Dossier d’œuvre architecture IA44004918 | Réalisé par ;
Aoustin Agathe
Aoustin Agathe

Chercheuse, Inventaire du Patrimoine, Service du Patrimoine, Région des Pays de la Loire.

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  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison de villégiature balnéaire dite villa del Monte, 2 chemin du Port
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - Pornic
  • Commune Pornic
  • Lieu-dit Gourmalon
  • Adresse 2 chemin du Port
  • Cadastre 2011 DE 7
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature balnéaire
  • Appellations
    dite villa del Monte
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, cabine de bain, jardin, pièce d'eau

Cette maison de villégiature est construite, en 1866, pour Emile Charbel, propriétaire et juge au Tribunal de Nantes, sur une vaste parcelle de terre et de vignes, appartenant à René Bonfils, charpentier à Pornic. En 1866, la propriété s'étendait jusqu'au rivage où existait une petite plage privée, partagée avec les propriétaires de la villa voisine, la villa Crucy. La propriété est clôturée par un mur de soutènement réalisé aux frais de la commune suite à l'expropriation que doit subir M. Charbel pour la réalisation du chemin vicinal n° 8, sur la corniche de Gourmalon. Les cabines de bains figurent sur un plan de 1876 donc sont antérieures à cette date ; des remises et écuries sont construites en 1884 et 1887 ; quant au kiosque, aucun élément ne permet de connaître la date de son édification. Les balcons et garde-corps en bois ne sont pas d'origine. En 1929, la villa est vendue à Mlle Martine Garland, qui la transforme en pension de famille dite Hôtel du Parc. L'établissement fonctionne à peine 5 ans, puis est vendu par adjudication, comme placement de fonds, à la famille Hémon et au frère de Mme Hémon, M. Montagne, architecte. Les Hémon possèdent déjà la villa L'Ecume de mer, à Sainte-Marie. Des réfugiés espagnols y sont logés de 1936 à 1940, puis en 1942 la maison est réquisitionnée par les soldats allemands pour y loger des soldats ukrainiens. La villa est déclarée insalubre, donc exemptée d'impôt. M. Montagne habite le kiosque. Il morcèle le terrain en 6 lots, de nouvelles constructions s'y élèvent.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1866, daté par source
    • 1884, daté par source
    • 1887, daté par source

Cette villa, implantée en hauteur, au milieu d'un vaste jardin, à l'entrée du port, bénéficie d'une magnifique vue sur le château de Pornic et sa rade. L'entrée de la maison se fait au rez-de-chaussée surélevé, par un escalier droit, en maçonnerie, formant un perron. Le soubassement de la maison est réalisé en petit appareil régulier de pierre. Sur l'élévation postérieure, le jardin d'hiver est entouré de baies vitrées. Un décor de quadrillage en brique marque la séparation entre les deux niveaux et des bandeaux de brique ornent la partie supérieure des pignons nord et sud. Les encadrements des ouvertures et les chaînages d'angles sont appareillés en brique ; les ouvertures de l'étage de comble de ces pignons sont ornées, en leur centre, d'une colonnette en pierre calcaire. Les ouvertures du corps de bâtiment en avancée présentent un balcon à garde-corps en bois découpé, celui du rez-de-chaussée étant couvert par celui de l'étage. La baie, dans la partie gauche de la maison, dispose aussi d'un balcon reposant sur des poteaux de bois descendant jusqu'au niveau inférieur. Les souches de cheminées ont un décor hélicoïdal de briques de deux couleurs. Des lucarnes rythment la toiture. Chaque pignon est décoré d'une ferme en bois. Des vitraux, à décor végétal, ornent les parties vitrées des portes séparant le hall d'entrée du jardin d'hiver ; les vitraux des chambres, à l'étage, représentent des formes géométriques. Les cabines de bains sont construites en dur et couvertes d'un dôme en zinc, à l'ouest du jardin. Les dépendances sont construites en moellon sur deux niveaux ; elles sont couvertes en tuile plate et présentent un décor de brique sur les encadrements d'ouverture et les chaînages d'angle.

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • noue
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Jardins
    arbre isolé, pelouse, massif d'arbres
  • Typologies
    pittoresque
  • Techniques
    • menuiserie
  • Précision représentations

    Garde-corps de balcon, ferme de pignon.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 532 S 27.

Date(s) d'enquête : 1994; Date(s) de rédaction : 1997
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Aoustin Agathe
Aoustin Agathe

Chercheuse, Inventaire du Patrimoine, Service du Patrimoine, Région des Pays de la Loire.

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