduit que celui employé pour la chapelle. En partie haute, la lanterne, soulignée d'un léger ressaut mouluré, conserve cette section octogonale et les arêtes sont ici ornées d'une colonnette engagée à base prismatique. Chacune des huit faces est ajourée d'une petite baie flamboyante, trilobée et chanfreinée. Le tableau de ces baies est rainuré, témoignant de ce qu'elles étaient fermées d'un vitrage (restitué en 2010 au moyen de verres scellés). Le sommet du fanal est constitué d'une petite voûte à extrados en couverture formant un pyramidion octogonal.

Dans l'angle sud-ouest de la chapelle, le contrefort cornier est un peu plus épais que les autres afin d'accueillir un étroit escalier en vis demi-hors-œuvre, dont le développement haut est aujourd'hui obturé et qui recevait la lumière d'un étroit jour situé à mi-hauteur de l'élévation sud du contrefort. Les témoignages indirects des auteurs du XIXe siècle (abbé Martin en 1841, abbé Édouard en 1874, cf. bibliographie) indiquent qu'il abritait une cloche en partie haute. Cet escalier n'est accessible que depuis l'intérieur de la chapelle par une porte aménagée dans le mur sud et, du palier sur lequel elle ouvre, une étroite volée droite est aussi pratiquée dans l'épaisseur de ce mur pour desservir le sous-sol.

Couvert d'une coupole sur pendentifs, le sous-sol est constitué d'une pièce de même surface que la chapelle, mais qui dans sa plus grande hauteur n'atteint qu'à peine 3 m. Cet espace prend le jour par un soupirail en abat-jour situé au milieu du mur est. Côté nord, le mur est percé d'une niche voûtée en plein cintre (de 2,5 m de large par 1,20 m de haut et 1 m de profondeur). Sans doute à usage d'ossuaire doté d'un enfeu, une telle salle évoque un hypogée à arcosolium. À l'ouest, une issue a été percée plus tardivement dans le mur, pour mettre en relation cette salle basse et une cave et sa descente en volée droite venue flanquer la chapelle à la fin du XVIIIe ou au XIXe siècle.

  • Murs
    • moyen appareil
  • Toits
    tufeau en couverture, acier en couverture
  • Plans
    plan carré régulier
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvrements
    • voûte à nervures multiples
  • Couvertures
    • extrados de voûte
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-œuvre : escalier tournant en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1957/03/22
  • Référence MH
  • BODIN, Jean-François. Recherches historiques sur la ville de Saumur, ses monuments et ceux de son arrondissement. Saumur, 1812.

    tome 1, p. 226

Documents d'archives

  • AD Maine-et-Loire, Angers. 5 E 38 / 166. Notaires. Marché pour des travaux de couverture à l'église Saint-Michel de Fontevraud et à la chapelle Sainte-Catherine (12 juin 1661).

    AD Maine-et-Loire. 5 E 38 / 182. Notaires. Marché pour des travaux de couverture à l'église Saint-Michel de Fontevraud et à la chapelle Sainte-Catherine (2 août 1688).

    AD Maine-et-Loire. 5 E 38 / 182. Notaires. Marché pour des travaux de couverture à l'église Saint-Michel de Fontevraud et à la chapelle Sainte-Catherine (20 décembre 1688).

    AD Maine-et-Loire. 122 G 2. Clergé séculier. Église paroissiale Saint-Michel de Fontevraud : registre des titres et rentes dus à la fabrique (1750, continué jusqu'en 1836), notamment pages 439 et 569 et suivantes.

    AD Maine-et-Loire. O 559. Biens communaux. Fontevraud-l'Abbaye. Mairie et halles (1813-1925).

    AD Maine-et-Loire. O 560. Biens communaux. Fontevraud-l'Abbaye. Presbytère (1803-1861). Cimetière (1807-1930). Vente d'une chapelle (1823).

    AM Fontevraud-l'Abbaye. 1 D 1/1. Conseil municipal. Assemblée municipale : registre de délibérations (1788-1792).

