Le pavillon sur sous-sol voûté et à étage est un unicum dans la commune. Malgré la différence d'enduit dû à des réfections récentes, sa maçonnerie est continue avec celle du logis en rez-de-chaussée qui y est accolé. Les deux sont donc construits d'un seul jet vers 1855, peut-être en réemployant des fondations antérieures à 1834. La présence de l'étage comme le choix de la pierre de taille pour les baies et chaînes d'angles marquent la différence de statut du pavillon avec le logis, en simple rez-de-chaussée et percé de baies encadrées de briques. Le premier pourrait avoir été réservé pour les séjours du propriétaire, même si l'absence d'escalier intérieur et de cheminée pose question, et le second affecté au fermier locataire, situation déjà rencontrée ailleurs dans le département. Les étables en vis à vis ont peut-être été édifiées dans le même temps (chaînes d'angles en calcaire). L'appentis pourrait être plus tardif.

Dans la 2e moitié du XIXe siècle, voire à la limite avec le XXe siècle, les parties agricoles et le fournil prolongeant le logis à droite ainsi que les étables sont remaniés. Les baies de cette campagne de travaux ont des piédroits en briques et un linteau en bois. La remise à charpente moisée et boulonnée peut dater de cette seconde campagne de construction.