Dossier d’œuvre architecture IA72058825 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
Bourg de Montfort-le-Gesnois : ancien bourg de Montfort-le-Rotrou
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - Savigné-l'Evêque
  • Commune Montfort-le-Gesnois
  • Précisions anciennement commune de Montfort-le-Rotrou
  • Dénominations
    bourg
  • Précision dénomination
    ancien bourg
  • Appellations
    Montfort-le-Rotrou

La naissance d'un bourg castral

Le lieu-dit Montfort, "Mons fortis", est antérieur à la création du château et du bourg puisque cité au moins dès le Xe siècle : le cartulaire de Saint-Victeur du Mans indique qu'on y trouvait alors des vignes, dont quatre arpents furent donnés par le comte du Maine à l'abbaye du Mont-Saint-Michel. La seigneurie et la paroisse de Montfort-le-Rotrou sont issues d'un démembrement de celles bien plus anciennes de Gennes (Pont-de-Gennes). Selon les historiens, ce serait à l'initiative de Hugues de Gennes, ou bien de son gendre Rotrou Ier de Montfort, fils cadet de Rotrou comte du Perche, que le castrum de Gennes aurait été transféré sur cette éminence, plus facilement défendable. La création d'un nouveau château à motte sur ce mont fort peut être située à la fin du XIe siècle ou au tout début du XIIe siècle. Une chapelle seigneuriale Sainte-Croix y est annexée. Progressivement, un nouveau bourg se fixe sous la protection de ce château, peut-être à partir de la basse-cour originelle. La topographie du site ne laisse guère de possibilités pour la configuration de ce bourg : une unique rue épousant l'escarpement de la butte de Montfort.

On ignore la date de création de la paroisse de Montfort, qui scella son indépendance vis-à-vis de Pont-de-Gennes. Louis Froger la situe dans le courant du XIIe siècle : c'est ce que confirme la mention de l'archidiaconé de Montfort dès 1194. A cette occasion, on peut supposer que la chapelle du château fut transformée ou reconstruite pour devenir l'église Sainte-Croix, déjà plus vaste que celle de Pont-de-Gennes. Cette église, dont il ne reste rien si ce n'est peut-être le mur mitoyen avec le presbytère, était établie au fond de la place Notre-Dame, perpendiculairement à l'église actuelle. Très tôt, Montfort-le-Rotrou se range parmi les grandes seigneuries du Maine, étendant son autorité sur une trentaine de paroisses et comptant parmi ses vassaux Vibraye et Bonnétable. La paroisse quant à elle est à la tête d'un vaste archidiaconé incluant les doyennés de Montfort, La-Ferté-Bernard, Saint-Calais et Bonnétable, soit une centaine de paroisses. La châtellenie de Montfort, qui comprend une petite "administration" avec bailli et procureur fiscal, sera érigée en marquisat en 1616.

Une petite ville close sur un territoire restreint

L'ambition de Montfort se traduit également par une clôture, qui lui confère le statut de ville malgré la modestie de sa population (elle comptera semble-t-il toujours moins d'un millier d'habitants, excepté au début du XIXe siècle). Les seigneurs de Montfort font ériger, probablement très tôt, sans doute deux portes de ville dont une est déjà dite ancienne dans un aveu de 1406. Ces portes étaient peut-être flanquées de tours comme le suggère un document tardif de 1810. Montfort apparait comme ville close sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle. Les portes ou du moins leurs ruines furent détruites à la Révolution et précipitamment relevées pour faire face aux troubles civils et à la progression de l'armée vendéenne. Il n'en reste aujourd'hui qu'un vestige dans la rue Thoury. En revanche, on ne peut guère accorder de crédit à la théorie d'une muraille continue autour du bourg comme le suggère l'abbé Robveille à la fin du XIXe siècle : aucun document ni aucun vestige ne l'atteste. En revanche, il n'est pas exclu de penser que les façades arrière jointives des maisons aient pu former une sorte de rempart au sommet de l'abrupt coteau. Pendant longtemps, l'essentiel du bourg sera contenu entre les deux portes de ville, avec seulement une sorte de faubourg à l'ouest (actuelle rue Thoury), et peut-être une ancienne maladrerie hors les murs à l'est.

