Célestin Port mentionne un "gué de la Binaudière" appartenant à la paroisse du Mesnil au XVe siècle. L'écart figure sur le plan cadastral de 1827 où dix-sept bâtiments sont rassemblés autour d'un chemin, partagés entre sept propriétaires à la fin du XIXe siècle. D'après le recensement de la population de la commune de 1886, l'écart abritait huit ménages comptant trente personnes dont trois domestiques. C'est l'écart le plus important de la commune à cette période, indiqué "village" sur un plan de 1903. Cet hameau rassemble plusieurs logis de cultivateurs des terres environs (également quatre journaliers et deux cantonniers sont mentionnés en 1886), ainsi que quelques parties agricoles (écuries, toits à porcs, fournils, granges…).

La ferme du 1 Binaudière rassemble aujourd'hui les logis du plan cadastral de 1827 parcelle 246 appartenant à Maillé, vicomte au château du Boisguignot de Bécon, en 1914 ; et parcelle 247 appartenant à Auguste Andivoy en 1855. Maillé possédait également une écurie parcelle 294 ; et Auguste Andivoy possédait un écurie parcelle 258.

Voir notice pour de la ferme du 2 de la Binaudière.

La ferme du 3 Binaudière rassemble les logis (mentionnés "masure") du plan cadastral de 1827 parcelle 248 appartenant à Demoiselle Mérot en 1840 (fait reconstruire le logis), à Martin Macé en 1855 puis à Joseph et consorts de la Maison Neuve ; et parcelle 249 appartenant à Louis Mérot du Barré de Nantes en 1893. L'ancien logis parcelles 254, 255 correspond aujourd'hui au fournil de cette maison.

La ferme du 4 Binaudière, logis parcelle 259 du plan cadastral de 1827, appartenait à Jean-Louis Vincent Bretault en 1904. Ce dernier possédait également une écurie 293.

La ferme du 6 Binaudière rassemble les bâtiments parcelles 256 et 257 du plan cadastral de 1827.

Les logis, appartenant à Charles Gazeau dans la deuxième moitié du XIXe siècle, parcelles 241 et 225 sont détruits.