Dossier d’œuvre architecture IA72058888 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
Hôtel du Grand Dauphin, puis maisons, 2, 4, 6 rue Honoré-Broutelle
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - Savigné-l'Evêque
  • Commune Montfort-le-Gesnois
  • Adresse 2, 4, 6 rue Honoré-Broutelle
  • Cadastre 1836 B3 900 à 903  ; 2019 AC 416
  • Précisions anciennement commune de Pont-de-Gennes
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs, maison
  • Appellations
    le Grand Dauphin
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, four, dépendance, passage couvert, mur de clôture

Une "maison où pend pour enseigne le Dauphin" est citée dès le début du XVIIe siècle, sans davantage de précision. L'hôtel ou auberge du Grand Dauphin est l'un des rares établissements de ce type à Pont-de-Gennes que l'on puisse localiser avec certitude avant le XIXe siècle, grâce à un aveu rendu à M. de Murat, seigneur de Montfort, en 1785. Conservé aux archives départementales de la Sarthe, ce document se trouve parmi les pièces d'un procès ayant opposé la commune à M. de Nicolaÿ pour la possession du champ de foire.

En 1785, la veuve Jacques Blaise de la Borde déclarait tenir de celui-ci une maison issue du Grand Dauphin, alors déjà divisé en trois logements. Elle devait chaque année le lendemain de Noël une rente de deux chapons et douze deniers. La portion de la veuve de la Borde comprenait "une grande chambre basse à cheminée, un cabinet au bout avec cheminée, cave sous lesdits bâtiments, un vestibule pour leur exploitation, deux chambres hautes aussi à cheminée cabinet à côté, grenier sur le tout, un fournil ou boulangerie dans la cour". Le reste des bâtiments appartenait alors aux sieurs Izambart et Tizon, ce dernier possédant notamment la chambre placée au-dessus du passage couvert. D'après le même document, la grande maison en pavillon située de l'autre côté de la rue venait tout juste d'être édifiée à l'emplacement des anciennes écuries. Ce bâtiment-ci allait par la suite devenir le café de l'Ouest puis l'hôtel de la Pomme de Pin, aux XIXe et XXe siècles.

Les matrices cadastrales ainsi que le plan napoléonien de 1836 ne font état d'aucune modification pour cet ensemble, si bien qu'on peut imaginer qu'il ait conservé ses volumes extérieurs du XVIIIe siècle (à l'exception de la démolition d'une partie des dépendances dans la cour). Toutefois, les ouvertures actuelles ne semblent pas antérieures au XIXe siècle, peut-être à l'époque où les trois maisons furent de nouveau réunies en une seule propriété (?). Les bâtiments accueillent aujourd'hui des appartements. Une partie des dépendances, dont il ne reste que les murs, a brûlé il y a quelques années.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle, 19e siècle , (incertitude)

Le corps principal, orienté au sud, comprend trois travées de fenêtres, trois portes ainsi qu'un passage couvert surmonté d'une fenêtre donnant sur la rue. Les baies sont pourvues d'encadrements rectangulaires en pierre de taille et la façade est ornée d'une corniche moulurée, le tout en calcaire. Les garde-corps des fenêtres, en ferronnerie, présentent des décors d'inspiration végétale. La façade arrière, dépourvue d'ornementation, présente trois travées. Dans l'entrée est visible une porte du XVIIIe siècle à décor de volutes.

Des bâtiments sont disposés en retour le long de la rue de l’Écu. Dans la cour subsistent les murs de communs incendiés, ainsi qu'un bâtiment correspondant à l'ancien four, à façade en pignon et aux ouvertures à encadrement en brique.

  • Murs
    • grès moellon enduit
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à plusieurs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours en charpente
  • État de conservation
    état moyen
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement végétal
  • Précision représentations

    Garde-corps ornés de motifs végétaux.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 135 AC 13. 1819 : procès du champ de foire de Pont-de-Gennes.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
Barreau Pierrick
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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