Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
- inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays du Perche sarthois - Savigné-l'Evêque
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Commune
Montfort-le-Gesnois
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Adresse
route de Lombron
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Cadastre
1836
B2
267-268
;
2019
206 OB
179, 182
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Précisions
anciennement commune de Montfort-le-Rotrou
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Dénominationsferme
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Précision dénominationferme du château
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Appellationsferme des Vallées
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéeslogement, hangar agricole, grange, étable, cour, mur de clôture, portail, remise
Le cadastre napoléonien de 1836 mentionne déjà le lieu-dit les Vallées ainsi que trois bâtiments aujourd'hui disparus. Lorsque Aymard-Tanneguy-Raymond de Nicolaÿ fait reconstruire son château de Montfort et aménager le parc dans les années 1820-1830, il envisage la réalisation d'une ferme-modèle selon les principes d'amélioration et de rationalisation de l'agriculture alors en vogue dans les milieux aristocratiques. La construction de cette ferme fait l'objet d'une étude approfondie comme en témoignent plusieurs projets successifs.
L'un de ces projets, signé Jean-François-Joseph Lecointe, architecte de Louis XVIII et Charles X, s'inspire à la fois des fermes-modèles et des hameaux artificiels tels que celui de Versailles : on y trouve une partie ordonnée autour d'un pavillon d'agrément octogonal surmonté d'un belvédère, et d'une cour également octogonale, tandis que d'autres bâtiments, lavoir, forge, atelier de charronage et manège sont disposés sans ordre alentour, et notamment près d'un étang artificiel. Les bâtiments projetés, d'inspiration italianisante, font preuve d'une grande recherche esthétique et d'une certaine monumentalité, comme le grand logis sur cave, le pavillon avec laiterie en soubassement, le pigeonnier en forme de phare. Ce projet, non réalisé car sans doute beaucoup trop coûteux, a néanmoins été publié par l'architecte Henri Roux dès 1844 dans son ouvrage Fermes modèles, où il écrit à ce sujet : "Cette ferme a été conçue pour l'utilité et l'agrément : elle devait compléter les dépendances du château de Montfort-le-Rotrou. Le propriétaire de ce château avait fait dessiner son parc, avec le projet d'y construire un hameau composé de bâtiments d'exploitation agricole, convenablement distribués pour le service et l'habitation, et groupés dans une partie du parc dont cette ferme devait être un des principaux points de vue".
Le cadastre napoléonien de 1836 témoigne d'un autre projet, de moindre ampleur : plusieurs bâtiments et chemins ont été ébauchés près de l'ancienne ferme des Vallées, autour d'une cour rectangulaire. Ce projet n'a pas non plus été réalisé, car les bâtiments effectivement construits dessinent un plan bien différent avec deux cours rectangulaires. Autant que l'architecte du projet définitif, la date exacte de la construction reste incertaine, probablement 1836 ou peu après, si l'on se fie aux ébauches du cadastre napoléonien. Philippe Leroux-Hugon, pour sa part, l'attribue à l'architecte Eugène Landron, plutôt actif dans le 3e quart du XIXe siècle. Quoi qu'il en soit, le parti-pris n'est plus du tout celui d'un hameau mais bien celui d'une ferme parfaitement rationnelle avec son plan rigoureusement symétrique.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle , (incertitude)
La cour principale de la ferme, rectangulaire, présente sur un côté le logement du fermier, et sur trois côtés les étables, écuries et remises. Les bâtiments sont en rez-de-chaussée surmontés d'un comble à surcroît. La maison, flanquée de deux appentis, présente sur chaque façade trois fenêtres en arc segmentaire au rez-de-chaussée, avec agrafes et encadrements saillants, surmontées de deux baies cintrées géminées inscrites dans un pignon couvert. Entre le logement et les dépendances, la cour est close par un muret surmonté d'une grille, percé de deux portails à piliers. Face au logement, un passage couvert donne accès à une seconde cour également rectangulaire, bordée de bâtiments plus petits en rez-de-chaussée (toits à porcs, poulaillers, chenils ?). La symétrie générale, la récurrence des pignons couverts, la forme des ouvertures (en plein cintre, en arc segmentaire, géminées ou oculi) et les décors (solins, chaînage d'angles harpés, bandeaux) donnent l'unité d'ensemble.
A proximité se trouve un grand hangar en bois dont la partie centrale présente un bardage vertical en partie ajouré. Le sommet est percé de trous à pigeons.
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Toitstuile mécanique
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Étagesrez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
Non vu pendant l'inventaire.
- (c) Conseil départemental de la Sarthe
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
Documents d'archives
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DRAC des Pays de la Loire. Documentation CRMH : château de Montfort-le-Gesnois.
Bibliographie
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AMALFITANO, Franck. Nobles et titrés de la Sarthe de 1789 à la "République des Ducs", enracinement d'une aristocratie provinciale et parisienne. Thèse, université du Mans, 2010.
427-431 -
NICOLAY de, Christian. En feuilletant les archives familiales. Paris : 1986.
p. 186-190, 195 -
ROUX, Henri. Fermes-modèles, recueil de constructions rurales et communales. Bance : Paris, 1844.
p. 8-10
Périodiques
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LEROUX-HUGON, Philippe. "Eugène Landron, l'architecte des châtelains". Maine Découvertes, t. 86, automne 2015.
p. 16-17
Documents figurés
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1836 : plans cadastraux napoléoniens de Montfort-le-Rotrou et Pont-de-Gennes. (Archives départementales de la Sarthe ; PC\208 et 244).
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Collection Goisedieu de cartes postales et de photographies anciennes, commune de Montfort-le-Gesnois. (Collection particulière).
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.