Photographe auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire.
- inventaire topographique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mauges-sur-Loire - Saint-Florent-le-Vieil
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Commune
Saint-Laurent-du-Mottay
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Adresse
rue de la Prévôté
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Emplacement dans l'édifice
Grande salle du rez-de-chaussée
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Dénominationssculpture
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Titres
Mêlant des figures encore toutes gothiques dans leur style (le lutin au grelot, le satyre, le dragon, le chien, la face grimaçante…) à des profils plutôt inspirés des modèles de la Première Renaissance (homme barbu, soldat casqué, Hermès…), le décor de la poutre de la grande salle du logis de la Prévôté suggère une production autour des années 1520-1530. Ce type de poutre sculptée de médaillons se retrouve par exemple, sous une forme plus aboutie, dans la grande salle du rez-de-chaussée de l'hôtel de Pincé à Angers construit vers 1528-1529. Notons que la figure du singe, assez rare en Anjou, se retrouve aussi sur l’une des clés de la voûte du cabinet du deuxième niveau de ce même édifice. Les médaillons à l’antique de la cheminée évoquent quant à eux, par leur modelé, ceux du cloître de la collégiale Saint-Martin de Tours élevé entre 1508 et 1519 ou encore ceux, légèrement plus tardifs, observables sur la cheminée de la grande salle du rez-de-chaussée de l’hôtel des Pénitentes d’Angers.
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 16e siècle
Ornée de cadres et de médaillons circulaires en bois sur chacune de ses faces visibles, la poutre de la grande salle présente aux arêtes des baguettes enrichies d’oves, de feuilles et de cordons perlées. Les médaillons s’inscrivent dans de larges couronnes laurées, garnies de feuillages et de fruits. Certaines couronnes portent des têtes d’anges ou d’enfants. Tout ce décor a été appliqué sur la pièce de bois au moyen de pointes.
La face nord de la poutre présente actuellement six médaillons circulaires figurant d’est en ouest, plusieurs personnages de profil : un guerrier casqué avec une mentonnière, des profils de femmes portant une coiffe, une tête d’homme avec un chaperon, un lutin portant un chapeau en forme de chien avec un grelot et un profil d’homme avec un chapeau. D’après les observations de Célestin Port, cette face devait porter onze médaillons à l’origine. Lors de sa visite en 1877, l’érudit angevin n’en comptait déjà plus que neuf. Germain Dufour avait déjà remarqué en 1921 que les travaux de rénovation de la salle de classe exécutés par René Goblot en 1900 avait conduit à déclouer les médaillons et les cadres pour repeindre les poutres. Leur ordre et leur disposition furent modifiés à ce moment-là ; par ailleurs, les artisans en remirent certains alors conservés dans le grenier. Le lutin avec le grelot de la face nord par exemple ne figure pas dans la description de Célestin Port qui identifiait alors sept figures humaines, un chien et un aigle.
La sous-face de la poutre présente le décor le plus riche et sans doute le plus complet. Toujours d’est en ouest, il se compose d’une sorte d’escargot à tête humaine, dans le premier cadre rectangulaire, (Fig. 9), suivi de neuf médaillons (un sphinx, un chien avec un arrière d’éléphant, un autre chien avec une tête de dragon, un centaure, un soleil, un griffon, une sirène (Fig. 10), un satyre, un personnage grimaçant) et d’un dragon dans le dernier cadre. L’ordre et la description des cadres et des médaillons sont les mêmes que celles données par Jules Spal et Célestin Port à la fin du XIXe siècle. Il se pourrait que cette disposition soit celle d’origine.
Enfin, la face sud de la poutre, du côté du foyer, présente actuellement onze médaillons : deux profils d’hommes avec une collerette, un nourrisson, un profil de femme avec une fleur dans les cheveux, un profil d’homme barbu coiffé de banderoles flottantes, deux singes adossés, une femme avec une coiffe, Hermès, un aigle se pinçant l’aile, une femme avec une queue de cheval, une femme avec une coiffe. Jules Spal en avait compté neuf en 1870, dont sept à figures humaines. Le médaillon avec les deux singes était alors détaché, mais il était remis en place en 1877 lors du passage de Célestin Port. Les deux cadres, eux, étaient alors détruits.
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Catégoriessculpture
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Structures
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Matériaux
- bois, décor
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Mesures
- d : 24 cm (faces nord et sud)
- d : 32 cm (sous-face)
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Iconographies
- médaillon, figures mythologiques, portrait, représentation animalière, ornementation, représentation scientifique
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Inscriptions & marques
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État de conservation
- remontage
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé MH
classé au titre immeuble, 1968/10/15
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Référence MH
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
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Documents d'archives
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Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; AOA carton 416 AUZAS, notes de visite de l'abbé Ruais, CAOA, 26 août 1975 ; mémoire Cassin, 28 septembre 1975.
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Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine : documentation immeubles.
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Archives départementales de Maine-et-Loire ; 2F1/12. Fonds Spal, Saint-Laurent-du-Mottay.
Bibliographie
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CHAPRON, Joseph. La renaissance angevine. Savenay : Allair, 1896.
p. 48-50 -
DUFOUR, G. Une œuvre d'art qui disparaît. Mémoires de la Société nationale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers, 1921.
tome XXIV, p. 119-127 -
PALUSTRE, Léon. La Renaissance en France. Dessins et gravures sous la direction de Eugène Sadoux. Tome III : Bretagne, Maine, Anjou, Angoumois, Aunis et Saintonge. Paris : Quantin, 1885.
p. 202 -
PORT Célestin, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire. Paris : Dumoulin, Angers : Lachèse et Dolbeau, 1878.
tome III, p. 411 -
URSEAU, Charles (chanoine). La peinture murale décorative en Anjou, du XIIe au XVIIIe siècle. Angers : G. Grassin, 1918.
p. 27, 194-195
Documents figurés
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3 photographies NB, Prat, 1969 : MH 276300 à MH 276302 ; 2 photographies NB, Neury, 1969 : MH 276436 à MH 276437. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine).
Chercheur auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire.
Manoir dit logis de la Prévôté, puis mairie et école, aujourd'hui mairie déléguée de Saint-Laurent-du-Mottay
Adresse : 2 rue de la Prévôté
Chercheur auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire.