Histoire de la scierie

En 1829, Alexandre Legé déclare comme construction nouvelle un bâtiment implanté sur la parcelle traversée aujourd'hui par la rue Thoré. En 1831, lors du recensement des habitants de Sainte-Croix pour loger les chevaux de la caserne, il est mentionné comme "marchand de bois". En 1843, Il déclare une nouvelle construction et à cette même date il fait une demande de mise en service d'une machine à vapeur. Entre 1846 et 1851, plusieurs demandes successives de machines à vapeur sont effectuées accompagnées régulièrement de pétitions de la part des voisins qui se plaignent des désagréments causés par l'usine.

En 1858, les terrains et les bâtiments furent acheté par Pierre Carel au nom de la société Diot, Carel et Foucher. En 1872, une nouvelle société est formée sous le nom de Carel fils et Fouché. En 1878, un incendie se déclencha dans l'usine, impactant une partie des habitations environnantes. Le site fut donc déplacé à proximité des quais de la Petite Vitesse.

Parcellisation et construction

L'aile sud du bâtiment en U au croisement des rue Chanzy et Thoré correspond au bâtiment déclaré par Alexandre Legé en 1829. Les formes en façade correspondent à celles de cette période dans le quartier de Sainte-Croix (larmiers, porte cochère). La maison servait de logement patronal, jusqu'à la vente de la scierie à Pierre Carel en 1858.

Le bâtiment en continue de celui-ci, rue Thoré pourrait correspondre à l'édifice déclaré comme "construction nouvelle" en 1843 et présent sur le cadastre de 1845.

Initialement, la scierie se développait de l'autre côté de la rue Thoré, cette partie est aujourd'hui détruite.