Comme la plupart des cités castrales créées tardivement dans un maillage de paroisses déjà bien établi, Montfort souffre d'un lourd handicap pesant sur son développement : l'absence de terres agricoles. En effet, elle a du se contenter d'un petit domaine découpé sur la périphérie de la grande paroisse de Pont-de-Gennes. On retrouve des configurations similaires en Perche Sarthois à La Ferté-Bernard qui a amputé Cherré puis Saint-Antoine-de-Rochefort, ou à Montmirail élevée sur l'emprise de Melleray. Il faudra attendre la fusion de Montfort avec Saussay, en 1806, pour voir la commune dotée de terres. Jusqu'à cette date, le minuscule territoire de Montfort ne permettra pas au bourg d'extension significative, ni de s'appuyer sur une économie agricole comme Pont-de-Gennes mais uniquement sur son artisanat et surtout son commerce. La fabrication et la vente des toiles de chanvre emploie la majeure partie de la population, Pesche dénombre encore au début du XIXe siècle environ 100 métiers à tisser pour 900 à 1000 pièces de toiles produites, "dites brins et communs". Il ne seront plus qu'une poignée de tisserands moins d'un siècle plus tard.

Un bourg marchand de premier rang

Très tôt sans doute, Montfort est dotée par ses seigneurs d'un marché hebdomadaire et de quatre foires annuelles dont la cité tire l'essentiel de son profit et une précaire stabilité économique. Au Moyen Age et à l'Époque Moderne, ces marchés et foires sont parmi les plus fréquentés du Maine. Les jours concernés, l'intégralité du bourg clos se couvre d'étals, aussi bien sur les places (place du marché aux bestiaux, place du marché aux fruits, place du marché aux chanvres) que tout le long de la Grande rue qui conserve une certaine largeur. On compte au moins trois halles successives au sein du bourg, la dernière construite à la fin du XVIIIe siècle. A plusieurs reprises dans les archives, Montfort est considérée comme l'un des greniers à blé du Mans. Lors des troubles de la période révolutionnaire, la protection de la cité est un enjeu majeur pour préserver l'approvisionnement de la capitale du Maine. Le cœur de la Grande rue a conservé de nombreuses maisons de marchands des XVe et XVIe siècles, avec leurs hautes toitures pentues. La plupart ont été construites après les ravages de la Guerre de Cent ans, le bourg ayant vraisemblablement été incendié à plusieurs reprises. Certaines ont conservé leurs tours d'escalier à l'arrière, témoignant de la richesse et du statut social de nombre d'habitants. Beaucoup de ces maisons ont abrité des hôtels et des auberges pour l'accueil des voyageurs et négociants. Malgré une forte proportion de bourgeois dans la cité, Montfort restera sous l'autorité entière de son seigneur et ne sera dotée d'une municipalité, selon Louis Froger, qu'en 1787.

Au début du XIXe siècle, les foires et surtout les marchés de Montfort comptent parmi les premiers de la région. Néanmoins, l'essor de foires de Pont-de-Gennes, et surtout le développement du marché et des foires de Connerré vont entraîner leur déclin. Ce transfert de l'activité économique est à mettre en lien avec l'abandon du grand chemin médiéval de Paris au Mans, passant par Montfort, au profit des nouvelles routes royales par Bonnétable puis Connerré au XVIIIe siècle. Le flux des voyageurs et des marchandises s'en trouve dévié, causant un tort irrémédiable à l'économie de Montfort et, dans une moindre mesure, à celle de Pont-de-Gennes. Il s'en faudra de peu, à la Révolution, pour que Montfort ne perde sa prééminence et soit déchue de son statut de chef-lieu de canton, qu'elle conservera malgré tout jusqu'à la réforme de 2015.

