Chauduré (ou la Chaudurais) était, avant le XIXe siècle, une prestimonie. La closerie est saisie à la Révolution ; une chapelle, dont il ne reste aucun vestige, est également attestée entre 1662 et 1733. Seuls deux bâtiments de l’ancienne ferme figurent sur le plan cadastral napoléonien de 1833, celle-ci a néanmoins été remaniée aux XIXe et XXe siècles. Selon les matrices cadastrales, Abel Quinefault, notaire à Château-Gontier, fait édifier la maison de maître actuelle en 1839 (inscription au registre en 1842). La construction d’une remise est également signalée en 1869. La propriété passe ensuite à Henri-Antoine Quinefault, receveur des postes à Parthenay en Deux-Sèvres, puis à sa veuve habitant à Pierrefitte. En 1924, l'Ouest Eclair relaie la mise en vente de "la propriété de la Chaudurée, comprenant maison de maître et dépendances, remise, écurie, jardin d'agrément, petit parc, potager et pré [...] vue magnifique sur la Mayenne", ainsi que les fermes de la Chaudurée et des Loges, "le tout formant un ensemble bien groupé pouvant constituer une petite propriété d'agrément et de rapport par la jouissance rapprochée des deux fermes". Vers 1930, le propriétaire est un certain Léon Gaulier résidant au faubourg Poissonnière à Paris.

Le toit initial de la maison, à longs pans et partiellement orné d'une balustrade côté nord (vestige d'une terrasse ?), a été remplacé par une toiture à longs pans et à croupes brisés dans le 1er quart du XXIe siècle.