Il subsiste de l'un des logis disparus une console de cheminée de forme pyramidale. Le logis de la ferme 3, en simple rez-de-chaussée et présent sur le plan cadastral de 1834, pourrait également remonter aux temps modernes mais n'a pas été visité. Il regroupe sous même faÎte deux anciens logis, celui de droite, désaffecté vers 1901. Il s'agit là des maigres témoins anciens d'un écart presque intégralement reconstruit entre le XIXe et la première moitié du XXe siècle.

Les logis des fermes 1 et 2 présentent des caractéristiques communes : comble à surcroît, appareillage réglé de la maçonnerie de moellons avec chaînes d'angles en pierre de taille, cheminées à consoles en doucine et niche en façade, près de la porte, servant au lavage et remisage des seaux. La construction du second est déclarée en 1846-1848 ; le premier, attesté sur le plan cadastral de 1834, n'est probablement pas beaucoup plus ancien.

Les parties agricoles datent vraisemblablement toutes de la limite des XIXe et XXe siècles : le cellier adossé au logis de la ferme 2 porte la date 1908. Selon la tradition orale, la grange-étable, prolongeant sous même faîte le logis de la ferme 1, aurait remplacé un corps de bâtiment, peut-être en pan de bois, détruit par incendie et la remise et les écrues de la ferme 2 auraient été édifiées vers 1914. La grange-étable de la ferme 3 date sans doute de la même époque.

la date 1953 portée sur la souche de cheminée du logis de la ferme 1 signale une réfection après un épisode de grêle. La remise et charretterie du XIXe siècle, édifiées dans le jardin de la ferme 2, proviennent d'une ferme de la commune de Nuillé-le-Jalais. La couverture en bardeaux de la charretterie a été refaite vers 2000.