Un chef-lieu de canton aux moyens limités

Le XIXe siècle est marqué, pour Montfort, par la volonté de prolonger sa prééminence sur les communes alentour et donc de traduire son statut de chef-lieu de canton dans l'urbanisme et l'architecture. Néanmoins, cette tâche s'avère bien difficile pour une commune à l'économie fragile, en "équilibre instable" comme l'écrit Frédéric Lemeunier. Le commerce décline, l'industrie n'est guère florissante : on compte principalement des tisserands (on signale une fabrique de toile dans les années 1810), dont l'activité s'étiolera dans la 2e moitié du XIXe siècle. Aussi, les projets parfois ambitieux de la municipalité seront généralement revus au rabais. On ne trouve à Montfort aucune construction républicaine affichant de manière éclatante le statut de la cité, pas d'hôtel de ville, de justice de paix, de perception, de bureau d'enregistrement, de poste ou d'école : toutes ces institutions sont logées dans des maisons particulières achetées à bas prix ou léguées à la commune, et souvent déplacées au gré des opportunités. Parmi les grands projets abandonnés, citons celui d'une halle en pierre avec mairie et prétoire à l'étage (telle que réalisée à Vibraye, par exemple). On trouve également dans les archives municipales les plans non datés d'un élégant petit "théâtre" qui s'apparente plutôt à une petite halle, lui aussi resté sur le papier. Quant à la brigade de gendarmerie cantonale, bien que réclamée à plusieurs reprises, elle demeure encore aujourd'hui à Connerré et à Saint-Mars-la-Brière.

Faute de bâtiments publics à mettre en valeur, et à cause d'une expansion démographique très limitée, la trame urbaine n'est que peu chamboulée au XIXe siècle. L'extension du bourg se concentre à cette époque principalement le long de la rue Basse, probablement aménagée assez tardivement. L'arrivée du chemin de fer en 1854, et surtout la construction d'une gare à la Pécardière en remplacement de celle de Pont-de-Gennes en 1880, attire le développement de Montfort vers le sud mais la vallée inondable de l'Huisne lui fait barrage. Une route rectiligne vers la Pécardière vient remplacer un vieux chemin et un pont en pierre est substitué à une passerelle de bois. La ville haute doit quant à elle se désenclaver, d'où le percement de nouvelles rues vers l'ouest dans les années 1860 : l'avenue de la Libération donnant directement sur la grande place et la rue de la Pointe prolongeant la rue Thoury. On envisage plusieurs projets de raccordement direct du centre-bourg à la rue Basse par une rampe qui finalement s'avère trop complexe et coûteuse à réaliser. C'est donc un escalier monumental de 110 marches qui est construit en 1890. Menacée à de multiples reprises de destruction, la halle ne sera démolie qu'en 1946 pour faciliter la circulation en centre-bourg.

L'empreinte de la famille de Nicolaÿ

Malgré ces aménagements, le bourg de Montfort-le-Rotrou est véritablement façonné, au XIXe siècle, par ses riches châtelains, la famille de Nicolaÿ. Aymard-Jean-Tanneguy-Raymond de Nicolaÿ épouse en 1806 Marie-Charlotte de Murat, héritière du domaine de Montfort dont elle ne fut pas dépossédée à la Révolution, la famille n'ayant pas émigré. Tout au long du XIXe siècle, le rapport entre les châtelains et la commune est ambigu, entre soumission, coopération, défiance et rébellion. Le poste de maire sera très régulièrement occupé par des de Nicolaÿ, tandis que d'autres périodes verront de longs procès, pour la possession des places publiques ou des chemins ruraux notamment. Néanmoins, les châtelains nourrissent de grands projets pour Montfort et son bourg, faisant preuve de philanthropie et d'une très grande générosité. Ce sont eux qui assurent à la commune un certain éclat et sans doute, par les multiples chantiers qu'ils y lancent, une relative vitalité démographique et économique.

Le remodelage du bourg sous la main des de Nicolaÿ commence par la reconstruction, à partir de 1822, du château de Montfort : celui-ci est entièrement rasé pour laisser la place à une villa néoclassique d'inspiration italienne, selon un parti extrêmement moderne pour l'époque. De nouveaux travaux en 1872 agrandissent l'édifice et lui donnent son aspect actuel. En parallèle, un immense parc est aménagé, avec fabriques, étangs artificiels, parterres, prairies, bois et ferme modèle. Un haras renommé prend place dans la vallée de l'Huisne. Certains des grands noms de l'architecture et du paysage sont appelés pour concevoir les plans de ces vastes chantiers. On doit également aux de Nicolaÿ l'aménagement d'un nouveau cimetière en 1813, la construction d'une église flambant neuve, de style néogothique, de 1856 à 1858, celle d'une salle des fêtes en 1934, ainsi que la réalisation d'une école de garçons en 1845 et d'une école privée de filles en 1892. A travers ces deux dernières réalisations, et surtout la construction (sur le territoire de Pont-de-Gennes) d'un nouvel hospice commun en 1879, on perçoit la volonté des de Nicolaÿ de rapprocher et réunir les deux bourgs bien avant la fusion administrative de 1986.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age, Temps modernes, Epoque contemporaine

