Dossier d’œuvre architecture IA72001913 | Réalisé par
Aquilon Stéphanie
Aquilon Stéphanie

Chargée de mission Inventaire du Patrimoine PETR Pays Vallée du Loir

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  • inventaire topographique
Château de la Couetterie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Syndicat de Pays de la Vallée du Loir

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Forêt de Bercé - Château-du-Loir
  • Commune Beaumont-Pied-de-Bœuf
  • Lieu-dit la Couetterie
  • Cadastre 1819 A3 189-190-191  ; 1982 A3 141 et 147
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, dépendance, douves, ferme

Le fief et la seigneurie de la Couetterie sont attestés au XVe siècle. En 1445, Guillaume de Couette est dit seigneur de la Couetterie. Au XVIIe siècle, le domaine passe par alliance à la famille de Vanssay. En 1698, Nicolas de Vanssay, chevalier, seigneur de la Couetterie, de Courcillon (Dissay-sous-Courcillon), de Riablay (Château-du-Loir), Luceau, etc., y fonde une chapelle dédiée à saint Nicolas. Il demeure au château. En 1714, sa fille Marie-Louise de Vanssay épouse Isaac Renouard, seigneur de la Porte et de la Madeleine. En 1785, Gaspard-Armand de la Porte, seigneur de Courcillon et de Beaumont, épouse Catherine-Louise Cottin de la Thuillerie. En 1793, Marie Cottin, femme séparée de biens de Louis Guéroult de Freuville, émigré, demande mainlevée du séquestre de la terre de la Couetterie et de sa dépendance, située à Beaumont. En 1819, la Couetterie appartient à la famille Guéroust de Freuville. Le domaine compte alors la ferme en contrebas du château, BeauRegard, la Fredonnière, Biou, Beauglant (aujourd'hui détruit), le moulin de Gué-Gilet (détruit), le moulin des Salles (détruit). En 1848, Marie-Pierre-Louis Guéroust de Freuville est maire de la commune. Autour de 1870, le domaine passe aux mains d'Henri de la Porte. La Couetterie appartient au comte de La Porte aux loups au début du XXe siècle. Le château a été en grande partie reconstruit au XVIIIe siècle ; l'aile sud-ouest peut-être même plus récente peut avoir été rebâtie sur une grande pièce ancienne (XVe ou XVIe siècle ?), l'aile nord-est conserve un escalier du XVIIe siècle. Le corps principal du logis a été rehaussé pour créer un étage en 1870 (date portée) par la famille de La Porte aux loups, qui timbre les travées centrales de ses armoiries, portées par un homme sauvage et un lion, surmontées de la couronne comtale. Des têtes de loups sculptées ornent les clés des lucarnes. Les dépendances et la ferme ont été reconstruites à partir du XVIIIe siècle.

Le château domine la rive droite de la vallée de l'Ire, à l'ouest de la commune et au sud de la forêt de Bercé dont il est proche. Le plan cadastral de 1819 figure une grande composition régulière axée nord-ouest sud-est : une grande allée avec contre-allées conduit à la cour du château de plan en U. Cet axe traverse l'édifice puis le jardin pour conduire à la métairie de Beauregard. Une allée secondaire est perpendiculaire à l'entrée. Toute cette disposition est cassée au XIXe siècle par la création d'un parc paysager. L'accès principal contourne le parc pour arriver au château par le sud-ouest : une branche du U est alors démolie. Le logis seigneurial est composé d'un corps central à un étage carré flanqué de deux pavillons, qui assurent les communications verticales. Il n'y a pas de caves. Le corps central compte sept travées ordonnancées, côté cour et côté jardin. Il est coiffé d'un toit à deux pans, avec une croupe seulement du côté sud-ouest. A l'intérieur, un escalier d'honneur relie le rez-de-chaussée au premier étage. Les deux pavillons sont très différents. Le pavillon nord-ouest, sans décor, à un étage carré, conserve un escalier à balustres du XVIIe siècle. Il est couvert d'un toit à longs pans à croupes. Il ne dépasse du corps central que du côté jardin. Le pavillon sud-ouest, chaîné de bossages lisses, à un étage carré et un étage de comble, est couvert d'un toit dit à la Mansart. Il forme une barre de T avec le corps central. Les communs sont construits à l'arrière du château : dépendance 1 (maison de métayer) en retour d'équerre disjoint du château, dépendance 2 (autre maison) au-delà, écuries face au château, dans la cour. Des bras de la douve ferment en partie cet ensemble. Au-delà de la douve, au nord, se trouve un ensemble de ferme comprenant une maison à laquelle sont accolées des étables, des clapiers à lapins et un toit à porcs ; et une grange-étable.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • croupe
    • croupe brisée
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant en charpente
    • escalier dans-œuvre : escalier droit en charpente
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 18 J 490. Fonds Paul Cordonnier : Beaumont-Pied-de-Bœuf.

Périodiques

  • CORDONNIER, Paul. Au nord, au sud de Château-du-Loir : La Couetterie, Revue historique et archéologique du Maine, 1968, tome 124.

    pp. 3-7.

Annexes

  • Tombeau familial des La Porte aux loups
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Syndicat de Pays de la Vallée du Loir
Aquilon Stéphanie
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Chargée de mission Inventaire du Patrimoine PETR Pays Vallée du Loir

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