Dossier d’œuvre architecture IA49000902 | Réalisé par
Letellier-d'Espinose Dominique (Contributeur)
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
Biguet Olivier (Contributeur)
Biguet Olivier

Chercheur auprès de la Ville d'Angers jusqu'en avril 2024.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Angers intra-muros
Hôtel de Pincé, actuellement musée Pincé, 32 bis rue Lenepveu
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Angers intra-muros - Angers Centre
  • Commune Angers
  • Lieu-dit quartier Centre-ville
  • Adresse 32 bis rue Lenepveu , 8 rue de l' Espine
  • Cadastre 1840 H2 513-514  ; 1980 BS 193-200  ; 1999 BS 193-200
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel de Pincé
  • Destinations
    musée
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin, puits, communs

Jean de Pincé acquit une demeure dite "les Créneaux" le 22 décembre 1522 d'un prêtre, François Geslin, qui venait de l'acheter le 30 avril précédent du chapitre de Saint-Maurille. Selon la description d'époque, c'était une vaste maison de chapellenie à triple corps qui dépendait de ce chapitre, "ruyneuse et subjecte à de grosses réparations". Jean de Pincé, sieur du Bois de Sarrigné, des Brosses, de Noirieux et autres terres, était échevin perpétuel en 1509, lieutenant du juge ordinaire d'Anjou, puis lieutenant général criminel en la sénéchaussée ; il fut maire d'Angers à trois reprises, en 1511-1512, en 1515-1516 et encore en 1538, année de sa mort. Jean de Pincé entreprit de construire une nouvelle demeure en remplacement, digne de son statut. Traditionnellement considéré comme commencé à partir de cette date d'acquisition, le chantier ne fut en fait engagé qu'à la fin de cette décennie, au regard d'une analyse dendrochronologique des planchers du corps principal (la charpente est moderne), l'aile à gauche de la tour d'escalier, partie la plus ancienne de l'hôtel. Les circonstances de ce délai entre acquisition et constructions ne sont pas connues. L'analyse des bois donne néanmoins plusieurs dates d'abattage dans cette décennie 1520, entre 1522d et 1529d, dont un bois, provenant du plancher de la grande salle du rez-de-chaussée, précisément circonscrit dans l'automne-hiver 1528-1529d, qui de fait permet de dater finement la partie la plus ancienne de l'édifice. La tour d'escalier est dans la continuité constructive et stylistique de ce premier corps de logis qui suppose une même campagne d'édification. Le pavillon droit relève d'une seconde étape, avec une date portée 1535 inscrite encore au XIXe siècle avant la restauration de l'édifice sur l'allège de la fenêtre du premier étage sur cour et au bas des pilastres de cette même fenêtre. L'hôtel est attribué à l'architecte Jean Delespine, attribution donnée dès le XVIIe siècle par l'historiographe de l'Anjou Jacques Bruneau de Tartifume dans son ouvrage Angers contenant ce qui est remarquable en tout ce qui estoit anciennement dict la ville d'Angers (1623). Malgré l'absence d'archives, cette attribution peut être retenue par des comparaisons stylistiques avec d'autres édifices attestés. Mais en raison de la date d'acquisition de 1522 considérée comme le point de départ de la construction à mettre en rapport avec la date de naissance de l'architecte vers 1505, on ne lui attribuait que la partie la plus tardive. Avec l'analyse dendrochronologique qui repousse le début de la construction à la fin de la décennie, l'attribution peut désormais être élargie à l'ensemble de l'hôtel.

