La source est fréquentée depuis le début du XIXe siècle par les curistes, mais reste difficile d'accès étant donné qu'il n'existe encore aucun chemin pour s'y rendre. Ce n'est qu'en 1828 qu'une route s'ouvre permettant ainsi d'accéder directement à la fontaine. Les vertus ferrugineuses de la source de Malmy sont reconnues en 1837. A cette époque, la source d'eaux minérales de Gourmalon est fréquentée par de nombreux étrangers, qui découvrent en même temps les bains de mer et qui contribuent à la prospérité de la commune malgré que la source ne soit pas encore affermée. En 1841, le Dr Guillemin révèle les inconvénients de cette source dont le débit est insuffisant, son accès dans les anfractuosités des rochers reste difficile et aucun établissement à proximité de la source ne permet d'accueillir convenablement les étrangers. C'est enfin en 1843, grâce à la somme accordée (1 000 Frs) par le Conseil général, qu'un abri sera construit près de la source minérale de Malmy par l´architecte Gustave Renou, et le maître-maçon Jean Chiffoleau. Le 19 mai 1865, le Conseil municipal de Pornic décide de louer la maison-abri de la source. Dix ans après, la maison-abri est dans un état de délabrement avancé. Le 19 mai 1884, un arrêté préfectoral autorise la commune de Pornic à céder à M. Alfred Benoist, propriétaire demeurant au Clion, la maison-abri près de la source ferrugineuse de Malmy, en échange « d'une maison de mêmes dimensions, [que celui-ci] ferait construire sur un terrain communal à un endroit plus rapproché de la dite source pour la même destination ». La maison-abri serait construite par l'architecte Lenoir. Dès l'achèvement des travaux en 1885, le Conseil municipal de Pornic décide de louer, par adjudication aux enchères publiques, cette maison-abri, dite « Pavillon de la source », afin de couvrir les dépenses de son entretien, « sans changer cependant la destination de la dite maison à l'égard des buveurs d'eaux minérales et des promeneurs ». Le premier adjudicataire du Pavillon de la Source est M. Charles Lelan entre 1892 et 1900. M. Joseph Cardinaux, ingénieur de Nantes, prendra sa succession de 1911 à 1914.