En 1827, l’écart de La Perrie ou Perrerie compte 9 parcelles

bâties (6 maisons, 3 granges) regroupées en 4 ensembles, appartenant à 6

propriétaires différents au moins, et une pièce d’eau ou mare. La

micro-toponymie indique pour les parcelles B 53 l’étable (sur laquelle est mentionnée une

maison), 54 la grange (sur laquelle est mentionnée une maison), 55 la grange (sur laquelle

est mentionnée une grange). Sur la parcelle B 56, est mentionnée une grange, sur la parcelle B 57 une maison,

sur la parcelle B 58 une maison, et sur la parcelle B 59 une grange. Les parcelles B 48 et B 60 portent chacune

une maison. Tout cela montre combien la composition de cet écart probablement

ancien avait déjà bien évolué.

Le 29 décembre 1863, le partage entre les enfants des sieur et dame Morisseau, devant

notaire à Vancé, comprend en premier lot quelques parcelles bâties de l’écart :

« un corps de bâtiment renfermant une maison à cheminée avec un petit fournil

au pignon vers nord, grenier dessus, occupé par les époux Morisseau-Coudray,

un deuxième corps de bâtiment attenant au précédent et sous même faîte, renfermant

une chambre à feu, une écurie, un cellier au bout, grenier sur le tout, puis un

hangar sous lequel est un pressoir qui n’a pas été compris au présent partage,

un troisième et dernier corps de bâtiment renfermant trois toits à porcs.

Issues au-devant et au bout,

Issues derrière à l’extrémité desquelles se trouve une fosse à eau commune avec

Antoine Coudray,

Le tout en un seul et même tenant situé au lieu de la Perrerie, commune de La

Chapelle-Gaugain. »

Les différents ensembles de l’écart ont été repris, transformés, détruits et pour

certains reconstruits aux XIXe et XXe siècles. Le hangar agricole à structures métalliques

date du XXe siècle.