L'ancienne église Notre-Dame a reçu sa première décoration peinte vers 1170-1180, soit peu après sa construction. Cette campagne picturale a été repérée dans le chœur et la croisée de transept. Une nouvelle décoration a été réalisée vers 1200 pour orner l'ensemble de l'édifice. Vers 1250, une nouvelle peinture sur badigeon (non étudiée) recouvre la quasi-totalité du décor précédent. Elle représente un appareil de pierre de taille à double joint rouge sur fond blanc orné dans chacun des modules d'une tige garnie d'une fleur à cinq pétales. Dans la croisée du transept, cette couche conserve les quatre évangélistes du décor précédent.

Les décors ultérieurs sont plus ou moins étendus et disséminés dans l'église. A l'extrémité orientale du mur nord du vaisseau central de la nef, subsiste un fragment d'une scène non identifiée peinte peu avant le milieu du XIIIe siècle (IM49002460).

Sur le mur sud du chœur, une Résurrection du Christ de grande qualité a été peinte vers 1400. Au XVe siècle, plusieurs scènes ont été peintes dans les absides nord et sud du transept (non étudiées). Avant la campagne de restauration prévue en 2015-2016, se devinent un plausible martyre de sainte Appolonie sur le mur nord de la travée droite de l'abside nord et, en dessous d'elle, une scène non identifiée avec un personnage tenant un instrument à longue hampe dirigé vers une croix fichée au sol. Sur le mur, côté nord, de l'abside, est actuellement visible la partie basse d'une Vierge à l'Enfant priée par un couple et un religieux qui semblent accompagnés de leurs saints protecteurs respectifs. Le registre de soubassement est décoré d'un treillis en losange fait de cordes à deux torons rouge et blanc.

Dans l'abside sud, une armoirie dégradée, un encadrement architecturé et des traces colorées sont visibles. Une croix de consécration est conservée sur le mur sud du bras sud.

Le mur sud de la nef présente deux grandes images du XVIe siècle en cours de restauration : vers l'est, un immense saint Christophe et vers l'ouest, une Cavalcade des sept péchés capitaux. Sur la seconde colonne des arcades de passage entre le vaisseau central et le bas-côté nord de la nef, l'image d'un Christ aux liens a sans doute été peinte au XVIIe siècle.

L'église a reçu un décor ornemental fait d'un appareil de pierres de taille de grandes dimensions (non étudié) à la reprise du culte au début du XIXe siècle. Gris dans le transept et jaune dans la nef, il est accompagné de grands cercles, aujourd'hui vides, qui servaient de fonds aux nouvelles croix de consécration de l'édifice. Ce décor ornemental était-il contemporain ou à peine plus ancien que l'Assomption peinte en 1823 sur l'arc triomphal ? Cela n'est plus possible à définir, l'appareil monumental ayant été détruit dans sa quasi-totalité lors des restaurations de 2013-2014.