En 1663, la ferme de la Bourgaudière est vendue par Guillaume de la Touche à François Lottin.

Sur le cadastre de 1813, la ferme est composée de 5 bâtiments : le logis-étable, une grange-étable et trois petites dépendances, dont deux ont disparu.

L'ancien logis, orienté nord-sud et situé à l'ouest de la cour, pourrait dater du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle (porte en plein-cintre avec un chanfrein léger, maçonnerie de petit moellon non équarri ni assisé, cheminée à simples corbeaux, charpentes dont les pannes reposent sur des embrèvements, faux-entrait). La porte surmontée d'un linteau de bois et la fenêtre attenante pourraient avoir été percées plus tard, dans le cadre d'un réaménagement de l'édifice. La souche de cheminée porte la date 1781, qui pourrait correspondre à une réparation. Une cloison en pan de bois séparait l'étable (accessible par la porte en plein-cintre) du logis. Un four à pain est ajouté contre le mur-pignon de ce dernier dans le courant du XIXe siècle. Une seconde maison lui est attenante au sud. En raison des modifications importantes intervenues au XXe siècle (percement de son mur-gouttereau est), elle est difficilement datable (XVIIIe siècle ?).

Face au logis ancien se trouve une étable, fenil et porcherie pouvant dater du XVIIIe siècle. La grange-étable située au nord du logis ancien a été réédifiée au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.

Une seconde maison est édifiée au nord de la ferme au cours du 4e quart du XIXe siècle. Elle est prolongée d'un garage et d'une troisième maison au cours de la seconde moitié du XXe siècle.