Des acquisitions voisines, logis du Pied-de-Biche, du Figuier, sont attestées vers 1540, notamment pour loger les écuries, ainsi situées sur l'autre front de la rue de l'Espine (anciennement rue Basse-du-Figuier). Puis l'hôtel fut agrandi en 1558 par le fils, Christophe de Pincé, qui fut également maire d'Angers, par un terrain en contrebas de l'hôtel qui accueillait principalement un logis secondaire (actuels bâtiment et cour de communs, 8, rue de l'Espine) et un jardin traversant jusqu'à la rue de la Roë (anciennement rue des Forges). Conservé seulement jusqu'au début du XVIIe siècle, ce dernier est ensuite détaché de la propriété : en 1615, le fils de Christophe de Pincé, René de Pincé, conseiller au parlement de Paris et conseiller d'Etat, était en prison pour dettes au Châtelet de Paris, et la demeure saisie au profit de Pierre Lechat, sieur de la Touche et président au présidial d'Angers. Puis la demeure passa par héritage à la famille Varice. C'est dans cette première moitié du XVIIe siècle que date le bâtiment de communs en contrebas de l'hôtel, 8, rue de l'Espine, toujours en place. Gaspard et René Varice, respectivement trésorier général de France à Tours et auditeur des comptes en Bretagne vendirent l'hôtel en 1653 à Antoine Avril du Vau, commissaire des guerres à Angers. Une nouvelle vente intervint en 1707, et l'hôtel fut cédé alors à Charles Béritault, sieur du Pontreau, juge au présidial. La famille Béritault garda l'hôtel jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sans nécessairement y habiter : dans les dernières décennies avant la Révolution, il était loué à une école dénommée la "pension verte". En raison de l'émigration de la famille Béritault, la demeure fut vendue alors comme bien national. Elle passa alors en 1796 à Charles-Pierre Mame, fondateur de la célèbre dynastie d'imprimeurs. Après avoir été occupé par divers propriétaires - un notaire dans les matrices cadastrales de 1840 - l'hôtel de Pincé fut acquis par le peintre Guillaume Bodinier qui le légua à la ville en 1861 pour une destination artistique. Le projet de restauration de l'édifice, en très mauvais état (ruine des lucarnes, perte de la toiture de l'escalier, reprise complète à l'économie de l'étage-attique côté cour…) fut dans un premier temps confié à l'architecte Félix Duban, mais cette mission d'études n'eut pas de suite. Ce fut finalement Lucien Magne, fils de l'architecte Auguste Magne (le second architecte du théâtre d'Angers) qui en entreprit la restauration dans la décennie 1880 pour abriter la collection du peintre Lancelot-Théodore Turpin de Crissé récemment offerte à la Ville (en 1859). L'inauguration du musée Pincé intervint en 1889. De cette restauration, date la construction du pavillon de conciergerie contre le pignon du grand corps, qui fit disparaître un petit corps de logis datant de la construction même de l'hôtel. L'étage-attique de l'aile droite de 1535 fut supprimé, l'architecte Magne le pensant (à tort) rajouté ultérieurement ; la couverture en pavillon fut alors transformée avec un pignon postérieur au lieu de la croupe postérieure originelle. Les parements des élévations sont largement refaits, comme un certain nombre de sculptures à l'intérieur sont reprises, les cheminées (à l'exception semble-t-il de celle dans le comble du grand corps gauche) et charpentes sont neuves, le premier étage de l'aile droite

Depuis, l'hôtel de Pincé connut encore trois restaurations successives, au début des années 1930 (architectes Jean Hardion puis Maurice Lotte, "les façades de l'hôtel sont en mauvais état, particulièrement la tour d'escalier, le pignon nord et les parties situées au-dessus de l'entrée" - Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie), dans les années 1970 (architecte Bernard Vitry, "l'ensemble des façades est en assez piteux état") et la dernière au début des années 2010 (architecte Gabor Mester de Parajd).

 

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 16e siècle
    • Principale : 1er quart 17e siècle
  • Dates
    • 1535, porte la date

L'hôtel de Pincé présente un caractère paradoxal : une apparence monumentale sur une petite parcelle particulièrement contrainte (quelque 400 m2, 16 m de large sur 22 m de profondeur environ) dans un quartier initialement constitué de rues très étroites dans lesquelles l'hôtel apparaissait brusquement, sans recul, caché de surcroît par un haut mur de clôture. Cet environnement a totalement disparu dans la refonte du centre-ville au début de la IIIe République : l'hôtel de Pincé se retrouve alors au cœur du nouveau quartier à l'urbanisme haussmannien autour de la place centrale du Ralliement. La sinueuse rue Haute-du-Figuier (3/4 m de large) sur laquelle donnait l'hôtel disparaît au profit de la large et rectiligne rue Lenepveu tracée beaucoup plus à l'est : le bâti qui fait désormais face à l'hôtel est à plus de 30 m du corps de logis principal, induisant une ample cour à l'inverse quelque peu surdimensionnée. La clôture de murs pleins a laissé place à une grille scandée de piliers d'un esprit caractéristique du XIXe siècle. La superficie primitive de la cour est matérialisée par un sol de pavés. La parcelle a été augmentée ultérieurement d'un jardin postérieur, devenu la cour de communs adressée 8, rue de l'Espine, en contrebas de l'hôtel : une seconde parcelle de 14 m x 6 m.

L'hôtel forme apparemment une équerre, avec une monumentale tour d'escalier ne vis, entre les deux corps. Mais contrairement à la disposition habituelle, les deux corps ne forment pas véritablement équerre, mais sont parallèles l'un par rapport à l'autre : l'aile droite, entre la tour et la rue latérale de l'Espine, présente son petit côté sur la cour et sa plus grande longueur sur cette dernière rue, permettant ainsi un plus grand développement – une manière astucieuse de se confronter à l'étroitesse du terrain. L'aile gauche constitue le corps principal (15 m x 7 m) comportant les pièces de réception, salles basse et haute, ainsi que de petites pièces postérieures de moindre hauteur, permettant d'en augmenter le nombre, à usage de sallettes et de cabinets. Deux travées de baies et demi-baies en composent la façade sur deux niveaux que surmontent deux monumentales lucarnes à deux jours superposés, la partie supérieure à la manière d'un petit temple. Le pignon aveugle fait face à la rue Lenepveu. Le massif de la tour, particulièrement impressionnant (4 m x 8 m de profondeur), présente un plan en double carré : le premier carré est occupé par l'escalier en vis tandis que le carré postérieur est constitué d'une pile de cabinets, au nombre de quatre (le dernier, éclairé par une baie géminée à arcs en plein cintre, aurait peut-être eu une fonction d'oratoire) sur un premier espace au rez-de-chaussée. Celui-ci distribue chacune des deux ailes et fait office en quelque sorte de sas général et forme comme une antichambre avant l'heure pour accéder aux pièces d'appartements qui composent l'aile droite, le rez-de-chaussée à l'usage de Monsieur, celui d'étage pour Madame, selon toute probabilité. Ce second corps, éclairé sur la cour par une seule travée, en montre deux sur la rue de l'Espine, encore à raison de baies et de demi-baies : la distribution intérieure a été bouleversée lors de la première restauration de l'édifice, mais le rez-de-chaussée présente encore un refend intérieur qui sépare l'espace en deux pièces, chambre et garde-robe, disposition d'origine qui se dupliquait à l'étage et probablement dans l'étage-attique disparu au XIXe siècle. Des retraits dans des tourelles cantonnent ce corps d'habitation, dont celui antérieur, à l'angle de la cour, est porté par une exceptionnelle trompe conique et sous le coin. L'architecte a utilisé remarquablement la forte déclivité du terrain en logeant les parties de service en étage de soubassement sous l'aile droite, de façon à ménager des ouvertures sur la rue latérale pour cuisine et office, et encore un niveau de sous-sol en dessous. Deux niveaux de caves existent également sous le corps principal gauche et une cave a même encore été aménagée sous la cour : l'espace est ainsi utilisé au maximum. La qualité de l'édifice s'apprécie encore par des élévations extérieures entièrement parementées en tuffeau, à l'instar de celles du logis Barrault. Un soin particulier a été apporté à la décoration intérieure. L'escalier en vis se pare de niches sous dais sculptés, et une magnifique porte au motif du suicide de Lucrèce ouvre sur la salle du premier étage, supputant ainsi l'affectation de l'étage à Madame. De remarquables voûtes couvrent le sommet de l'escalier et les deux premiers espaces au revers de la vis. Le couronnement de l'escalier présente un voûtement à six voûtes d'ogives avec liernes et tiercerons sur une colonne centrale, les clés présentant les signes du zodiaque et les voutains un motif d'étoiles signifiant le ciel. La pièce du rez-de-chaussée faisant sas d'entrée est couverte d'une rare voûte en pendentif, clavée et portée par des nervures en caissons, chef d'œuvre de stéréotomie qui se manifeste encore par la faiblesse de la flèche. Le cabinet en entresol au-dessus est le joyau intérieur de l'édifice par sa structure et son décor : une voûte plate dallée à caissons, ornée de vingt-cinq clés en forme de médaillons dont le programme iconographique, ésotérique, résiste malheureusement à l'analyse mais manifeste indéniablement l'ambition de la demeure. Les plafonds sculptés des deux salles superposées du corps principal sont aussi à signaler, amplement moulurés et ornés de bustes d'hommes et de femmes, de blasons et d'animaux fantastiques. Celui du rez-de-chaussée est plus spectaculaire, illustrant la hiérarchie des niveaux, cette salle étant la salle de réception par essence et par ailleurs celle de Monsieur.

  • Murs
    • calcaire
    • schiste
    • enduit partiel
    • bossage
    • moyen appareil
    • moellon
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    sous-sol, étage de soubassement, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • appentis
    • pignon découvert
    • croupe
    • croupe ronde
  • Escaliers
    • escalier hors-œuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
  • Typologies
    hôtel à cour antérieure (type A)
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
    • sculpture
    • menuiserie
  • Représentations
    • colonne
    • ornement géométrique
    • pilastre
    • rinceau
    • couronne végétale
    • armoiries
    • balustre
    • triangle
    • losange
  • Précision représentations

    La cheminée ancienne du comble du logis de gauche présente des piédroits en forme de colonne avec des consoles portant un manteau à motif de triangles et losanges. Les autres cheminées, modernes, sont à décor Renaissance plus ou moins orné : la plus riche dans la grande salle du rez-de-chaussée présente un décor de pilastres, de rinceaux et de frise de balustres, de couronnes végétales avec les blasons des commanditaires. Les portes donnant sur l'escalier sont d'un style François 1er, avec des panneaux à motifs de triangles et losanges.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, escalier, échauguette, voûte, plafond
  • Protections
    classé MH, 1875
  • Précisions sur la protection

    Hôtel Pincé (cad. 1980 BS 193) : classement par liste de 1875.

  • Référence MH

L'hôtel de Pincé est avec le logis Barrault la demeure la plus exceptionnelle d'Angers, de réputation nationale, souvent cité dans l'architecture française de la Renaissance. A Angers, cet hôtel occupe une place à part, car la première Renaissance n'est quasiment pas représentée pour les hôtels, contrairement à la seconde Renaissance largement présente à travers un corpus homogène de grandes demeures. A défaut d'archives anciennes éclairant son architecture et notamment ses dispositions intérieures, l'hôtel de Pincé est connu pour être une œuvre du célèbre architecte Jean Delespine, le plus notable des architectes de l'Anjou au XVIe siècle, auteur de constructions majeures tels la tour centrale de la cathédrale et le château de Serrant, sans compter de remarquables tombeaux. L'historiographe Jacques Bruneau de Tartifume cite en 1623 cet hôtel parmi ses œuvres. L'hôtel de Pincé apparaît comme une architecture particulièrement sophistiquée, un laboratoire d'expérimentations, où tout est pensé dans les moindres détails, l'originalité du plan sur une parcelle contraignante, la science de la distribution intérieure, la nouveauté de certaines formes - lucarnes, encadrements des fenêtres qui préfigurent les chambranles de la seconde Renaissance  -, la qualité de l'ornementation. Enfin, la recherche de la stéréotomie - la trompe conique et sous le coin, l'une des premières en France, les voûtements spectaculaires des petites pièces - constitue probablement l'élément le plus marquant de cet édifice hors norme, conçu indéniablement comme un manifeste de l'architecte de son temps et le morceau de bravoure de son auteur, pourtant à l'orée d'une longue carrière.

Documents d'archives

  • AMH Croisilles ; 1421-1422. Dossier de restauration (1861-1935).

  • Déclaration au fief de Saint-Maurille de Renée Fournier et de son fils Christophe pour sa maison nouvellement édifée vulgairement appelée les Créneaux, 8 mars 1540. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; E 3611).

  • Déclaration rendue au fief du roi par René Fournier, fils de Jean de Pincé et René Fournier, pour les ouvrages en saillie sur la rue du Figuier du grand corps d'hostel et maison neusve (8 avril 1542). (Archives départementales de Maine-et-Loire ; E 3611).

  • Estimation de la maison rue Haute du Figuier n° 691. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 1 Q 160).

  • Procès-verbal d'estimation, n° 233, de la maison rues Haute et Basse soumise par le citoyen Mame imprimeur, 1er messidor an 4 (19 juin 1796). (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 1 Q 123).

  • Extrait de délibération municipale ; choix de l'architecte parisien Duban pour dresser un devis des réparations, 7 juil. 1860. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 1).

