Le plan cadastral de 1835 indique l'existence à cet emplacement d'une ferme s'étendant aussi sur la propriété voisine, à l'est. A cette époque, l'ensemble appartient à Louis Morisseau (1787-1857), cultivateur, époux de Françoise Baron (1785-1870). Ses parents, Pierre Morisseau (1756-1787) et Jeanne Thibaudeau (1752-1830) habitaient probablement déjà à la Poublée, où cette dernière est décédée en 1830. Après Louis Morisseau, la ferme passe à son gendre, François Ery, époux de Françoise Morisseau, et à son fils, Charles Morisseau (qui fera ensuite construire la ferme à l'est, actuel n° 81). Au cadastre de 1889, la ferme est divisée en trois logements : le premier, à l'ouest (actuel n° 75), est détenu par Charles Héry (1841-1920), cultivateur, époux de Philomène Bouhier (1843-1919), ménagère ; l'autre, au centre (entrée de la cour de l'actuel n° 79), par son frère, Désiré Héry, époux d'Adèle Lucas ; le troisième, à l'est (actuel n° 79) au gendre de Charles Morisseau, Pierre Soulisse (dont le fils, Alexandre habitera ensuite au n° 81).

Selon le cadastre, Charles Héry a fait reconstruire sa partie en 1874. Mais en 1912, la foudre frappe ses dépendances et l'incendie se propage aux bâtiments voisins, à l'est. La ferme de Charles Héry est en partie reconstruite par la suite. Après la mort de Charles Héry et de son épouse, la ferme est habitée par leur neveu, Raymond Héry (1890-1964), cultivateur, époux de Cécile Lucas (1896-1969) (dont la soeur, Edith, épouse Bichon, habite la ferme voisine, au sud-ouest, actuel n° 68).