Assis sur un promontoire dominant la vallée de l'Huisne, l'ancien bourg de Montfort-le-Rotrou se développe autour du château, sur le flanc sud-ouest (l'autre côté étant occupé par le parc). La Grande rue, qui s'enroule sous les terrasses du château, est l'axe principal, arrivant à l'est de Pont-de-Gennes et repartant à l'ouest vers Savigné-l'Évêque et Le Mans. Elle donne sur plusieurs places où se tenaient foires et marchés, la grande place Notre-Dame, la petite place Jacques Moreau, et l'étroite place du marché au chanvre presque disparue sous l'avancée des communs du château. En contrebas, la Grande rue est doublée par la rue Basse à laquelle elle est reliée par plusieurs rues et venelles secondaires et l'escalier des 110 marches. La rue Thoury, ancien accès ouest à la Grande rue, forme une sorte de petit faubourg. A l'est, Montfort se trouve désormais dans la continuité de l'ancien bourg de Pont-de-Gennes avec lequel il forme une unique agglomération.

Le parcellaire serré et étroit de la Grande rue révèle, s'il en était besoin, son origine médiévale. La promiscuité régnant dans cette rue a longtemps du prêter à l'insalubrité. Le plan d'alignement ayant eu un impact mesuré, de nombreuses maisons des XVe et XVIe siècles y subsistent. La même densité bâtie se retrouve dans la rue Thoury, dont l'entrée en bas du bourg est également signalée par une maison médiévale. En revanche, les autres rues et notamment la rue Basse, plus tardives, offrent un maillage bâti plus lâche et des maisons généralement non mitoyennes. Entre la Grande rue et la rue Basse, dans la pente abrupte du coteau, ont été aménagés des jardins en terrasses accessibles par des escaliers privés et retenus par des murs de soutènement. Si la vallée de l'Huisne empêche le développement du bourg plus au sud, l'extension urbaine récente s'est faite vers l'ouest, en direction du Mans, avec de nombreux pavillons mais aussi trois barres HLM construites en 1971 et démolies dans les années 2000 pour laisser la place à une résidence plus discrète. Si la périphérie a été gagnée par l'urbanisation, le site pittoresque de la ville haute aux maisons serrées dominées par le clocher et l'imposant château se signale toujours largement dans le paysage.

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 122 AC 15. 1808-1833 : transactions entre la commune de Montfort-le-Rotrou et M. de Nicolaÿ.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 7 F 90. Papiers de Lestang, compilés par Menjot d'Elbenne, communes de Montfort-le-Rotrou et Pont-de-Gennes.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 13 F 821. Collection Louis Callendini, commune de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 18 J 574 et 762. Collection Paul Cordonnier, commune de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 6 M 474. 1800, 1803 : statistique du département de la Sarthe commandée par le préfet Auvray.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 6 M 747. 1813 : états des fabriques et manufactures textiles du département.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 8 M 113. 1790-1825 : foires et marchés, commune de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 1 Mi 1343 (R 146). 1800-1873 : délibérations du conseil municipal de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 4 N 117. 1792 : projet de prison à Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 O 120. 1839-1914 : chemin de grande communication n° 8 de Ballon à Bouloire, commune de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 O 157. 1847-1932 : chemin de grande communication n° 13 de Marolles-les-Brault à Montfort-le-Rotrou, commune de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 O 1171. 1818-1924 : voirie urbaine, commune de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives diocésaines du Mans ; boîtes 1031 et 1032. Papiers concernant la paroisse de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 1 D 1 à 4. 1873-1985 : délibérations du conseil municipal de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 1 O 20 et 21. 1881-1883 : projets non réalisés de routes reliant le centre-bourg de Montfort-le-Rotrou à la route de la Pécardière.

Bibliographie

  • AMALFITANO, Franck. Nobles et titrés de la Sarthe de 1789 à la "République des Ducs", enracinement d'une aristocratie provinciale et parisienne. Thèse, université du Mans, 2010.

  • CAUVIN, Thomas. Géographie ancienne du diocèse du Mans. Paris : Derache libraire, Le Mans : Gallienne imprimeur-libraire, 1845.

  • DEBUISSER, J.-P. Histoire de Pont-de-Gennes, Montfort-le-Rotrou, Saussay (avant 1789). Pont-de-Gennes : 1981.