  • Vente Léon Gernigon à Guillaume Bodinier, notaires Neveu-Souchay, 16 juil. 1860. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 1).

  • Devis de restauration extérieure, [par F. Duban], vers 1860. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 1).

  • Archives municipales d'Angers ; 88 M 1. Acte de donation par M. Bodinier du Logis Pincé au profit de la ville d'Angers, étude Souchay, 27 mars 1861.

  • Archives municipales d'Angers ; 88 M 1. Résumé du travail de M. Duban, devis de restauration intérieure et extérieure, coût 50 000 F, par A. Aïvas, architecte de la ville, 16 mars 1861.

  • Lettre de Lucien Magne au maire d'Angers, commentant son projet de restauration, 4 juin 1877. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 2).

  • Lettre au maire de Lucien Magne, proposant un nouvel architecte d'exécution, 24 avril 1881. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 2).

  • Lettre au maire et devis de restauration, par Lucien Magne, 27 mai 1883. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 2).

  • Archives municipales d'Angers ; 88 M 2. Extrait du registre des délibérations du Conseil municipal, 24 sept. 1883, 16 nov. 1883.

  • Devis d'achèvement des travaux de restauration par Lucien Magne, 1885. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 2).

  • Lettre de Lucien Magne au maire d'Angers relative à l'état d'avancement du chantier, 4 déc. 1886. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 2).

  • Lettre-devis au maire de l'architecte-paysagiste à Angers A. Killian, relative à la plantation et la mise en état de la cour d'entrée de l'hôtel Pincé, 12 juil. 1888. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 8).

  • Angers. Hôtel des ducs d'Anjou (Anjou). Gravure sur acier, 19e siècle. 260 x 350 mm. (Musées d'Angers ; récol. 918.115, inv. Labalte 363).

Bibliographie

  • BIGUET, Olivier, LETELLIER, Dominique, LESSEUR, Catherine. Villes et Pays d'art et d'histoire. Angers. Laissez- vous conter l'hôtel de Pincé. Ministère de la Culture - Ville d'Angers, 2002.

  • BRUNEAU DE TARTIFUME, Jacques. Angers contenant tout ce qui est remarquable..., 1623. Publié par le chanoine Th. Civrays. Angers : Société des Amis du Livre angevin, 1932.

    p. 45, 60
  • DENAIS, Joseph. Armorial général de l'Anjou. Angers : Germain et Grassin, 1885.

    t. 2, p. 60, t. 3, p. 47
  • JOUBERT, André. La restauration artistique de l'hôtel de Pincé. Rev. Anjou, 1881, n. s., 2.

    p. 153-164
  • JOUBERT, André. La restauration artistique de l'hôtel de PincéRev. Anjou, 1886, n. s., 12.

    p. 209-226
  • JOUBERT, André. L'inauguration de l'hôtel de Pincé (1er juillet 1889)Rev. Anjou, 1889, n. s., 19.

    p. 99-107
  • PINIER, Paul-Marie. Le Logis Pincé. CONGRES ARCHEOLOGIQUE DE FRANCE. 77. 1910. Angers, Saumur.

    vol. 1, p. 246-250
  • PORT, Célestin. Notice sommaire sur l'hôtel de Pincé, dit hôtel d'AnjouRev. Anjou, 1861, 3e s., 2.

    p. 27-33

Documents figurés

  • Hôtel du logis de Pincé : plan et coupe des bâtiments : plans du rez-de-chaussée et des différents étages, coupe transversale, avant restauration (?). Dessin, par Duban, [1861], éch. 1 : 50. 660 x 950 mm. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 6218).

  • Projet de restauration : plan général du rez-de-chaussée et plans de la cage d'escalier. Dessin et lavis aquarellé, par Magne, Louis (architecte), 1876-1877, éch. 1 : 50. 980 x 655 mm. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 8102).

  • Logis Pincé. Rez-de-chaussée. Plan, par Bricard, Ernest (architecte), 1942, éch. 1 : 100. 415 x 750 mm. (Service départemental de l'Architecture et du Patrimoine de Maine-et-Loire).

  • Façade sur la rue de l'Espine. Dessin, par Maillard, Alphonse (architecte), [19e siècle, ap. 1866]. 425 x 290 mm. (Musées d'Angers ; récol. 918.107, inv. Labalte 371).

