Dossier d’œuvre architecture IA72001095 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Presbytère, actuellement mairie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Maine 301 - Bonnétable
  • Commune Terrehault
  • Adresse V.C.3
  • Cadastre 1835 B 122-124, 129-130 ; 1988 B 84-86
  • Dénominations
    presbytère
  • Destinations
    mairie
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, remise, douves

Un premier logis de type double, construit partiellement en pans-de-bois (mur nord), datable des XVIe ou XVIIe siècle (?) au plus tard, est agrandi et remanié dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : ajout d'une chambre à feu en prolongement à l'ouest, ouverture au sud de baies à chambranles en pierre de taille et construction de la cheminée encore en place dans l'ancien salon, et création de l'aile en retour nord et peut-être de la tour d'escalier desservant le grenier du corps principal. Des modifications du 3e quart du XIXe siècle subsistent essentiellement les encadrements de briques des baies sud de la cuisine, l'aménagement de la chambre du corps principal et la cheminée en marbre de l'aile en retour. L'escalier extérieur desservant l'aile en retour est probablement mis en place dans le 1er quart du XXe siècle, en lien avec l'installation de la mairie. La restauration de 2008-2009 a fortement modifié la distribution du corps principal (destruction du mur nord du logis pour réunir l'ancienne cuisine et les annexes en une seule pièce à usage d'accueil).

La remise et les étables en prolongement du logis sont probablement construites entre 1835 et 1869.

Vendu comme Bien National en 1796 au sieur Pousse, le presbytère est occupé en 1826 par locataires différents. En 1835-1836, l'édifice, joignant le cimetière et bordé d'une cour et un jardin planté d'arbres fruitiers partiellement close d'une douve servant de vivier, est composé d'un corps de bâtiment muni une courte aile en retour vers le nord. Le corps de bâtiment principal, construit en murs et couvert de tuiles, est distribué en cuisine avec four, salon ou salle à manger à cheminée et chambre à cheminée. La cuisine possède deux annexes, construites en murs et couvertes de tuiles et bardeaux en croupe, abritant pour l'une la masse du four, l'office et un petit cabinet, et la décharge de cuisine, l'évier, un petit office, un hors d'œuvre de cuisine où se trouve le fourneau pour l'autre. L'aile en retour, construite en murs et colombages et couverte en tuiles et bardeau en pavillon, est distribuée en cave et deux chambres, dont l'une à feu, desservies depuis la salle à manger du corps principal par un escalier, avec grenier sur le tout. Placée à l'angle des deux corps, une tour d'escalier construite en colombages et couverte de tuiles dessert la cave de l'aile en retour et les greniers.

Une restauration générale est conduite entre 1869 et 1874 sous la direction de Pieau, architecte d'arrondissement, par François Labelle, entrepreneur, Léon Rigot charpentier et Auguste Roger maçon, tous trois de Bonnétable. Il est alors fait mention d'un corridor d'entrée desservant cuisine, salle (porte à relever), laverie et escalier. L'une des annexes, avec fenêtre à entourage de briques, sert de chambre de domestique. La chambre du corps principal comprend un cabinet de toilette et une alcôve, les deux chambres de l'aile en retour sont éclairées chacune par une petite fenêtre à chambranles de bois, l'escalier d'accès depuis la salle compte 3 marches. Les travaux prévus concernent le second œuvre (reprises générale des joints en ciment de Portland, fenêtre de la cuisine à agrandir et à encadrer de briques, celles des chambres de l'aile en retour sont à reprendre entièrement), les enduits à refaire (pose d'un faux socle en briques posées au ciment de tuile), la distribution (création dans la salle d'un couloir desservant la chambre et l'aile en retour, plusieurs portes intérieures à reprendre, modification de l'escalier d'accès à l'aile en retour, cloisonnement et carrelage du grenier), les cheminées (celles de la chambre du corps principal et de la chambre de l'aile en retour sont à refaire en marbre). Dans le jardin, une grange pouvant servir de pressoir et bûcher est construite en murs en terrasse, à enduire, et pignons essentés de planches à fermer en maçonnerie de briques. Des lieux d'aisances à jambages de briques sont prévus.

De nouveaux travaux sont projetés en 1878 par le maçon Alexandre Guillon (agrandissement d'une chambre, façon d'une cheminée, réparation de 3 ouvertures). Le bail fait au curé en 1919 mentionne pour la première fois l'utilisation d'une chambre pour la mairie. Le bâtiment est largement remanié en 2008-2009, et la mairie installée au rez-de-chaussée du corps principal.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1869, daté par source
    • 1878, daté par source
  • Auteur(s)

Bordant une parcelle partiellement close de douves englobant l'église et son cimetière, l'édifice se compose d'un logis de type long, en rez-de-chaussée, flanqué sur son élévation postérieure d'une courte aile en retour à rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol. Le gros œuvre est partie en moellons sans chaîne en pierre de taille (élévation sud et pignons) et partie en pan-de-bois hourdé de torchis (élévation postérieure du corps principal, tour d'escalier, aile en retour), le tout enduit. L'élévation sud est percée de deux fenêtres à encadrement en pierre de taille calcaire couvertes d'un arc segmentaire à délardement réglé, les autres baies sont à encadrement de briques ou de ciment. Le corps principal est couvert de longs-pans, la charpente, bien que remaniée, conserve une ferme à arbalétriers et panne, la panne reposant sur un tasseau fiché dans l'arbalétrier. L'aile en retour est couverte d'une croupe. Le grenier du corps principal est desservi par un escalier en charpente placé dans une tour hors œuvre en pan-de-bois adossée à l'élévation postérieure. Un escalier droit extérieur permet l'accès à l'aile en retour depuis la rue.

Le corps principal a été complété au nord d'une petite aile en prolongement à usage d'étables et de remise, construite partie moellons sans chaîne en pierre de taille enduits et partie essenté de planches (élévation postérieure), et couverte de longs pans, et au sud d'une annexe en moellons sans chaîne en pierre de taille couvert d'une croupe.

  • Murs
    • pierre
    • bois
    • torchis
    • enduit
    • essentage de planches
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • pan de bois
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier hors-œuvre : escalier en équerre en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe. 185 AC 1. Archives communales déposées. Commune de Terrehault. 1911-1932.

  • Archives départementales de la Sarthe. 2 O 361/6. Dossiers d'administration communale. Terrehault. Église : réparations (1828). Presbytère : acquisition, réparations, location (1826-1937).

Documents figurés

  • Plan cadastral révisé en 1933, mis à jour en 1988, section B1 (Direction générale des impôts - cadastre).

  • Plan cadastral de la commune de Terrehault. 1835. (Archives départementales de la Sarthe. PC/359).

    Section B1.
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
Articulation des dossiers