Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
- enquête thématique départementale, rivière Mayenne
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mayenne - Meslay-du-Maine
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Commune
Villiers-Charlemagne
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Lieu-dit
la Terrerie
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Cadastre
1829
E1
35
;
2022
E
17-18
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Dénominationsferme, maison
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Précision dénominationmaison de maître
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Parties constituantes non étudiéesdépendance, remise, écurie, cour, portail
L'abbé Angot ne livre aucune information sur l'histoire de la Terrerie. Des bâtiments figurent à cet emplacement sur le plan cadastral napoléonien de 1829, mais il n'en reste plus trace. A cette date, la Terrerie était une dépendance du château de la Valette et propriété de Charles-Guillaume Sourdille de la Valette, maire de Villiers-Charlemagne. C'est le fils de ce dernier, Marie-Charles, qui transforme la propriété : les matrices indiquent l'achèvement de la grande maison en 1883 (devenue imposable en 1886), puis de l'écurie, de la remise et d'une chambre pour domestique l'année suivante. En 1920, une vente mobilière est signalée à la propriété de la Terrerie, qualifiée de "cottage" bien qu'elle n'ait probablement rien d'une villégiature. On y note la présence d'une activité viticole, avec pressoir à vin, double décalitre, filtre, fûts de tôle galvanisée de 50, 100 et 300 litres, accessoires de cave et quelques 2 250 bouteilles vides. Une partie des dépendances a été remaniée à la fin du XXe siècle ou au début du XXIe siècle.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : limite 20e siècle 21e siècle
Les bâtiments sont dispersés autour d'une cour irrégulière. Le logis principal, à étage carré et avec trois travées en mur gouttereau et deux en mur pignon, est orienté au sud-ouest vers la vallée de la Mayenne ; les encadrements d'ouvertures et les chaînages harpés sont en granit taillé, un enduit imitant la pierre de taille recouvre le reste de la maçonnerie. La toiture à longs pans débordante est couverte de tuile mécanique avec rives. La façade postérieure présente un ressaut pouvant correspondre à l'escalier. Un second logis, couvert d'une croupe, est placé à l'arrière ; il est construit en moellons non enduits et présente également des encadrements en granit taillé. Il se prolonge par un fournil et un cellier.
Longeant la route, face au logis principal, l'écurie-remise est couverte de tuile mécanique et présente des ouvertures à linteaux et appuis en granit, piédroits en briques. Des arcs de décharge cintrés en briques surmontent les baies ; le comble est aéré par d'étroites fentes verticales. Le bâtiment en face a été remanié. En retour de ce dernier se trouve une petite remise à façade en pignon, avec une fenêtre cintrée. Au fond de la parcelle se trouve une grange-étable avec des ouvertures encadrées de briques, à laquelle est accolé un toit à porcs couvert d'une croupe et devancé d'une petite cour close. Un hangar ou séchoir sur piliers maçonnés, avec plancher métallique, lui fait face. La typologie de ce bâtiment semble peu répandue en Mayenne et sa fonction exacte reste à élucider. Un poulailler en béton et une mare complètent l'ensemble.
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Murs
- pierre moellon enduit d'imitation
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Toitstuile mécanique
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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État de conservationbon état, remanié
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
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Archives départementales de la Mayenne ; 3 P 459, 745, 1668 . Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de la commune de Villiers-Charlemagne, XIXe-XXe siècles.
Périodiques
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L'Echo de la Mayenne. Vente mobilière au cottage de la Terrerie à Villiers-Charlemagne, mai 1920.
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.