Les stalles telles qu'on peut les observer aujourd'hui résultent de plusieurs étapes de fabrication. Les stalles situées le long du mur du chevet sont en effet différentes (et peut-être plus anciennes ? années 1773-1774, voir ci-dessous ?) que celles placées le long du mur nord de la seconde travée du chœur (réalisées en 1837, voir ci-dessous ?). Ces dernières étaient placées à l'origine dans la première travée du chœur, avec d'autres leur correspondant de part et d'autre du chœur, le tout formant un ensemble de 26 sièges. Dans les années 1950, certaines stalles étant en mauvais état, on a réuni ce qui pouvait en être conservé pour former une seule série de huit sièges, désormais disposée le long du mur nord de la seconde travée du chœur.

En 1773 et 1774, le curé Herbert note dans ses registres paroissiaux l'acquisition de nouvelles stalles, réalisées par un certain Chisson, de Fontenay-le-Comte. Il évoque aussi, en 1771, des sièges en pierre ou perrons disposés autour du chœur. Le conseil de fabrique du 4 janvier 1837 décide de remplacer les bancs du chœur par 26 stalles. Les lambris qui s'élèvent derrière les stalles le long du mur du chevet, ont été ajoutés en mai 1932 par Eugène Brunet et Joseph Garreau, menuisiers à Maillé.