Dossier d’œuvre objet IM85000358 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Monument funéraire de l'archidiacre Nicolas Nivelle, Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption, place Leclerc
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse place Leclerc
  • Emplacement dans l'édifice bras sud du transept
  • Dénominations
    monument funéraire
  • Appellations
    de l'archidiacre Nicolas Nivelle

Ce monument funéraire est celui du chanoine et archidiacre Nicolas Nivelle, décédé en 1648 et neveu de Mgr Pierre Nivelle, évêque de Luçon de 1637 à 1660 - commanditaire présumé du monument. Comme le suggérait Octave de Rochebrune, il se pourrait que derrière la pierre en forme de coeur encastrée dans le cuir découpé du fronton, se soit trouvé le coeur de Nicolas Nivelle. Lorsqu'au cours du troisième quart du XVIIIe siècle, on a pourvu la chapelle de stucs et d'un confessionnal, les draperies et tibias croisés de la partie inférieure du monument ont été masqués ; cependant, la transition entre le confessionnal et le monument a été habilement ménagée par un élément en stuc. En 1817, la restauration du monument a été confiée au peintre, sculpteur et doreur niortais Fleury ; il est difficile de savoir en quoi consista cette restauration. Notons enfin qu'en 1889, Octave de Rochebrune décrit un état légèrement différent de l'actuel : la pierre en forme de cœur est sans badigeon et l'on y voit les armes de Nivelle avec ses émaux (armoiries attestée par le vidimus de 1756) ; enfin, un autre cœur se loge entre les bras du fronton. A la fin de l'année 2011 - date d'achèvement de l'inventaire de Luçon - l'œuvre est en cours de restauration, ainsi que l'ensemble du mobilier et du décor du bras sud du transept.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1648

Le monument est en pierre calcaire peinte faux marbre, gris dans l'ensemble, rouge pour les pilastres dosserets et les médaillons des stylobates. Les deux colonnes corinthiennes sont en marbre rouge, ainsi que la frise de l'entablement. L'épitaphe est gravée sur une plaque de marbre noir et les lettres sont dorées. Les plaques noires près des colonnes sont en ardoise.

  • Catégories
    sculpture, marbrerie
  • Structures
    • colonne, 2
  • Matériaux
    • calcaire, taillé, mouluré, décor en relief, peint, faux marbre
    • marbre, noir taillé, gravé, doré
    • marbre veiné, rouge taillé
    • ardoise
  • Précision dimensions

    Hauteur globale du confessionnal et du monument funéraire = 650.

  • Iconographies
    • cuir découpé, angelot, chute végétale, draperie, os
  • Inscriptions & marques
    • épitaphe, latin, gravé
    • armoiries, gravé
  • Précision inscriptions

    Le texte latin de l'épitaphe évoque le chanoine et archidiacre Nicolas Nivelle, mort à Luçon le 16 septembre 1648, à l'âge de 32 ans. Ses armoiries sont gravées sous l'épitaphe : d'azur à un massacre de cerf d'or, posé de front et supportant une croix pattée du même. Les armoiries se trouvent également sous le badigeon qui recouvre la pierre encastrée dans le cuir découpé du fronton.

  • Précision état de conservation

    Le marbre est abimé en de nombreux endroits.

  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/25 (étude Royer). Vidimus de l'épitaphe de l'archidiacre Nicolas Nivelle, à la demande du chanoine Michel de Lestrange, vivaire général, le 19 juin 1756. Il est précisé que l'épitaphe se trouve dans la chapelle Saint-Symphorien, devant le lieu où a été inhumé Nicolas Nivelle et que ses armoiries se trouvent sur le frontispice et au bas de l'épitaphe.

  • Archives de l'évêché de Luçon. Registre des délibérations du Conseil de fabrique : Le 4 juillet 1817, on demande à Fleury de restaurer le mausolée qui est au-dessus du confessionnal de la chapelle Saint-Symphorien.

  • Conservation des Antiquités et Objets d'Art de Vendée. Étude préalable à la restauration du décor du bras sud du transept, par Pascal Prunet, architecte en chef MH, en décembre 2003.

Bibliographie

  • ROCHEBRUNE, Octave de. Un évêque artiste. Pierre de Nivelle, évêque de 1637 à 1660. Revue du Bas-Poitou, 1889.

    p. 140
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général