Chercheuse, Inventaire du Patrimoine, Service du Patrimoine, Région des Pays de la Loire.
- enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Patrimoine balnéaire - Pornic
-
Commune
Pornic
-
Lieu-dit
la Noëveillard
-
Adresse
37 avenue de la Noëveillard
-
Cadastre
2011
CV
37
-
Dénominationsmaison
-
Précision dénominationmaison de villégiature balnéaire
-
Appellationsdite villa Daisy, puis l'Amitié, puis villa Caillebotte
-
Parties constituantes non étudiéesjardin, communs
A la mort de Mme Claire Boutet, riche propriétaire de Pornic, le terrain sur lequel est construite la maison est légué à M. Damourette qui le vend, en octobre 1862, au comte Etienne de Cambacérès et à son épouse Adèle Davoust d'Eckmulh. Ces derniers font construire la villa Daisy. En 1870, Emile Thuau, négociant à Angers, en devient le nouveau propriétaire. En 1893, la villa est vendue aux demoiselles Besnier, Louise, Valérie et Cécile, qui la renomme Villa L'Amitié. En 1896, la maison est rachetée par Martial Caillebotte, frère du peintre, qui la rebaptise Villa Caillebotte et y apporte des transformations : les matrices cadastrales mentionnent de nouvelles constructions dans les premières années du XXe siècle ; peut-être s'agit-il de la surélévation de la partie centrale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, une cinquantaine de toiles sont cachées dans la maison du gardien construite de l'autre côté de la route. Depuis elles ont réintégré leur ancienne place et beaucoup ont été achetées par la Fondation Wildenstein à New York.
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
-
Dates
- 1870, daté par source
Cette maison est située au milieu d'un parc aménagé, couvert de gravier beige et encadré de quelques groupes d'arbres, isolant la maison de ses voisins et du phare de La Noëveillard mais laissant une large vue sur la mer. La façade alignée sur rue s'élève sur deux niveaux alors que celle, côté sud, présente un niveau supplémentaire. L'accès au rez-de-chaussée, étage de réception, se fait, du côté sud, par un grand escalier droit, en bois, symétrique ; il est surmonté par un balcon, central, en bois, ouvrant sur la mer, au niveau de l'étage de comble. Le toit présente une volumétrie intéressante, composée de deux toits débordants sur les parties latérales et d'un toit pavillon couvrant la partie centrale. Des lucarnes rythment la toiture de l'élévation sud. Les angles et les ouvertures des étages sont appareillés en brique et pierre alternées, tandis que celles du rez-de-chaussée sont en brique.
-
Murs
- pierre
- brique
- ciment
-
Toitsardoise
-
Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- croupe
- noue
-
Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en charpente
-
Jardinsgroupe d'arbres
-
Typologiespittoresque
-
Techniques
- menuiserie
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
-
Archives départementales de Loire-Atlantique ; 4 E 88/109. Me Auguste Thibaud.
Chercheuse, Inventaire du Patrimoine, Service du Patrimoine, Région des Pays de la Loire.
Chercheuse.