Dossier d’œuvre architecture IA44008853 | Réalisé par
Pineau Ludivine (Contributeur)
Pineau Ludivine

En stage au Pôle Inventaire du 6 juillet au 4 septembre 2020.

Tuteur de stage : Julien Huon.

Mission : Étude sur les résidences de villégiature du XVIe au XXe siècle dans les communes de Mauves-sur-Loire, Thouaré-sur-Loire et Sainte-Luce-sur-Loire.

Formation : Master recherche Histoire de l'Art, parcours Histoire, Théorie et Critique de l'Architecture à l'Université de Rennes 2.

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  • inventaire topographique
Parc du château de la Droitière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rives de Loire
  • Commune Mauves-sur-Loire
  • Lieu-dit
  • Adresse 330 rue des Frères-Fleury
  • Cadastre 2000 AP 1

La construction du château dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle s'est accompagnée d'un nouvel agencement du domaine. Deux grandes allées se croisent en angle droit devant et au milieu des communs du château, faisant ainsi du château le centre de la composition. A l'est du château et des communs se trouvait une petite cour en demi-cercle cernée par deux bassins d'eau. L'allée au milieu des bassins dessert de chaque côté une parcelle de verger puis des terres labourables. Au sud du château se déploie les vignes jusqu'aux coteaux de Mauves-sur-Loire. Ensuite, à l'est et au nord du château s'étend le parc d'agrément. La partie la plus proche du château est un jardin découvert cerné au sud par un étang de forme rectangulaire et à l'ouest par deux pavillons dont celui plus au nord est une chapelle. Puis, le reste du jardin est un grand bois taillis divisé en plusieurs allées se coupant en angle droit. Le tout étant très régulier et pensé pour mettre en valeur le château, qui lui est sur le point culminant du domaine.

Durant la deuxième moitié du XIXe siècle, la famille Fleury étend et restructure le parc. Des allées sont ajoutées et de nouvelles essences sont plantées. Ces dernières venant d'être importées à Nantes par la société d’acclimatation dont faisait partie Victor Fleury. Les changements opérés dans le parc du château de la Droitière sont à mettre en lien avec la mode des jardins anglo-chinois au XIXe siècle. Certaines lignes droites et de longues perspectives sont cassées. Un mur de clôture est ajouté. L'emplacement et le choix des essences ne sont plus strictement réguliers proposant ainsi une déambulation plus aléatoire et un paysage plus diversifié.

Durant la deuxième moitié du XXe siècle le parc est en partie modifié notamment avec l'installation d'un bassin sur le tapis de gazon devant le château mais aussi avec la construction de nouveaux bâtiments hospitaliers qui entraîne le comblement de l'étang au sud du château et enfin la transformation de l'orangerie en chapelle mais qui sera finalement détruite.

Depuis 2014, une remise en état du parc est en cours. Par exemple, les bâtiments hospitaliers sont détruits. De même, cette dynamique s'accompagne d'un renouvellement du parc avec l'installation d'une cascade, la plantation de nouveaux arbres, la création de parterres, etc.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle, 2e moitié 19e siècle, 2e moitié 20e siècle, 1er quart 21e siècle

Le parc du château s'étend sur 11 hectares et conserve une bonne partie des ses aménagements XVIIIe et XIXe ainsi que quelques uns réalisés pendant l'occupation du CHU de Nantes dans la deuxième moitié du XXe siècle.

On pénètre dans le parc du château par une grande allée orientée nord-sud coupée par une grille d'entrée. Puis, on arrive sur l'entrée de la cour du château à l'ouest. A l'est on trouve un parterre fleuri en demi-cercle entouré d'arbre débouchant en son milieu sur une allée bordée d'arbres. De part et d'autre de cette allée il y a des champs et des terres labourables.

Vers l'ouest, au-delà du château, de sa cour et de ses communs se déploie le parc d'agrément. Les abords sont découverts, si ce n'est deux arbres isolés au sud. Seul un petit bassin d'ornement long et étroit se terminant par un arrondi plus important et une plate-bande herbacée en U rythme la pièce de gazon devant le château. Ensuite le reste du parc est majoritairement couvert d'arbres divisé en plusieurs allées régulières qui se croisent à angle droit ou en diagonal. L'une de ces allées se trouve dans l'axe du château formant ainsi une longue échappée. Les extrémités du parc sont ponctuées de différents aménagements et plantations. Au nord, une cascade est en cours de réalisation. Au coin nord-ouest il y a une petite ferme et son jardin potager et fleuri. En continuant vers le sud-ouest, on observe des essences d'arbres et d'arbustes plus exotiques dont certaines sont peu représentées dans le département de la Loire-Atlantique. Ces plantations sont en alignement ou isolées. En remontant vers l'est, on découvre quelques arbres isolés, des plates-bandes herbacées et un projet de parterre de carrés dans le goût des jardins italiens. Le reste du domaine descendant vers le sud est occupé par des terres labourables.

  • Jardins
    arbre isolé, pièce de gazon, massif d'arbres, plate-bande, parterre de carrés
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3P98/2. État des sections de Mauves-sur-Loire, 1834.

Bibliographie

  • Les Annales de Nantes et du Pays nantais. Canton de Carquefou (II), n° 142, 1966.

    p. 9-10 et 23-24
  • BERNARD, Jean. Le Temps qui Passe, Mauves-Histoire, Si Thouaré m'était conté. Entre Erdre et Loire au début du siècle, 1992.

    p. 64

Documents figurés

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 7 P 3208. Cadastre de Mauves-sur-Loire, section D1, 1832.

Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Pineau Ludivine
Pineau Ludivine

En stage au Pôle Inventaire du 6 juillet au 4 septembre 2020.

Tuteur de stage : Julien Huon.

Mission : Étude sur les résidences de villégiature du XVIe au XXe siècle dans les communes de Mauves-sur-Loire, Thouaré-sur-Loire et Sainte-Luce-sur-Loire.

Formation : Master recherche Histoire de l'Art, parcours Histoire, Théorie et Critique de l'Architecture à l'Université de Rennes 2.

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Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble