Dossier d’œuvre objet IM72002762 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Forêt de Bercé
  • recensement des peintures murales, Sarthe
Peinture monumentale : anges, personnages les mains jointes, moine
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Forêt de Bercé - Le Grand-Lucé
  • Commune Pruillé-l'Éguillé
  • Adresse place du 11-novembre-1918
  • Emplacement dans l'édifice les peintures sont situées sur le mur oriental du chœur autour et derrière les autels
  • Dénominations
    peinture monumentale
  • Titres
    • Anges
    • personnages les mains jointes
    • moine
  • Parties constituantes non étudiées
    peinture monumentale

Après l'agrandissement du chœur au XVIe siècle, le mur oriental fut entièrement couvert dans sa partie inférieure d'un décor historié distribué de part et d'autre de la baie axiale. Des rapprochements stylistiques avec les peintures de l'église de l'ancien prieuré de Château-l'Hermitage datées de 1600 permettent de situer l'exécution de ce décor à la fin du XVIe siècle ou au début du siècle suivant. Les petits fragments dégagés ne sont pas suffisants pour attribuer dès maintenant ces deux décors au même atelier, cependant la parenté d'exécution des visages avec des yeux en forme d'amande dont la paupière inférieure est ourlée d'un large trait brun. C'est également au début du XVIIe siècle que l'autel de la Vierge fut donné par le chanoine Michel Dionneau de Pruillé. Au début du XVIIIe siècle, les peintures furent badigeonnées, puis cachées derrière le retable édifié en 1723. Leur redécouverte date de 1971, le dégagement débuté de manière amateur, probablement par le prêtre de la paroisse, n'a jamais été poursuivi. Avertie de la découverte par le curé de Saint-Vincent-du-Lorouër, Madeleine Pré a pu se rendre sur place dans les années 1970 et poursuivre quelque peu le dégagement bien que les archives de la restauratrice n'en conservent aucune trace. En effet, dans le courrier du 10 septembre 1971 (voir en annexe), le prêtre ne signale qu'une seule figure d'ange.

  • Période(s)
    • Principale : limite 16e siècle 17e siècle

Les peintures sont exécutées à l'huile sur plusieurs couches de préparation. L'enduit très fin et lissé posé sur la maçonnerie a été recouvert d'une seconde couche d'enduit encore plus fine de couleur jaune (environ 3 mm), puis d'une couche de préparation blanche (environ 1 mm) et enfin de la couche picturale. Les fonds et les larges plages colorées sont appliqués à la brosse. La palette colorée est riche et variée avec des tons de vert, de bleu et de rouge d'une très grande intensité. Cette vivacité est due à l'utilisation de l'huile comme médium.

  • Catégories
    peinture murale
  • Matériaux
    • enduit, support peinture à l'huile
  • Précision dimensions

    h = 73 ; la = 13. Ces dimensions sont celles du moine. Le détail de l'architecture mesure 160 cm de haut et 14 de large, le personnage agenouillé avec un bâton fait 95 cm en hauteur et 25 en largeur.

  • Iconographies
    • ange
    • moine
    • figure: agenouillé, prière
  • Précision représentations

    Au nord, seule une architecture (porte en plein cintre surmontée de deux fenêtres) est visible à l'extrémité de la paroi. Côté sud, les éléments dégagés sont plus nombreux. La partie supérieure du décor est occupée par des anges et des personnages en prière dont on ne voit que les mains jointes. La partie inférieure réunie deux figures qui paraissent dans une attitude de recueillement, l'une laïque tenant un bâton et l'autre religieuse, probablement un moine à en juger par son vêtement. Au-dessus de ce dernier, un morceau de torse nu et percé pourrait appartenir à une représentation du Christ. La possibilité de reconnaître la stigmatisation de saint François d'Assise paraît peu probable puisque le torse est nu. Les éléments manquent pour identifier les scènes auxquelles ces figures appartiennent. La présence des anges et des personnages les mains jointes permet toutefois d'évoquer un Jugement dernier et le personnage au côté percé le Christ.

  • État de conservation
    • mauvais état
    • œuvre dissimulée
  • Précision état de conservation

    Les peintures recouvertes de plusieurs couches de badigeons et cachées derrière les retables ont été partiellement dégagées dans de petites zones facilement accessibles. Les quelques fragments visibles présentent des états très variables, certaines parties sont bien conservées et d'autres au contraire sont en très mauvais état du fait de la perte complète de la couche picturale. Les dégagements amateurs sont une des causes de ces destructions.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Mayenne. 295 J 1. Fonds Madeleine Pré, lettre du curé de Saint-Vincent du Lorouër du 10 septembre 1971.

Annexes

  • AD Mayenne, 295 J 1 : fonds Madeleine Pré, lettre du curé de Saint-Vincent du Lorouer adressée à Madeleine Pré le 10 septembre 1971.
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général