Dossier d’œuvre architecture IA72059288 | Réalisé par
Ferey Marie (Contributeur)
Ferey Marie

Chercheuse auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire.

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  • inventaire topographique, Les faubourgs manceaux
Eglise paroissiale Saint-Aldric du Mans
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mans (Le)
  • Commune Le Mans
  • Adresse rue d' Isaac
  • Cadastre 2021 BL 494

La paroisse Saint-Aldric est fondée en 1929 par le cardinal Grente. D'abord pourvue d'une chapelle de secours, la paroisse se dote d'une église en dur en 1964 grâce, notamment à une aide financière de l'évêché de Paderborn.

L'architecte choisi par le diocésaine est le parisien Michel Mare. Celui-ci fait une première proposition en 1956 jugée trop couteuse. Une nouvelle proposition moins ambitieuse est adoptée en 1961. L’église en béton laissé brut s’intègre dans le corpus de l’architecte qui est relativement méconnu. Cependant, il semble contenir une appétence pour les façades à pignon découvert avec un parement en pierre de taille et c’est bien cette disposition qu’il reprend pour Saint-Aldric du Mans. L'église est consacrée en 1964.

Quelques années plus tard, le 1er décembre 1969, le curé de Saint-Aldric adresse une lettre à l’architecte Michel Mare afin de déplacer le tabernacle du fait de la "nouvelle liturgie". L'autel est également déplacé pour suivre les prescriptions énoncées par Vatican II.

L'église Saint-Aldric présente un plan rectangulaire à nef unique. Sept arcs angulaires brisés en béton banché brut de décoffrage constituent l'ossature. Ils assurent la rigidité et la stabilité de l'édifice. Les parements de la façade sont en pierre de Saint-Vaast, pour assurer un certain traditionalisme malgré l'emploi moderne du béton et des formes architecturales nouvelles. Le béton y est néanmoins particulièrement dévoilé. Les jointures et les aspérités dues au coffrage sont laissées visibles. La toiture à deux pans est couverte d'ardoise. Elle est soutenue par des poutres béton.

L'église est précédée d'un parvis. La façade pignon, principale, est percée d'un porche dans l'œuvre. Il ouvre de chaque côté sur l'intérieur de l'église : un vestibule à gauche et le baptistère à droite.

Une certaine austérité ornementale est assumée à Saint-Aldric, adoucie uniquement par la position des vitraux en dalle de verre en bandeau en partie supérieure des murs gouttereaux. Une verrière est également placée à l'arrière de l'autel. Le faitage est également percé de verrière.

Deux salles de catéchisme et de réunion sont installées dans une aile en retour au chevet de l'église. Elles se développent en rez-de-chaussée et sont coiffées d'une toiture à deux pans couvertes d'ardoise.

  • Murs
    • béton béton précontraint
    • parement
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • vitrail
  • Représentations
    • représentation non figurative
  • Précision représentations

    Les verrières sont réalisées selon la technique de la dalle de verre.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une association diocésaine

Documents d'archives

  • Archives diocésaines du Mans. Documents relatifs à la construction de l'église Saint-Aldric, 1956-1969.

Bibliographie

  • FEREY, Marie, GROS, Philippe. Architectures sacrées. Le Mans au XXe siècle. Editions 303, 2021.

Périodiques

  • PLESSIX, René. Constructions et restaurations d'églises au Mans au XXe siècle témoignent de la spiritualité. La province du Maine, 2003.

    p. 255-256
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Ferey Marie
Ferey Marie

Chercheuse auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire.

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