Les deux figures de saints furent vraisemblablement exécutées à la fin du XVe ou dans les premières décennies du XVIe siècle. Elles pouvaient appartenir à un programme plus étendu qui aurait couvert l'ensemble de l'absidiole. D'ailleurs la disposition des deux figures sur la paroi permet de supposer que d'autres saints pouvaient être peints symétriquement sur le côté méridional de l'absidiole. Cependant les reprises de maçonneries visibles de ce côté les ont probablement détruits. Une note de René Planchenault, datée du 17 décembre 1955, mentionne la découverte de deux personnages incomplètement dégagés sans préciser leur localisation, mais il ne fait aucun doute qu'il s'agit des saints peints dans la chapelle sud. Tous les deux furent signalés par Jean Martin-Demézil dans la notice qu'il consacra à l'église dans le volume du Congrès archéologique de l'Anjou paru en 1964. Toutefois, l'auteur en proposa une identification tout à fait fantaisiste. Depuis 1955, les fragments sont restés en l'état.
Outre ces peintures, deux décors dont il ne subsiste rien aujourd'hui furent signalés au XIXe siècle. Le premier, en 1848 par le curé de la paroisse qui en restaurant son église découvrit des "vieilles peintures" dont un blason. Le second par Célestin Port qui notait en 1878 l'existence d'un Baptême du Christ sur le deuxième pilier du bas-côté nord de la nef, une peinture désormais détruite.
Photographe auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine jusqu'en 2018.