Chercheur auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire.
Dossier d’œuvre architecture IA49002551
| Réalisé par
;
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- inventaire topographique
Manoir de la Vérouillère
Œuvre étudiée
Auteur
-
Pelloquet ThierryPelloquet ThierryCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Chef de la Conservation départementale du patrimoine auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire, Angers.
Copyright
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Pays Segréen - Châteauneuf-sur-Sarthe
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Commune
Châteauneuf-sur-Sarthe
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Lieu-dit
la Vérouillère
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Cadastre
1982
AB
8, 202, 208, 272 à 279
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Dénominationsmanoir
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesétable, pigeonnier
Le fief était détenu par la famille Le Roy dès la 2e moitié du XIVe siècle. En 1584, dans un aveu rendu à la seigneurie de Briollay, il est question du manoir et maison seigneuriale composé de trois grands corps de logis habitables et de granges et pressoir avec un grand portail et une grande cour. L'essemble était clos de murailles et de grands fossés. L'édifice actuel possède une tourelle d'escalier dont les percements attestent la 2e moitié du XVe siècle. Toutefois, l'existence d'une croisée sans modénature et l'existence d'une ouverture murée dans le gouttereau signalent peut-être la 2e moitié du XIVe siècle. L'aile orientale en retour et couverte d'une croupe est attribuable à l'époque moderne (XVIIe siècle, voire XVIIIe siècle). La surélévation du plancher dans le logis témoigne peut-être de remaniements à l'époque moderne ou au XIXe siècle. Les dépendances agricoles sont datées : 1862 et 1873.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 14e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e moitié 15e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
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Dates
- 1862, porte la date, daté par source
- 1873, porte la date, daté par source
Le logis forme actuellement un plan en L. Le corps central correspond au noyau primitif. Il possède sur la façade sud, à son extrémité occidentale et dans l'axe d'un mur transversal conservé en rez-de-chaussée, une tourelle octogonale avec escalier en schiste. À l'étage, on trouve deux portes. Celle de gauche reprend l'emplacement d'une ouverture médiévale dont la position indique un niveau de plancher originellement plus bas. Son encadrement torique et les chapiteaux sculptés sont encore visibles. L'autre porte, celle de droite qui est située à un niveau plus élevé, est décorée d'un linteau en accolade. Elle débouchait sans doute autrefois dans un vaste volume, ou grande salle, montant sous charpente. Au sud, l'éclairage s'effectuait au moins par une croisée à simple chanfrein qui pourrait indiquer un premier état architectural remontant à la 2e moitié du XIVe siècle, ce que ne contredit pas la charpente. L'appui de cette fenêtre est actuellement situé au ras du sol, signe du remaniement du niveau de plancher. Au centre du gouttereau nord, un empochement suggère l'emplacement d'une cheminée ancienne à l'étage. Actuellement, un conduit récent correspond à la cheminée du rez-de-chaussée. Sur le parement intérieur du mur sud un arc segmentaire en tuffeau semble indiquer une ancienne ouverture. Des remaniements de l'époque moderne sont apparents : cloisonnements en pan de bois, insertion d'un plancher au niveau du comble (?), charpente à croupes sur l'aile orientale et aménagements intérieurs, etc. Des lucarnes en pierre à fronton cintré et ailerons signalent les XVIIe-XVIIIe siècles. La transformation du manoir en une importante exploitation agricole date de la 2e moitié du XIXe siècle : écuries, étables et hangar en brique et tuffeau. Les armoiries sculptées de la famille Le Roy sont visibles sur un bloc en remploi (stylistiquement attribuable à la fin du Moyen Âge) dans l'une des dépendances qui ferme le côté ouest de la cour. Des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour bien saisir l'évolution architecturale et la chronologie de l'édifice.
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Murs
- grès
- schiste
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
-
Couvertures
- flèche polygonale
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
- croupe
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Escaliers
- escalier hors-œuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
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État de conservationétat moyen, bon état, mauvais état
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- armoiries
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
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Date(s) d'enquête :
2002;
Date(s) de rédaction :
2002
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Deslandes Camille
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Deslandes Camille
Stagiaire CDP du 1er mars 2017 au 31 mai 2017.
Durandière Ronan
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Durandière Ronan
Chercheur auprès du Conseil départemental de Maine-et-Loire.
Articulation des dossiers
Stagiaire CDP du 1er mars 2017 au 31 mai 2017.