En décembre 1821, François Arsandeau, ancien maire de la commune, demande à la ville l'autorisation de construire et de léguer à celle-ci, une chapelle funéraire dans le cimetière pour feue Geneviève Trottier son épouse, et lui-même. Le projet est accepté et autorisé par ordonnance du roi en juillet 1822. Les documents notariés décrivent la chapelle à bâtir dans le centre du cimetière, près de l'ancien calvaire : elle doit mesurer 4 m de long sur 3 m de large avec une charpente en bois de chêne, deux baies, une porte à double vantaux et une couverture en ardoise. Elle est construite entre 1822 et 1824, bénie le 6 janvier 1824 par le curé de Saint-Florent-le-Vieil, M. Gruge, en présence de M. Arsendeau. Ce dernier décède l'année suivante en octobre 1825 et y est à son tour inhumé.

La chapelle est mentionnée en ruine à la fin du XIXe siècle par Célestin Port. Elle est restaurée une première fois vers 1925 par le curé de la commune, l'Abbé Arthur Sourice, puis une seconde dans les années 60 par la commune qui réfectionne la couverture en ardoise et l'intérieur de la chapelle : de nouveaux vitraux offerts par M. Gabriel Loire, maître verrier à Chartres, sont installés. La couverture est de nouveau restaurée en 1988 puis la chapelle est entièrement rénovée en 2015-2016 par Pascal Maffray (toiture), Courant Malinge (enduit, tuffeau), Olivier Péan (menuiserie), et Jean-Yves Thareaut (menuiserie : restauration de la croix rayonnante en bois à l'arrière de l'édifice).