Dossier d’œuvre architecture IA49010197 | Réalisé par
Deslandes Camille (Rédacteur)
Deslandes Camille

Stagiaire CDP du 1er mars 2017 au 31 mai 2017.

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Durandière Ronan (Contributeur)
Durandière Ronan

Chercheur auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire.

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  • inventaire topographique
Fortification d'agglomération, rue du Mail ; rue des Douves
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Segréen - Châteauneuf-sur-Sarthe
  • Commune Châteauneuf-sur-Sarthe
  • Adresse rue du Mail , rue des Douves
  • Cadastre 1826 B3 492, 494, 644, 660, 666, 670, 704, 705, 874 ; 1970 AH 404, 405, 434, 446, 579

Le tracé de l'enceinte urbaine date probablement du 2e quart du XIIe siècle. D'après Elisabeth Zadora-Rio, l'intégration parfaite dans le parcellaire de l'église Saint-André, construite entre 1131 et 1146, laisse penser que cette dernière appartient au même projet d'aménagement, qui pourrait donc être attribué à l'époque de la fondation. À la demande de Philippe Auguste, Châteauneuf est visiblement démantelé par Guillaume Desroches, après le siège de 1203. D'après Célestin Port, Isabeau, dame de Sully et de Châteauneuf, est autorisée par le roi en 1385 "à percevoir une taxe spéciale sur les bestiaux pour la réparation de la forteresse et de l'enceinte". Les fortifications de la ville sont également renforcées en 1411 puis en 1423. Dès la fin du XVe siècle, l'enceinte est visiblement en grande partie détruite. Louis II de la Trémoille rend, en effet, aveu en 1493 pour sa "ville dudit Chasteauneuf qui fut anciennement forte et dont la pluspart est encore clouse de murailles et portaulx, ainsy que lesdits portaulx, murailles, douves et foussés d'icelle »". Au début du XIXe siècle, seules subsistent la porte Tranchepied, une section de courtine avec une tour ouverte à la gorge au nord et une autre section dans l'angle sud-est le long de la Sarthe et de la rue du Mail.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 12e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 1ère moitié 15e siècle , (incertitude)

Bien que partiellement oblitérées par la construction du château du XVIIIe et par celle du Mail, les limites du château comtal et de l'enceinte urbaine peuvent être assez précisément reconstituées grâce aux plans du XIXe siècle. L'enceinte urbaine stricto sensu prend un tracé grossièrement pentagonal. Elle était percée de quatre portes : la porte de Juvardeil à l'ouest, la porte Tranchepied au nord, la porte de Séronnes à l'est et la porte des Ponts au sud. Au nord, la porte Tranchepied et une tour, ouverte à la gorge, sont encore visibles sur le plan de 1806. Les courtines nord et est étaient visiblement bordées par un réseau de douves en eau alimentées par la Sarthe et par le ruisseau des Fontaines. Il ne reste actuellement que peu de vestiges de l'enceinte : une section de courtine, construite en moellons de grès et de schiste, a été reconnue le long de la rue du Mail, le niveau bas d'une tour est peut-être encore visible au n° 1 de cette même rue et l'escarpe et la contrescarpe des fossés sont encore perceptibles rue des Douves.

  • Murs
    • grès
    • schiste
    • moellon
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Deslandes Camille
Deslandes Camille

Stagiaire CDP du 1er mars 2017 au 31 mai 2017.

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Durandière Ronan
Durandière Ronan

Chercheur auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire.

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