Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
- enquête thématique départementale, rivière Mayenne
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mayenne - Saint-Berthevin
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Commune
Saint-Jean-sur-Mayenne
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Lieu-dit
la Hyaule
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Cadastre
2021
A
693
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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Appellationsles Genévriers
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Parties constituantes non étudiéesdépendance, mur de clôture, portail, kiosque
La maison ne figure pas sur le plan cadastral napoléonien du début du XIXe siècle (1811 ?). La closerie voisine de la Hyaule, ancienne prestimonie dépendant d'une chapelle dédiée à Sainte-Anne (disparue), est achetée par Louis-Marie-François Bretonnière, industriel teinturier à Laval, en 1878. La maison de villégiature est construite à une date inconnue entre 1891 et 1896. Elle apparait dans la monographie de l'instituteur communal de 1899 ainsi que dans les recensements de population sous le nom "villa des Genévriers". Elle est également signalée dans un guide touristique de la région lavalloise de 1896 comme "maison de campagne de M. Bretonnière, fabricant". De 1897 à 1902, M. Bretonnière, chevalier de la Légion d'honneur, est maire de Saint-Jean-sur-Mayenne ; son buste est conservé à la mairie. D'après les matrices cadastrales, la maison appartient au début du XXe siècle à un certain René-Jules Laurent, hôtelier à Château-Gontier.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
Bénéficiant d'une double orientation est-ouest, la maison donne d'un côté vers la vallée de l'Ernée, de l'autre vers la vallée de la Mayenne, dont elle est toutefois coupée par le site de l'oppidum gaulois de Château-Meignan. Ordonnancées, les façades comptent trois travées, une lucarne centrale et un décor bichromatique. La maçonnerie est en moellons enduits, les chaînages d'angles harpés et la corniche à modillons sont en briques. Les baies possèdent des encadrements également en briques ainsi que des agrafes et des angles supérieurs en pierre de taille calcaire. A l'inverse, la lucarne présente un encadrement à ailerons en pierre de taille calcaire avec des incrustations de briques, le tout surmonté d'une coquille sur un rang de perles. La maison est précédée d'un portail à piliers en pierre de taille ; sur le mur de clôture est conservée une plaque publicitaire indiquant que la maison était assurée contre l'incendie par la société L'Urbaine, dont le logo était une couronne coiffée d'une fortification à trois tours. Un petit kiosque de jardin est posté à un angle de la propriété.
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Murs
- pierre moellon enduit
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré, 2 étages de comble
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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État de conservationbon état
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- ornement animal, coquille
- ornement géométrique, perle
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Précision représentations
Coquille et rang de perles sculptés au sommet de la lucarne.
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
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Archives départementales de la Mayenne ; MS 80/5-5. Monographie communale de Saint-Jean-sur-Mayenne, par l'instituteur Duval, 1899.
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Archives départementales de la Mayenne ; 3 P 396, 397, 702, 1628. Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de la commune de Saint-Jean-sur-Mayenne, XIXe-XXe siècles.
Bibliographie
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GUEDON, Isidore. Laval et ses environs, guide de l'étranger, 1897.
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.