Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.
- inventaire topographique, Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
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Commune
Vix
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Lieu-dit
Bourg
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Adresse
76 et 78 rue Georges-Clemenceau
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Cadastre
1836
C
912 et 913
;
2019
AK
139 nord et 296
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Dénominationscafé, forge, maison
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Parties constituantes non étudiéescour, écurie, fenil, four, buanderie
Deux maisons accolées apparaissent à cet endroit sur le plan cadastral de 1836. L'une, au sud, appartient à Charles Guérin (qui l'a achetée en 1820 à Louis Moreau, lequel l'a acquise en 1819 d'André Texier) ; l'autre, au nord, le long de la rue, appartient à François Mignonneau, charron, époux Texier (beau-frère d'André Texier). Reconstruites en 1842 et 1844, ces maisons sont acquises vers 1850 par Jean-Baptiste Rouger (petit-fils de Louis Moreau), dont la maison se trouve à côté (actuellement 82-84 rue Georges Clemenceau). Il installe son premier atelier de teillage du lin dans les dépendances situées au sud, en limite de la propriété, construites à la même époque (elles n'apparaissent pas sur le plan cadastral de 1836 mais bien sur un plan de 1861). En 1861, Rouger transfère son atelier dans une nouvelle usine (future minoterie) construite au sud, dans le jardin de sa maison. Mais son affaire périclite à la fin des années 1860, et il meurt, ruiné, en 1874.
Les lieux sont repris par Honoré Laurent (1840-1913) et son épouse, Marie Simonneau. Forgeron, il fait construire en 1876 une nouvelle forge (à l'emplacement de la banque actuelle, au nord de la maison) et une nouvelle habitation (soit sans doute la partie nord de la maison actuelle). Il agrandit la maison en 1885 (sans doute la partie sud de la maison actuelle, jouxtant les dépendances). Au recensement de 1896, il est forgeron avec son gendre, Louis Durand.
Lui laissant la forge, il ouvre peu après un hôtel, l'hôtel de l'Etoile ; au recensement de 1901, il est qualifié d'aubergiste, hôtelier en 1911. C'est dans son établissement que sont organisés des bals ou encore les banquets du 14 Juillet. Dans une des salles au rez-de-chaussée (la plus au sud), les clients peuvent jouer au billard. A l'étage se trouvent trois chambres et, au sud, une quatrième, réservée à l'aubergiste Laurent. L'hôtel reçoit les voyageurs et les négociants venant sur les marchés et foires de Vix. Le restaurant est réputé pour ses chaudrées d'anguilles. Après la mort d'Honoré Laurent en 1913 puis la guerre 1914-1918, l'établissement est encore tenu par sa veuve, Marie Simonneau puis, après son décès en 1923, par sa petite-fille, Germaine Durand (1896-1941). Après elle, les bâtiments de l'ancien hôtel sont vendus au voisin, Fernand Pageaud.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
L'ancien hôtel est un long bâtiment à un étage, prolongé au sud par des dépendances (écurie, fenil). La façade, sobre, présente au total cinq travées d'ouvertures et six baies au rez-de-chaussée. Sous le fenil se trouvent les vestiges d'un four ainsi qu'une ponne à lessive (grand récipient utilisé pour faire chauffer la lessive).
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile creuse
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Étages1 étage carré
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Couvrements
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Couvertures
- toit à longs pans
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TypologiesMaison attenante ; 5/6
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
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Documents d'archives
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Archives départementales de la Vendée, 3 E 63/78. 1819, 24 janvier : vente d'une maison à Vix par André Texier à Louis Moreau ; 1820, 19 décembre : vente de la même maison par Louis Moreau à Charles Guérin.
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Archives départementales de la Vendée, 3 E 63/86. 1828, 26 février : vente d'une maison à Vix par les héritiers Texier à André Texier-Durand.
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Archives départementales de la Vendée, 6 M 457 et 458. 1820-1936 : recensements de la population de Vix (en ligne sur le site internet archives.vendee.fr).
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Archives départementales de la Vendée ; 3 P 3392 à 3401, 3725 (complétés par les registres conservés en mairie). 1837-1971 : état de section et matrices des propriétés du cadastre de Vix.
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Informations fournies par M. Pierre Pageaud, Vix.
Documents figurés
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Plan cadastral de Vix, 1836. (Archives départementales de la Vendée ; 3 P 303).
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