  • Elévation antérieure, partie droite. Dessin, par Maillard, Alphonse (architecte), [19e siècle, ap. 1866]. 600 x 425 mm. (Musées d'Angers ; récol. 918.106, inv. Labalte 370).

  • Hôtel Pincé. Angers. Facade principale. Restauration : élévations orientées à l'est, vers la rue Lenepveu. Dessin aquarellé, par Magne, Louis (architecte), 1876, éch. 1 : 50. 780 x 480 mm. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 8100).

  • Hôtel Pincé. Angers. Façade sur la rue de l'Espine (restauration). Relevé aquarellé, par Magne, Louis (architecte), 1876, éch. 1 : 50. 875 x 578 mm. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 8101).

  • Hôtel de Pincé. Angers. Détail d'une travée de la façade sur la cour. Relevé aquarellé, par Magne, Lucien, 1876, éch. 1 : 40 et 1 : 10. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 8105).

  • Projet de restauration : détail sur la travée gauche (est) de la façade orientée rue de l'Espine et autres motifs sculptés de l'édifice. Dessin et lavis, par Magne, Louis (architecte), 1876-1877, éch. 0,10 pm et 0,25 pm. 985 x 654 mm. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 8104).

  • Projet de restauration : détails d'élévations, (tourelle, troupe, porte sur cour). Plans, par Magne, Louis (architecte), 1876-1877, éch. 0,10 et 0, 25 pm. 1070 x 830 mm. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 8106).

  • Projet de restauration : coupes et détails intérieurs de l'escalier. Dessin et lavis aquarellé, par Magne, Louis (architecte), 1876-1877, éch. 0,10 et 0,05 pm. 999 x 655 mm. (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine ; 8103).

  • Hôtel de Pincé. Plan du jardin : projet d'aménagement. Dessin, encre et aquarelle sur calque marouflé, n. s. (A. Killian?), n. d. (1888 ?). 690 x 495 mm. (Archives municipales Angers ; 88 M 8).

  • Maison à la Ville rue de l'Espine : projet de fermeture du portail, élévation sur rue. Dessin à la plume et aquarelle sur papier bistre, par Rohard, Jules conducteur, 23 janv. 1903. 440 x 450 mm. (Archives municipales d'Angers ; 88 M 16).

  • Plan des niveaux, relevé par le Service d'Architecture de la ville d'Angers. Dessin au crayon et à la plume sur calque, 30 nov. 1961, éch. 1 : 200. 739 x 432 mm. (Archives municipales d'Angers ; 1 Fi 2241).

  • Vue d'ensemble sur la cour d'entrée. Dessin à la mine de plomb, par Benoist, Félix (peintre, dessinateur, lithographe), 1838. 230 x 290 mm. (Musées d'Angers ; 918.108, inv. Labalte 360).

  • Vue d'ensemble avant restauration, depuis la rue Lenepveu. Gravure sur acier, par Sir Ernest, Georges (graveur anglais), 19e siècle. 210 x 160 mm. (Musées d'Angers ; récol. 918.118, inv. Labalte 368).

  • Vue d'ensemble depuis la rue Lenepveu, avant restauration. Photogr., par Dubut, [v. 1875]. 235 x 170 mm. (Musées d'Angers ; récol. 918.117, inv. Labalte 369).

  • La tour d'escalier, avant restauration. Photogr., par Longrois, E. (photographe), [3e quart 19e siècle]. 254 x 197 mm. (Musées d'Angers ; AMD 843-3°).

  • Elévation antérieure du corps de logis droit, avec la tourelle sur trompe au premier plan, avant restauration. Photogr., par Longrois, E. (photographe), 3e quart 19e siècle. 254 x 197 mm. (Musées d'Angers ; AMD 843-3°).

  • Corps de logis droit, travée de l'élévation antérieure et trompe de la tourelle antérieure droite, avant restauration. Photogr., par Longrois, E. (photographe), [3e quart 19e siècle]. 257 x 188 mm. (Musées d'Angers ; AMD 848-3°).

  • Logis : élévation postérieure. Photogr., [fin 19e siècle]. 350 x 260 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 5 Fi 71).

Date(s) d'enquête : 1983; Date(s) de rédaction : 1990
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville d'Angers
Letellier-d'Espinose Dominique
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Biguet Olivier
Biguet Olivier

Chercheur auprès de la Ville d'Angers jusqu'en avril 2024.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.