    Bibliothèque municipale de Château-Gontier (Mayenne). Ms 12. LARDIER, Jean. La Saincte Famille de Font-Evraud, contenant l'histoire générale des personnes illustres tant religieuses que fondatrices et bienfaitrices dont les noms sont inscrits au martyrologe de Fontevraud, par le père F. J. Lardier religieux dudit ordre. 1650. Manuscrit, 1213 pages.

    Centre culturel de l'Ouest (abbaye de Fontevraud). Fonds documentaire. Plan de l'abbaye, dit plan de 1762.

    Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Charenton-le-Pont). 0081/049/0066. Restauration d'édifices du Maine-et-Loire. Fontevraud-l'Abbaye, Chapelle Sainte-Catherine ou lanterne des morts : correspondance, projet de vente à l'Etat ; travaux, financement (1904-1962).

    Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Charenton-le-Pont). 0082/049/1015. Plans d'édifices du Maine-et-Loire. Fontevraud-l'Abbaye, Chapelle Sainte-Catherine ou lanterne des morts : plan, élévation, coupe et détails, par Bernard Haubold (1903).

    Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Charenton-le-Pont). 1996/025/0655. Casier archéologique. Fontevraud-l'Abbaye, chapelle Sainte-Catherine ou lanterne des morts : photographie, par Enlart (1920).

Bibliographie

  • BERTY, Adolphe. Chapelle funéraire à Fontevrault. In GAILHABAUD, Jules. Monuments anciens et modernes. Paris : Firmin-Didot, 1855.

    tome 3, 2e partie
  • BLOMME, Yves. Anjou gothique. Paris : Picard, 1998.

    p. 186-187.
  • CAUMONT, Arcisse de. Cours d'Antiquités monumentales. Paris, 1841.

    tome 6, p. 337-346
  • EDOUARD, Abbé. Fontevraud et ses monuments. Paris-Marseille, 1874.

    tome 2, p. 85-89
  • MARTIN, Abbé. Note sur la chapelle Sainte-Catherine. In Bulletin monumental, 1841.

    t. 7, p. 540-550.
  • MUSSAT, André. Le style gothique de l'ouest de la France : XIIe-XIIIe siècles. Paris : Picard, 1963.

    p. 350-351
  • PARROT, Armand. Mémorial des abbesses des Fontevrault issues de la maison royale de France. Paris : Picard, 1880.

    p. 127-128
  • PLAULT, Michel. Les lanternes des morts. Inventaire, histoire & liturgie. Poitiers : Brissaud, 1988.

    p. 71-72
  • POULAIN, Jean. Un village à l'ombre d'une grande abbaye : Fontevraud. Comité d'histoire fontevriste, 1998, volume multigraphié.

    p. 8-9
  • RAISON du CLEUZIOU, Henri. L'art national : étude sur l'histoire de l'art en France, t. 2 Les francs, les byzantins, l'art ogival. Paris, 1883.

    p. 675-676, fig. 483
  • RHEIN, André. Première excursion. Montsoreau, Candes, Fontevrault. In Congrès archéologique de France, LXXVIIe session, tenue à Angers et à Saumur en 1910. Paris : Picard, Caen : E. Delesques, 1911.

    tome 1, p. 33-64 (pages 62-63)
  • SAMMARTHANI, Dionysius (SAINTE-MARTHE, Denis de). Gallia christiana in provincias ecclesiasticas distributa. Paris, 1720.

    t. 2, p. 363, col. 1
  • VERNEILH, François de. Excursion à Fontevrault, Candes et Chinon. In CONGRES ARCHEOLOGIQUE DE FRANCE, XXIXe session, séances générales tenues à Saumur, à Lyon, au Mans, à Elreuf et à Dives en 1862, par la Société française d'archéologie pour la conservation des monuments historiques. Paris : Derache, Caen : A. Hardel, 1863.

    p. 188-190

Annexes

  • Annexe n°1
Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2010
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine