Dossier d’œuvre architecture IA85003225 | Réalisé par
Suire Yannis (Contributeur)
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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  • inventaire topographique, Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
Laiterie industrielle coopérative du Mazeau ; 67 et 68 chemin de l'Ancienne laiterie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de la Vendée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
  • Commune Le Mazeau
  • Lieu-dit la Poublée
  • Adresse 67 et 68 chemin de l' Ancienne laiterie
  • Cadastre 1835 E 1426  ; 2023 D 721, 755, 757, 758
  • Dénominations
    laiterie industrielle
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, atelier de conditionnement, laboratoire, magasin industriel, cheminée d'usine, citerne, transformateur, garage, quai, bureau, logement patronal

De l'usine de noir animal Moreau à la faillite Chauvet

Aucune construction n'apparaît à cet endroit sur le plan cadastral de 1835. La conche qui passe aujourd'hui à proximité des bâtiments, au sud, est un vestige de l'ancien canal ou bief qui circulait entre Damvix et Le Mazeau. L'essentiel de l'itinéraire de ce bief a été réutilisé au milieu du XIXe siècle lors du creusement de la rigole de la Rigole de la rive droite, sauf ici où ce canal passe plus au sud.

Néanmoins, la proximité de ce nouveau canal est probablement un facteur favorable à l'implantation d'une nouvelle activité industrielle et commerciale. Selon le cadastre, une première usine est en effet créée ici dès 1869 pour le compte de Dominique Moreau (1823-1878), négociant originaire de Saint-Germain-de-Prinçay (la même année, il fait construire une maison au nord-est, actuellement 21 chemin de l'Ancienne laiterie, et il fait démolir l'ancien moulin à vent de Château-Musset, 87 allées du Château où il demeure au recensement de 1876). Il s'est associé à François Montigny, négociant à Fontenay-le-Comte, pour créer une usine de noir animal. Ce produit, autrement appelé charbon d'os ou charbon animal, est obtenu par combustion d'ossements dans des fours à l'abri de l'air. Fabriqué et commercialisé notamment à Nantes, il est utilisé comme engrais agricole, en particulier pour les terres argileuses et humides (comme le Marais poitevin) ou dans le Bocage vendéen, ou encore dans les raffineries sucrières pour la clarification du sucre. Montigny et Moreau, à la tête de cette "usine de noir" du Mazeau, sont mentionnés en 1875 comme créanciers de Louis Rochereau, fermier à Saint-Philbert-du-Pont-Charrault. Dominique Moreau meurt dès 1878, à 55 ans, et l'usine ferme alors sans doute ses portes.

Ses biens sont rachetés par François Chauvet (1850-1916), banquier à Fontenay-le-Comte, époux d'Octavie Deverteuil. Il reprend l'usine de noir animal mais il fait faillite en 1884-1885, ruiné par l'échec de son association formée en 1883 avec un autre banquier fontenaisien, Gabriel Badillé. La faillite Badillé-Chauvet est retentissante dans la région. Le 8 mars 1885 est organisée une vente aux enchères d'objets mobiliers dépendant de l'usine Chauvet-Deverteuil. Une autre vente a lieu le 12 août et concerne cette fois les bâtiments de l'usine, soit "de vastes magasins, machines à vapeur, chaudière en parfait état, trois paires de meules sur ces magasins, greniers, cour, fosse" et "un hangar ayant servi à la fabrication de la tuile". Sont aussi vendus trois terrains dans lesquels on extrait de la tourbe, situés dans les marais du Mazeau, ainsi que les maisons dépendant de la propriété, aux 21 rue de l'Ancienne laiterie et 87 allées du Château. Un temps emprisonné, François Chauvet semble ensuite quitter la région : il mourra à Paris en 1916.

La laiterie coopérative jusqu'au milieu du XXe siècle

Le cadastre mentionne un agrandissement de l'ancienne usine en 1886 pour créer une fromagerie. Il indique aussi la construction d'un nouveau bâtiment en 1888. Une Société coopérative de beurrerie est fondée le 9 novembre 1891. Jusqu'au milieu du XXe siècle, la laiterie comprend un alignement de bâtiments au sud, parallèle à la conche, et d'autres constructions adossées au nord. Des photographies prises en 1950 montrent l'alignement sud, formé d'ouest en est d'un hangar à piliers en pierre ; puis d'un corps de bâtiment à un étage, éclairé au sud par des ouvertures à encadrement en brique et pierre et à linteau en arc segmentaire ; et enfin, à l'est, de deux bâtiments en rez-de-chaussée, dont l'un, à l'extrémité est, à façade sur le mur pignon, doublé d'un autre bâtiment identique, au nord. L'ensemble de ces bâtiments, probablement construits à la fin du XIXe siècle, est couvert en ardoise. Différents bâtiments s'enchevêtrent à l'ouest et au nord. Le logement de directeur est probablement édifié, quant à lui, dans l'entre-deux-guerres.

A cette période, la laiterie développe toujours plus son activité. En 1925, elle obtient une médaille de bronze à Paris puis une médaille d'or en 1937 pour son beurre de table extra-fin. En 1931, la coopérative compte 718 adhérents, des cultivateurs-éleveurs répartis sur douze communes des environs, dans un rayon de 10 kilomètres. Ce nombre tombe à 543 adhérents en 1950. 4 millions de litres de lait sont alors collectés chaque année (5 avant la guerre). L'usine comprend un quai de réception, une salle des chaudières et une caséinerie, mais la plupart de ses bâtiments et équipements sont anciens, voire vétustes, et ne répondent plus aux besoins, dans des conditions d'hygiène non optimum.

La construction de la tour d'atomisation en 1947-1948

Au sortir de la guerre, les dirigeants de la laiterie, dont son président, Louis Mathé, et son directeur, Marcel Gautier, entendent lui donner une nouvelle ampleur et, pour cela, procéder à une vaste restructuration des bâtiments. Etalée sur deux tranches de travaux, elle est décrite dans un rapport présenté le 5 novembre 1948 par M. Gautier, puis dans mémoire du 27 mai 1950 rédigé par l'architecte Gaston Sené, de Niort, auquel l'opération a été confiée. La coopérative décide de délaisser l'industrie fromagère, trop développée dans la région et donc soumise à une trop forte concurrence, pour se réorienter vers la fabrication de poudre de lait. Le conseil d'administration du 4 mai 1947 puis l'assemblée générale du 1er juin entérinent à la fois cette décision et le fait de diviser les travaux en deux tranches successives, repoussant un premier projet de reconstruction totale proposé par Gaston Sené le 26 avril (ce projet comporte néanmoins l'essentiel des principes architecturaux qui seront mis en œuvre par la suite, notamment dans le type et la disposition des ouvertures, ou la création d'un quai ouvert au nord). La première tranche se limitera à transformer une partie des anciens bâtiments pour construire de nouvelles salles et abriter le matériel d'atomisation : dans le procédé qui sera mis en œuvre, dit procédé Spray, le lait est pulvérisé dans la partie supérieure d'une tour métallique, dite tour d'atomisation, chauffée par un courant d'air sec ; l'eau s'évapore et le lait tombe sous forme de poudre. Le projet est ambitieux : faire de la laiterie du Mazeau une usine pilote pour toute l'industrie laitière des Charentes et du Poitou.

Dans le projet de la première tranche de travaux présenté en juin-juillet 1947, l'architecte Gaston Sené propose de construire un corps de bâtiment à trois étages, abritant la tour d'atomisation. Ce bâtiment, en béton armé avec remplissage en briques, sera couvert d'un toit en ardoise. Il sera accolé à la chaufferie dans laquelle se trouve la cheminée en brique et qui sera agrandie. Construit en avant du bâtiment d'atomisation et de la chaufferie, un corps de bâtiment avec toit en terrasse présentera en façade une grande ouverture sur la chaufferie et six travées d'ouvertures à sa gauche (il s'agit de la partie centrale de l'actuelle façade est). L'alignement d'ancien bâtiments sud sera pour l'instant conservé. Le projet prévoit enfin la création d'un bassin de captage et d'une station de pompage, ainsi que l'agrandissement d'un transformateur électrique. Le coût de l'opération se montera à 2,7 millions de francs. Une demande de subvention est déposée auprès de l'Etat le 18 décembre 1947, aide accordée en octobre 1949 dans le cadre du Plan Marshall. Le permis de construire est octroyé dès le 21 avril 1948, suivi du lancement des travaux. Ceux-ci sont réalisés par l'entreprise Paul Ferré et Cie, siégeant à Colombes (Hauts-de-Seine) et à Niort. La réception définitive des travaux a lieu le 30 octobre 1950.

La reconstruction de l'usine en 1950-1951

A cette date, la seconde tranche de travaux est déjà sur les rails. Gaston Sené en présente les plans en avril-mai 1950. L'opération consiste cette fois en une réfection totale de l'usine, en démolissant les vieux bâtiments qui avaient été conservés dans la première tranche, et en enveloppant le bâtiment d'atomisation et la chaufferie par de nouveaux bâtiments. Au nord de la chaufferie, on construira un quai de déchargement ouvert, encadré par des laboratoires d'une part, des bureaux d'autre part. En arrière de la chaufferie et du bâtiment d'atomisation, prendront place une beurrerie avec salle de fabrication du beurre, chambres froides et salle des compresseurs au rez-de-chaussée, chambres à crème à l'étage. Une nouvelle aile sud sera construite. Elle sera plus courte à l'est que l'ancien alignement sud, de manière à ce que la nouvelle façade est s'aligne sur celle du corps de bâtiment précédant le bâtiment d'atomisation et la chaufferie. Cette nouvelle aile sud comprendra des magasins à poudre de lait, une caséinerie, de vastes greniers pour le stockage des emballages, un réfectoire, un vestiaire et des douches pour le personnel. Au nord-est de l'ensemble prendront place des réserves à mazout, à essence et à charbon.

Les bâtiments seront construits en moellons du pays, avec planchers en ciment armé, charpente métallique, couvertures en ardoise de Trélazé. Les enduits extérieurs présenteront un soubassement en ciment. A l'intérieur, les murs seront isolés au niveau du sol, avec soubassement en ciment ou en faïence. Les sols seront carrelés ou cimentés. Les plafonds seront constitués de mortier ou de brique creuse. Le tout abritera du matériel neuf et moderne, soit : une seconde chaudière, deux bascules à lait, deux bassins à lait récepteurs de 2000 litres, une écrémeuse de 5000 litres/heure, une cuve de maturation des crèmes de 2000 litres, une baratte-malaxeuse, une machine mouleuse-empaqueteuse automatique, une machine à laver les bidons, un nouveau matériel frigorifique.

Ce vaste projet est approuvé par le conseil d'administration le 25 juin 1950. La dépense totale des travaux, première tranche comprise, s'élève à 63 millions de francs (dont 35 pour la première tranche). Elle sera assumée par un emprunt de 29 millions de francs, un apport de 21,4, et 12,6 de subventions de l'Etat. Le permis de construire est délivré le 21 septembre 1950, les travaux commencent aussitôt. La maçonnerie et le pilotage général du chantier sont de nouveau confiés à l'entreprise Paul Ferré et Cie. Les charpentes en métal sont fournies par les établissements Dupont et Chebroult. Un décompte des dépenses en janvier 1951 mentionne la pose de la seconde chaudière. La réception définitive des travaux a lieu le 15 février 1955.

De la fermeture de la laiterie au Loto du patrimoine

Ainsi transformée, la laiterie coopérative du Mazeau déploie son activité pendant une vingtaine d'années. En 1967, près de 6,5 millions de litres de lait sont traités, plus de 8 millions en 1968. Peu à peu, la laiterie a repris la collecte de lait des laiteries d'Arçais, de Courçon, de Taugon et de Damvix. En 1967, la tour d'atomisation est partiellement détruite par une explosion de la cuve. Reconstruite, elle est surélevée d'un niveau. La laiterie ferme définitivement le 1er octobre 1976, ses bâtiments sont désaffectés et vidés du matériel. De 1977 à 1983, le site sert d'annexe à l'entreprise de négoce en bois La Forestière de Vendée, siégeant à Mervent.

Dans les années 1990-2010, diverses activités sportives, culturelles et artisanales s'y succèdent (paintball, ferronnerie d'art, brocante, résidence d'artistes...). La cheminée en brique est arasée en 2006 pour des raisons de sécurité, puis le dernier étage de la tour d'atomisation est démonté. Une société civile immobilière est constituée pour entretenir et animer les lieux, associant Jérémy Caquineau, Antoine Gautier, Alexis Gibeaud et Frédéric Vauzelle. Le 31 août 2020, la candidature de l'ancienne laiterie du Mazeau est retenue au titre du département de la Vendée pour participer à l'édition 2020 du Loto du patrimoine de la Mission Stéphane-Bern.

Le site de l'ancienne laiterie industrielle du Mazeau se trouve à l'ouest du hameau de la Poublée, au bord des terres hautes, à quelques mètres des marais mouillés. Il est relié à la rigole de la Rive droite par un petit canal ou conche, franchi par une passerelle. Le site englobe plusieurs éléments : l'usine elle-même, au centre, un ancien réservoir à essence et un transformateur électrique au nord-est, un ancien logement de directeur à l'est, une ancienne beurrerie et des garages à l'ouest.

L'ancienne usine comprend plusieurs corps de bâtiments jointifs : les uns d'axe est-ouest, d'autres au nord, les derniers accolés contre les précédents à l'est. Tous sont réunis par un traitement architectural homogène, né des réaménagements du milieu du XXe siècle. Cette homogénéité est notamment créée par la couleur ocre de l'enduit des façades, sur lequel se détachent le solin et les ouvertures à encadrements de couleur claire. La façade orientale, sous une imposante corniche en béton qui couronne en fait trois corps de bâtiments différents, est scandée par des travées d'ouvertures réunies par trois. Les parties de façade latérales sont structurées de la même façon : trois travées d'ouvertures de chaque côté encadrent une porte centrale surmontée d'une corniche que soutiennent des consoles, sous un œil-de-bœuf. Le même type d'ouvertures est observé sur la façade sud, avec cette fois des travées réunies par deux, ou encore sur les élévations ouest et nord.

Derrière ce traitement architectural homogène, l'ancienne usine s'organise autour de deux grands corps de bâtiments parallèles, de plan rectangulaire. Chacun possède un étage et est couvert d'un haut toit à croupes, en ardoise, avec charpente métallique. Le corps de bâtiment nord abritait au rez-de-chaussée, d'est en ouest, une chaufferie au-dessus de laquelle s'élève une cheminée en brique, puis une salle de fabrication du beurre ; à l'étage se trouvaient des greniers et des chambres à crème et à lait écrémé. Le corps de bâtiment sud comprenait au rez-de-chaussée, d'est en ouest, un magasin, un séchoir et une caséinerie ; et à l'étage, un magasin, un monte-charge, un réfectoire et un vestiaire pour les employés, et enfin un grenier.

Ces deux corps de bâtiments principaux sont reliés par un autre à toit en terrasse, en simple rez-de-chaussée, et par une ancienne tour d'atomisation, haute de trois étages. Le premier abritait un compresseur, des chambres froides et un magasin. Sur son toit sont disposés six anciens bacs à eau, prolongés à l'est par un portique. La tour d'atomisation, de plan rectangulaire, renfermait une immense cuve en inox, à double paroi pour permettre la circulation d'eau chaude, ceci afin de chauffer le lait pour le réduire en poudre. Au-dessous, un cône permettait de recevoir la poudre de lait pour la conditionner en sacs. Il ne reste aujourd'hui que l'emplacement circulaire de la cuve, percé dans les différents niveaux de la tour.

Le vaste quadrilatère ainsi formé est prolongé au nord par un quai de déchargement du lait, précédé d'un auvent et encadré par deux corps de bâtiments à toit en terrasse : le bâtiment administratif à l'ouest, des laboratoires à l'est. Le niveau du quai correspond à l'étage de ces deux corps de bâtiments et à celui des bâtiments vus précédemment, ce qui permettait une circulation par gravitation du lait déchargée. Les laboratoires sont eux-mêmes placés dans le prolongement de deux autres corps de bâtiments à toit en terrasse qui masquent à l'est les deux corps principaux et la tour d'atomisation, englobant une partie de celle-ci ainsi que de la chaufferie et du magasin qui l'encadrent.

Enfin, l'ancien logement de directeur qui se trouve à l'est, est une maison en rez-de-chaussée avec un étage en surcroît, sous un toit en ardoise et à débordement. La façade principale, au sud, présente une porte centrale (murée) encadrée par deux baies. Les encadrements des baies, de couleur claire, de détachent sur l'enduit des façades, cette fois de couleur grise. Des rosettes grises inscrites dans des disques blancs prennent place au-dessus de chaque ouverture du rez-de-chaussée, ainsi qu'au sommet des deux murs pignons.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • béton enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • terrasse
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1540 à 1545 (voir aussi l'exemplaire en mairie). 1889-1935 : état de section et matrices des propriétés du cadastre du Mazeau.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 3024 à 3032, 3696 et 3697. 1835-1889 : état de section et matrices des propriétés du cadastre de Saint-Sigismond.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 U 2/438, 439 et 440. 1883-1885 : faillite Badillé-Chauvet, banquiers à Fontenay-le-Comte.

  • Archives départementales de la Vendée ; 29 W 1304, dossier n° 800. 1947 : projet de transformation partielle de la laiterie du Mazeau, dossier de permis de construire..

  • Archives départementales de la Vendée ; 1213 W 18. 1947-1950 : projet d'aménagement puis de reconstruction de la laiterie coopérative du Mazeau.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1213 W 25. 1947-1948 : projet de construction d'une tour d'atomisation à la laiterie coopérative du Mazeau.

  • Archives municipales du Mazeau ; 3 F 15 à 18. 1896-2006 : statuts, plans, dossiers d'autorisations, photographies, correspondance relatifs à la laiterie du Mazeau.

  • Annonce d'une vente sur conversion de saisie-immobilière parue dans le journal Le Libéral de la Vendée, 9 juin 1875, p. 3-4.

  • Annonce d'une vente aux enchères d'objets mobiliers dépendant de la faillite Chauvet-Deverteuil, le 8 mars 1885, L'Avenir et l'Indicateur de la Vendée, 4 mars 1885 (vue 4).

  • Annonce d'une vente aux enchères d'immeubles dépendant de la faillite Chauvet, le 12 août 1885, L'Avenir et l'Indicateur de la Vendée, 19 juillet 1885 (vue 232).

  • Annonce d'une vente sur saisie immobilière de divers immeubles sis commune de Saint-Sigismond, à la requête des créanciers de François Chauvet-Deverteuil, contre Emmanuel Jeanneau et Louise Cardinaud son épouse, le 18 mai 1887, L'Avenir et l'Indicateur de la Vendée, 1887, n° 44, 13 et 15 avril 1887 (vue 176).

  • Informations et documentation fournies par Jérémy Caquineau, Antoine Gautier et Frédéric Vauzelle, Le Mazeau.

  • Informations et documentation fournies par Marcel Gousseau, Maillé.

Bibliographie

  • Annales de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire, 1830.

    t. X, p. 98-99 et 205-210
  • BOULAINE, Jean. Histoire de la fertilisation phosphatée, 1762-1914. Etude et gestion des sols, 2006.

    vol. 13, 2, p. 131

Documents figurés

  • Archives départementales des Deux-Sèvres ; 164 J 2. 1947-1950 : projets de reconstruction de la laiterie coopérative du Mazeau par Gaston Sené.

  • Plan cadastral de Saint-Sigismond (comprenant Le Mazeau), 1835. (Archives départementales de la Vendée ; 3 P 269).

  • Plan cadastral rénové du Mazeau, 1936. (Archives départementales de la Vendée ; 1741 W 139).

Documents multimédia

  • Site internet sur l'histoire de l'agriculture en Touraine, https://histoire-agriculture-touraine.over-blog.com/2017/09/noir-animal-engrais.html

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Vendée
Suire Yannis
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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