Launay était "terre, fief et seigneurie" jusqu'à la Révolution.

Au XVe siècle et au début du XVIe siècle, Launay est la propriété de la famille d'Illiers, branche de la Fourerie.

Seigneurs de Launay : Macé d'Illiers (1408), Jean d'Illiers I (1457), Jean d'Illiers II (1488) ; Jean d'Illiers III (1529) [AN Q1 1023]. Aveux et dénombrements des seigneurs d'I et de M aux seigneurs de St-Calais, de 1408 à 1529.

Après 1536, le fief passe à Claude de Ronsart, chevalier, seigneur de la Possonnière, de la Chapelle-Gaugain, de la Foucheraye, Launay, de Ruau, des Epinettes. Au XVIIe siècle, Launay est propriété de François Courtin, écuyer, seigneur de Beauray. Madeleine Courtin épouse en 1670 Charles Bourgongne, écuyer, conseiller du roi, procureur en la maréchaussée de Vendôme : seigneur de Launay.

Le fief, la terre et la seigneurie de Launay, comprenant maison seigneuriale, grange, étables, cour, jardins, prés, pâtures, aunaie, vignes, taillis, terres labourables, garennes à lapins et à poissons dans le Tusson, fuie à pigeons, cens, rentes, sont mentionnés par Pasty de la Hillaye au XIXe siècle.

A noter que le Grand Moulin, accessible après le couvent des soeurs, était rattaché à la maison seigneuriale jusqu'au XVIIIe siècle au plus tard. Il est encadré de terrains nommés l'aunaie du bout et l'aunaie de la porte.

Démantelé avant le début du XIXe siècle (où deux maisons sont déclarées), le domaine de Launay a été en reconstruit à l'exception de la petite ferme qui doit dater du XVIIIe siècle. Il semble que la maison seigneuriale ait brûlé au XXe siècle (mais dans quel état était-elle déjà ?). Il ne subsiste donc de l'ancien domaine seigneurial qu'un pigeonnier de plan quadrangulaire, qui pourrait dater du XVIIe ou du XVIIIe siècle.