Dossier d’œuvre architecture IA72059523 | Réalisé par
Hardy Julien (Contributeur)
Hardy Julien

Chercheur associé Pays du Perche sarthois (2008-2016, 2020), Pays Vallée du Loir (2023-2024), Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire (à partir de 2025)

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  • inventaire topographique, Forêt de Bercé
Ferme de la Terrinière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Forêt de Bercé - Montval-sur-Loir
  • Commune Villaines-sous-Lucé
  • Lieu-dit Terrinière (la)
  • Cadastre 2024 C 498  ; 1834 C 771-773
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    la Tertinière
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, remise agricole, four à pain, porcherie

L'ancien logis aujourd'hui désaffecté de la Terrinière est l'un des quelques logis de fermes de la commune, ayant conservé des vestiges de mise en œuvre en pan de bois. Sont conservés, ici, une partie des poteaux portant les poutres, qui semblent également jouer le rôle d'entraits de charpente, et le refend séparant pièce à feu et pièces froides. Le bâtiment a été dans un second temps chemisé en maçonnerie de moellons et agrandi à droite et à gauche, ce qui explique la surface inhabituelle des pièces. La cheminée incorporée au mur-pignon droit pourrait appartenir à cette seconde campagne de travaux : elle est mal insérée dans le solivage du plafond (absence de trémie, solives insérées dans la maçonnerie de la hotte ou arrêtées avant). Le mauvais état du bâtiment a empêché l'examen de la charpente. La datation de ces campagnes de construction est hasardeuse : les consoles à double ressauts chanfreinés de la cheminée peuvent remonter, sans certitude, au début de l'époque moderne.

Les étables reprennent sans doute un bâtiment antérieur à 1834, ou plutôt reconstruit dans la première moitié ou au milieu du XIXe siècle. Il en subsiste les chaines d'angle et les chambranles de porte en pierre de taille calcaire de la partie gauche. La porcherie adossée à l'ancien logis date sans doute de cette même époque.

L'essentiel des parties agricole est remanié (étables) ou construit (remise) à la limite des XIXe et XXe siècles en employant largement la brique. Elles témoignent de l'importance de la ferme, qui emploie alors trois domestiques.

L'actuel logis est celui installé en 1972 dans une ancienne partie agricole (grange ?).

En 1406, la métairie de La Tarinière, contenant en terres, pastiz, pastures et alnoies 18 septerées et journée à 6 hommes faucheurs et journée à 8 hommes bescheurs de vigne, fait partie du domaine de la châtellenie du Grand-Lucé. Elle est donnée avant 1678 à l’abbaye mancelle de Saint-Julien du Pré avec le bois de 3 arpents et 52 chainées qui en dépend. A ce titre, elle est vendue en 1791 comme bien national.

En 1834, la ferme compte 3 bâtiments principaux et deux plus petits, répartis autour de la cour. En 1911, la ferme emploie la famille d'agriculteurs et 3 domestiques. En 1972, l’un des bâtiments est converti en maison.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle , (incertitude)

Le logis A est un bâtiment en rez-de-chaussée construit en pan de bois, dont subsistent les poteaux principaux et le refend, remanié et augmenté en moellons sans chaînes en pierre de taille et couvert d'ardoises. Il est distribué en une vaste pièce à feu et deux pièces froides séparées par une cloison. La porcherie construite en moellons enduits et couverte en appentis de tuiles plates et d'ardoises est adossée au pignon droit. L'ensemble en ruines est menacé de destruction.

Les étables C, en rez-de-chaussée et comble à surcroît sont édifiées en maçonnerie enduite avec chaînes d'angles en calcaire à gauche et en briques à droite. Le surcroît est construit en briques. Le toit, débordant sur les pignons, est couvert de tuiles plates récentes. Les baies de la partie gauche sont encadrées de calcaire, les autres de briques.

La remise D est construite en briques, le toit débordant sur les pignons est couvert d'ardoises.

  • Murs
    • bois pan de bois enduit
    • pierre moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
    • pierre moellon enduit
    • brique
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Étages
    en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
    • appentis
  • État de conservation
    inégal suivant les parties
  • Techniques
    • peinture
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    logis

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; H 1473. Plan d'arpentage du bois de la Terrinière appartenant à l'abbaye du Pré, dressé par François Échalard, arpenteur au Mans, 1668.

  • Archives départementales de la Sarthe ; PC/383/2 à PC/383/16. Plan cadastral de Villaines-sous-Lucé, 1834. 1/10000e (tableau d'assemblage), 1/2500e (feuilles de sections).

  • Archives départementales de la Sarthe ; 2 Mi 93. Fonds Charles GIRAULT. Biens nationaux : notices de ventes des biens de 1ère et 2e origine, classées par districts. Vol. 1 : Château-du-Loir - La Ferté-Bernard.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 2 Mi 289 / 81. Listes nominatives de recensement de la population de la commune de Villaines-sous-Lucé. 1906, 1911, 1921, 1926, 1931, 1936.

  • Archives municipales de Villaines-sous-Lucé ; non classées.

Bibliographie

  • ALOUIS, Victor. Les Coësmes, seigneurs de Lucé et de Pruillé, 1ère partie : de 1370 à 1508, Mamers, 1884.

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Hardy Julien
Hardy Julien

Chercheur associé Pays du Perche sarthois (2008-2016, 2020), Pays Vallée du Loir (2023-2024), Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire (à partir de 2025)

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