Dossier d’œuvre architecture IA72001341 | Réalisé par
Aquilon Stéphanie (Contributeur)
Aquilon Stéphanie

Chargée de mission Inventaire du Patrimoine PETR Pays Vallée du Loir

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  • inventaire topographique
Maison, 9 rue du Château
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vallée du Loir - La Chartre-sur-le-Loir
  • Commune La Chapelle-Gaugain
  • Adresse 9 rue du Château
  • Cadastre 1814 A 167-171 1814 A 167 : fournil (détruit, aujourd'hui grange-étable transformée en habitation) A 168 : grange et cour A 169 : maison A 170 : cave A 171 : maison ; 1992 A2 767, 267 1992 A2 267 : maison A2 767 : grange-étable (XIXe s.) transformée en habitation

Cette maison est parmi les plus anciennes du village. Elle pourrait dater pour la partie haute du XVIe siècle et correspondre à une période de prospérité matérialisée notamment par l'agrandissement de l'église. Néanmoins elle présente des incohérences stylistiques et des remaniements du XIXe siècle difficiles à expliquer.

En 1814, la maison est divisée en trois propriétés – ce qui correspond à la division du sous-sol. Les trois parties sont réunies par la famille Fontaine-Solar, propriétaire du château, dans la seconde moitié du XIXe siècle. La maison est alors rehaussée : un attique est créé, et ornée de motifs néo-gothicisants.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle

La maison est implantée sur le rebord d'une terrasse et tire parti du dénivelé pour aménager des dépendances au niveau de la cour basse. Il semblerait que les deux niveaux aient été à l'origine indépendants. Le niveau noble, de plain-pied côté rue du Château, à l'étage côté cour, compte deux pièces, éclairée par deux croisées situées sur la façade sud qui surplombe les entrées de trois caves. Ce niveau témoigne de la période (XVIe s.) à laquelle on peut restituer une hypothétique porte couverte en plein-cintre située au centre et donnant sur un perron et un escalier extérieur. On peut alors considérer la cour postérieure comme un jardin suspendu. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les nouveaux propriétaires remanient l'ensemble de l'édifice : ils aménagent une partie du sous-sol (création d'une porte en plein cintre et d'une petite baie), créent un escalier dans œuvre pour relier les deux niveaux, relèvent les murs de façade et modifient la pente de la toiture pour créer un étage-attique. Tous ces remaniements sont de la plus grande extravagance et brouillent l'analyse de cette maison où se mélangent les styles et les inspirations.

La dépendance accolée au pignon est de la maison est une reprise d'un bâtiment sur poteau cornier en bois qui figure déjà sur le cadastre de 1814. Face à la maison, un fournil enregistré en 1814 a été détruit au XIXe siècle, au profit de la construction d'une grange-étable, transformée en habitation au XXe siècle.

  • Murs
    • silex moellon enduit
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit en charpente
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays Vallée du Loir
Aquilon Stéphanie
Aquilon Stéphanie

Chargée de mission Inventaire du Patrimoine PETR Pays Vallée du Loir

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