La liste des curés d'Azé est fournie par l'abbé Angot et commence dès le XIe siècle. En 1563, le desservant déclarait à la seigneurie d'Ingrandes dont il dépendait "un corps de maisons presbyteralle", probablement de construction récente, mais aussi "le corps de son ancien presbytère d'Azé composé d'une maison, jardin, cour et issues […] cet ancien presbytère estoit dans l'espace qui est dans l'enclos du petit cimetière le long de la maison dudit prieuré". Vers la fin du XVIIe siècle, le curé Pierre Hamon (1677-1704) faisait reconstruire le presbytère qui tombait en ruine. Le cadastre napoléonien de 1833 mentionne un ensemble irrégulier de bâtiments, dont il ne subsiste aucun élément en élévation. Vendu comme bien national à la Révolution, il est racheté par la commune en 1818 pour retrouver sa vocation antérieure. Des réparations sont signalées en 1841. Finalement, une nouvelle demeure est construite en 1855 selon les plans de l'architecte Rolland, de Château-Gontier. Encore louée au curé d'Azé au cours du XXe siècle, elle est vendue et transformée en restaurant trompeusement nommé "le Prieuré" (le prieuré d'Azé occupait le bâtiment voisin, actuellement mairie). Des annexes sont construits ou remaniés dans le 4e quart du XXe siècle ; l'ancien portail couronné d'un fronton triangulaire est détruit.