  • Le patrimoine des communes de la Sarthe. Paris : Flohic éditions, 2000. 2 vol.

    p. 1202-1206
  • LEMESLE, Bruno. La société aristocratique dans le Haut-Maine (XIe-XIIe siècles). Rennes : Presses universitaires, 1999.

    p. 135-145
  • LE PAIGE, André-René (chanoine). Dictionnaire topographique, historique, généalogique et bibliographique de la province et du diocèse du Maine. Le Mans : Toutain ; Paris : Saugrain, 1777, 2 tomes. Réimpr. Mayenne : imprimerie de l'Ouest, A. Nézan, 1894.

  • NICOLAY de, Jean. Montfort à travers mille ans d'histoire. Mesnil-sur-l'Estrée : Imprimerie Nouvelle Firmin Didot, 2008.

  • NICOLAY de, Christian. En feuilletant les archives familiales. Paris : 1986.

  • PESCHE, Julien-Rémy. Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, t. 1, 1829. Réédition Paris : Lorisse, 1999.

    p. 153-163
  • QUELQUEJEU. Mémoires relatif à la demande d'établissement d'une gare à marchandises à la Pécardière. Le Mans : Edmond Monnoyer, 1869 et 1875.

  • QUELQUEJEU. Mémoire relatif à la demande d'installation d'une brigade de gendarmerie à Montfort. Le Mans : Edmond Monnoyer, 1881.

  • QUELQUEJEU. Note sur la nécessité de la reconstruction du pont de la Pécardière. Le Mans : Edmond Monnoyer, 1878.

  • ROBVEILLE, Alphonse. Montfort-le-Gesnois, seigneurie et paroisse de Montfort-le-Rotrou. Paris : Res Universis, 1991.

  • VALLÉE, Eugène. Dictionnaire topographique du département de la Sarthe, comprenant les noms de lieux anciens et modernes, revu et publié par R. LATOUCHE. Paris, Imprimerie nationale, 1952.

Périodiques

  • CORDONNIER, Paul. "Le marquisat de Montfort". Revue Historique et Archéologique du Maine, t. 49, 1969.

    p. 46-49
  • FROGER, Louis. La paroisse de Montfort-le-Rotrou. La Province du Maine, 1913.

    p. 167-287
  • LEMEUNIER, Frédéric. "Un fonds de poteries chez un marchand de Montfort en 1790". Province du Maine, t. 77, avril-juin 1975.

    p. 153-154

Documents figurés

  • XIXe siècle : dessins et gravures du bourg, de l'église et du château de Montfort-le-Rotrou. (Archives départementales de la Sarthe ; 18 J 762).

  • 1840 : plan d'alignement de la rue Basse de Montfort-le-Rotrou. (Archives départementales de la Sarthe ; 3 O 120).

  • 1865 : plan d'alignement de la Grande rue de Montfort-le-Rotrou. (Archives départementales de la Sarthe ; 3 O 157).

  • XIXe siècle : plans d'alignements, voirie urbaine de Montfort-le-Rotrou. (Archives départementales de la Sarthe ; 3 O 1171).

  • 1836 : plans cadastraux napoléoniens de Montfort-le-Rotrou et Pont-de-Gennes. (Archives départementales de la Sarthe ; PC\208 et 244).

  • 1863 : projet d'école de filles et de prétoire de justice de paix à Montfort-le-Rotrou, non réalisé. (Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 4 M 2).

  • S.d. : plans d'un théâtre (?) pour Montfort-le-Rotrou, non réalisé. (Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 4 M 13).

  • 1967 : plans des HLM communaux de Montfort-le-Rotrou. (Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 5 M 5).

  • 1859 : plan de percement de la rue de la Pointe, Montfort-le-Rotrou. (Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 1 O 21).

  • Collection Goisedieu de cartes postales et de photographies anciennes, commune de Montfort-le-Gesnois. (Collection particulière).

  • Collection Goisedieu de cartes postales et de photographies anciennes, commune de Montfort-le-Gesnois. (Collection particulière).

Annexes

  • L'histoire de la seigneurie et les différents visages du château de Montfort.
  • La rivalité de Montfort-le-Rotrou et Pont-de-Gennes pour le statut de chef-lieu de canton et de pôle commercial, en 1790.
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
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Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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