Plusieurs établissements de bains se sont succédé dans l'anse de la Noëveillard à partir de 1853, comprenant tout d'abord deux séries de cabanes, en pierre et en bois, au nord et à l'est de la plage de la Noëveillard, de chaque côté d'un pavillon servant de café ; l'ensemble appartient, alors, à la Société anonyme des Bains de mer de Pornic, mais il est détruit par un raz-de-marée, le 1er janvier 1877. En février de la même année, l'architecte nantais Léon-Félix Lenoir, sollicité par la Société, relève le plan du terrain et, en août suivant, de nombreuses cabanes sont déjà reconstruites sur un perré plus important que le précédent. Le café-casino est loué dès juin 1878, il comporte une grande salle servant de café, deux salons et une cuisine, une terrasse prolonge la grande salle et deux salons sont installés dans les pavillons de chaque côté de cette terrasse. Le bail stipule l'interdiction formelle d'y pratiquer des jeux d'argent, ce qui confirmant le caractère familial de la station. L'ensemble est détruit vers 1912, sous prétexte d'une inéquation entre l'aménagement de la plage et les besoins de l'époque : le café-casino est démoli, car il masque le panorama de la mer, les cabines à l'est de la plage subissent le même sort et sont remplacées par un café. La reconstruction se fait sur le sol domanial. Ce grand projet est à l'initiative d'un parisien, M. Fenaille, co-fondateur de la Société immobilière de Pornic et considéré comme le mécène de Pornic, notamment de la Noëveillard. En 1931, le café est agrandi et couvert d'un toit terrasse/une marquise permettant aux villégiateurs de profiter de la vue sur la plage. Le café-casino appartient à la Société Anonyme des Bains de mer de Pornic jusqu'en 1932, date à laquelle il est acquis par la commune de Pornic.