Dossier d’œuvre architecture IA72058988 | Réalisé par
Ferey Marie (Contributeur)
Ferey Marie

Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire.

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  • inventaire topographique, Les faubourgs manceaux
Maison, 115 rue Gambetta
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mans (Le)
  • Commune Le Mans
  • Adresse 115 rue Gambetta
  • Cadastre 2019 AM 205
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    mur de clôture, porte, jardin

La maison est une des premières construites après le percement de la rue Gambetta en 1897. Le cahier des charges déposé chez le notaire Le Bihan indique que les maisons bordant la nouvelle rue devront être construites dans les deux ans après l'achat du terrain, contenir au moins un étage et se développer sur au moins 10 mètres. Le terrain est donc acquis dès la vente des premiers lots et la construction de la maison est confiée à l'architecte Louis Jardin. C'est la première maison connue de cet architecte qui signe ici une demeure à l'architecture classique et aux inspirations locales (lucarnes, modénature).

En 1901, la maison est habitée par un certain Albert Goupil, sans profession et son épouse Lucie Goupil. A partir de 1926, Albert Goupil apparaît comme seul habitant dans les listes de recensement. Il y demeure jusqu'au moins en 1931 et décède entre 1931 et 1936. Ce couple est donc à l'origine de la maison et de son décor dont une partie est toujours conservé (vitrophanie sur la porte du vestibule, cheminée de marbre).

La maison n'a connu que peu de modifications si ce n'est une modernisation des pièces de service.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1899, porte la date
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Jardin Louis
      Jardin Louis

      Louis Jardin naît à Paris en 1870. Il vit au Mans en 1885 où il habite avec sa mère Augustine Jardin et sa sœur Valentine rue Saint-Dominique puis à Pontlieue en 1890 où il apparait comme « commis architecte ». L’année suivante, sur son contrat de mariage avec Marie Côneau il est appelé « dessinateur ». De 1891 à 1905, il s’installe comme architecte rue de la Motte. A partir de 1906 il part à Paris où il poursuit sa carrière au moins jusqu’en 1919, date à laquelle on perd sa trace.

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      architecte signature

La maison est alignée rue Gambetta et mitoyenne sur un côté.

Elle se développe sur un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un comble à surcroît éclairé de trois lucarnes ornées d'un tympan (circulaire pour les lucarnes latérales et triangulaires au centre). La maison, de gabarit relativement important en façade avec trois travées, est peu développée en profondeur. Elle comprend uniquement une pièce de part et d'autre du vestibule central et de l'escalier au rez-de-chaussée, puis un palier, l'escalier et une pièce de service aux étages. Le rythme architectural de la maison et la place occupée par l'escalier peut rappeler le style des maisons angevines, bien que plusieurs éléments indiquent une adaptation des mancelles (modénature abondante composée de tables, agrafes, larmier, bandeau et chainages/lucarnes). Des cheminées de marbre ornent les pièces du rez-de-chaussée. Elles sont plus simples aux étages.

Le toit à longs pans et croupes couvert d'ardoise est soutenu par une corniche moulurée à entablement.

La maison ouvre à l'arrière sur un jardin clos par un mur dans lequel sont fixés des anneaux de fer pour les attelages.

  • Murs
    • pierre de taille enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Techniques
    • vitrail
  • Représentations
    • fleur
  • Précision représentations

    La porte du vestibule donnant sur la cage d'escalier est décoré d'un motif floral d'esprit Art Nouveau réalisé selon la technique de la vitrauphanie.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 4 E 66/98. Cahier des charges pour la vente des terrains de la rue Gambetta prolongée, notaire Le Bihan, 26 mars 1897.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 1 Mi 1180/9. Liste nominative de recensement de population, Le Mans, 1901.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 1 Mi 1180. Liste nominative de recensement de population dans la ville du Mans, 1926.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 1 Mi 1180 _ 19. Liste nominative de recensement de population, 1931.

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Ferey Marie
Ferey Marie

Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire.

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